Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur depuis décembre, Gilvydas Biruta, l’intérieur lituanien de la JL Bourg, est absent des terrains de basket. Il dresse aujourd’hui un bilan de son parcours et du chemin qu’il lui reste à parcourir avant de retrouver le parquet.

C’est sa plus grave blessure de sa carrière, mais depuis son opération en janvier dernier son genou « va de mieux en mieux chaque jour » selon lui. « J’ai vu mon docteur, il a vérifié l’état de mon genou et m’a dit que c’était parfait. C’est la meilleure chose que je pouvais entendre venant de mon docteur », confie-t-il. En

©Christelle Gouttefarde

effet, il ajoute de nouveaux exercices de rééducation toutes les semaines à sa routine et retrouve « petit à petit » des sensations dans son genou. Entre ses « deux traitements par jour avec les kinés » et les séances à la salle de sport pour se défouler, l’intérieur bressan constate chaque jour les progrès qu’il fait vis-à-vis de sa blessure. Pour accélérer sa rééducation, Gilvydas met toutes les chances de son côté en allant dans quelques semaines au Centre Européen de Rééducation du Sportif (CERS) au Cap Breton pour trois semaines intensives de soins et d’exercices de renforcement. En plus de la fortification de son « nouveau ligament » l’intérieur à une mission supplémentaire qui l’attend, «je dois renforcer mes muscles » pour revenir à son plus haut niveau mais reste motivé et enthousiaste quant aux échéances futures.

Aujourd’hui, 2 mois et demi se sont écoulés depuis sa blessure et le basket lui manque énormément. Il n’avait jamais été absent du terrain aussi longtemps. Depuis le début de sa convalescence, il reçoit de nombreuses sollicitations d’interviews, difficile pour lui d’entendre parler de basket pour lui qui reste pour le moment sur le carreau. Impuissant devant les résultats de son équipe à laquelle il ne peut malheureusement pas apporter son aide, « c’est le prix à payer quand on s’est blessé » avoue-t-il, il reste un coéquipier investit, comme avant sa blessure. À la mi-saison, Gilvydas revient sur les performances de l’équipe burgienne, en championnat comme en Leaders Cup. Il suit bien entendu, très attentivement les résultats de son équipe et, malgré les défaites des derniers matchs, est très fier d’être « très bien classé en Pro A ». « Je pense que toute l’équipe est contente du classement, il faut se rappeler d’où l’on vient, il y a 6 mois nous aurions tous signer pour en être là», dit-il. Au sujet de la Leaders Cup, le lituanien ne tire que le positif de cette expérience, « Nous sommes déçus d’avoir perdu mais l’objectif était d’y participer, de se qualifier et nous l’avons fait. Nous avons rempli notre objectif ». Concernant la fin de saison, l’intérieur lituanien est encore une fois plein d’enthousiasme « Il faut rester concentrée pour avoir les meilleurs résultats possibles, quelle que soit la compétition. Je crois en notre équipe et nous avons tout en notre possession pour faire de belles choses pour cette fin de saison ».

©GuilhermeAmorin

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne passe pas beaucoup plus de temps avec ses proches, « je passe plus de temps avec les kinés, Sébastien et Thomas, qu’avec ma femme ! Je reste très au contact de l’équipe. Il ne faut pas croire que je ne suis plus là pour eux. J’essaye de les aider, d’être une oreille pour eux et les conseiller si besoin ». Seuls les week-ends de matchs à l’extérieur lui permettent un peu de temps « libre » avec ses proche, sa rééducation « studieuse » lui prenant une grosse partie de son temps.

À 1/3 de sa convalescence, Gilvydas Biruta apprend à vivre sans le basket pour la première fois de sa vie. Il charge ses journées de soins et d’exercices pour pouvoir retrouver son premier amour le plus vite possible. « Pas le choix je ne sais faire que ça ! » dit-il avec un sourire qu’il n’a jamais perdu.