Alors qu’il s’apprête à vivre sa troisième saison à la JL, Maxime Courby s’exprime sur la saison et sur le titre de champion de France.

Il y a un mois, à quelques jours prêts, nous étions champions de France de ProB. Quand je te dis ça, quelles sont tes impressions?
Mes impressions sont toujours les mêmes, après plus d’un mois c’est toujours le pied de se dire que nous sommes champion de France PROB 2017 ! Bien sûr on ne le fête plus, mais c’est toujours cool de se promener et de rencontrer des personnes qui nous disent « félicitations pour votre titre et votre magnifique saison ». On a le sentiment du devoir accompli et du travail bien fait.
 

Quels ont été les moments clés de la saison? Les matchs qui ton vraiment marqué?
Les moments clés de la saison sont très certainement tous les matchs qui se sont joués à 2-3 points et que l’on a su gagner. C’est là que tu vois la force du groupe, aller chercher jusqu’aux dernières secondes du match les victoires. Après il y a qu’une seule fois dans la saison ou l’on a perdu deux matchs consécutifs c’est quand même quelque chose.

À quel moment vous vous êtes dit: « Cette année on peut le faire »? Quand en avez-vous pris réellement conscience ?
Très sincèrement depuis le début du championnat nous savions que l’on pouvait être champion. Bien sûr avec beaucoup de travail, car l’équipe était à 70% renouvelée donc il fallait trouver des automatismes et mettre la philosophie de jeu du coach en place, mais nous avions d’énormes qualités et sur superbe vie de groupe.

À titre plus personnel, comment tu t’es senti dans cette équipe cette année ?
Je me suis très bien senti dès le début, car j’avais déjà travaillé avec le coach à Antibes lors de la saison 2010/2011. Donc je savais comment il allait m’utiliser et ce qu’il attendait de moi. Après mon rôle a évolué avec le départ d’Erik Rush. J’ai été régulièrement dans le 5 majeur et j’ai su saisir les opportunités.
Après hors du terrain n’importe quel joueur aurait pu se sentir bien dans ce groupe tellement il vivait bien ensemble. C’était un vrai plaisir de venir s’entraîner tous les jours !

Comment tu as ressenti l’attente du match de Denain? Même si vous ne vous y attendiez pas trop ça devait être assez spécial?
Oui, le match de Denain a été très spécial, car sans le savoir on a joué le titre. Pour nous la finale pour être champion allait se jouer le samedi contre Fos, a aucun moment nous nous sommes dit que Fos allait perdre contre Charleville à domicile. Mais au final le scénario est tellement inattendu que ça rend le moment magique.

Deuxième année consécutive où tu es le meilleur shooter à 3 points du championnat. C’est quoi ton secret?
Il n’y a pas de secret pour le shoot, juste du travail et énormément de répétition. Après le fait de s’épanouir dans le collectif engendre beaucoup de confiance c’est aussi un paramètre à prendre en compte. Chaque saison je progresse un peu plus sur mon shoot et j’en suis très heureux. J’espère bien évidemment rééditer cela en PROA la saison prochaine.

C’est maintenant officiel depuis plusieurs semaines, tu prolonges l’aventure JL. Pourquoi avoir prolongé de deux saisons ?
Pour des tas de raison. Sur le plan sportif jouer en PROA pour le club avec lequel on est monté est quelque chose de super pour moi, il y a une forme de continuité. Ensuite pour moi le club fait partie des 10 meilleurs de France. En termes de structure c’est du très haut niveau. Pour nous joueurs, c’est génial de s’entraîner et pouvoir progresser dans de telles conditions. Enfin ma famille se sent très bien à Bourg-en-Bresse, c’est un paramètre très important pour moi.

Ton mot de la fin?
Maintenant, place aux vacances pour ensuite préparer au mieux la PROA et retrouver Ekinox pour une nouvelle saison qui promet d’être forte et intense !