Le club

Présentation

Salle Ekinox

Salle Ekinox ©Jacques Cormareche

Le club de la JL Bourg fête cette saison ses 23 ans de professionnalisme. Une véritable réussite pour ce club qui s’inscrit à présent comme un acteur à part entière du basket professionnel français.

Ce succès, le club de la JL Bourg le doit d’abord à son histoire. Une histoire marquée par le temps et les épreuves. Créée en 1937, la section basket de la Jeunesse Laïque démarre de rien pour finalement accéder aux joutes professionnelles en 1996. C’est en se construisant lentement mais sûrement que la JL est parvenue à se maintenir aussi longtemps à ce niveau-là. C’est notamment grâce à l’appui sans faille de son club affaires (BB+) créé en 1989 que la JL a su acquérir une situation pérenne au plus haut niveau.

Aujourd’hui, la JL Bourg bénéficie d’une structure professionnelle de qualité tant au niveau sportif qu’administratif. Sa structuration et son organisation sont saluées par de nombreux sportifs. Ses infrastructures de dernière génération permettent au club de se positionner comme un club attractif et sérieux aussi bien pour les joueurs que pour ses partenaires.

C’est à travers un investissement sur son Centre de Formation que la JL souhaite construire le futur dès à présent. En cohérence avec des objectifs de formations assumés, la JL Bourg a créé la première École de Meneur Arrière de France.

Avec de grands objectifs d’innovations, la JL s’impose aujourd’hui comme l’un des clubs de basket les plus audacieux et modernes de France. Shows lumières, jeux interactifs (cube centrale, dance cam’, etc.), spectacles en tout genre… La JL Bourg a même été le 1er club d’Europe à proposer un mapping 3D à ses supporters !

 

S’engager, Pérenniser, Gagner

Ces valeurs sont affichées et partagées de tous : dirigeants, staff sportif et administratif, joueurs et collaborateurs, partenaires publics et privés, club des supporters, abonnés et bénévoles.

S’engager

L’implication au sein de notre club est primordiale. Quand on souscrit à la JL, c’est en quelque sorte une promesse que l’on se fait ; la promesse de vous accueillir comme il se doit, pour qu’ensemble nous formions une vraie équipe. C’est ça le basket : le partage et la solidarité

Sur et en dehors du terrain, tous les acteurs du club vont au bout de leurs actions, de leurs idées et de leurs envies car la collaboration avec le club s’inscrit dans un horizon à moyen-long terme.

Pérenniser

C’est perpétuer la bonne ambiance et de la convivialité au sein du club, la proximité entre les joueurs, les supporters et les dirigeants.

Mais surtout, c’est mener des projets réalisables sur plusieurs années, les évaluer et persévérer. Tout ne se réalise pas sur une année, le but est de prévoir sur du long terme.

Notre conviction est que la passion ne doit pas l’emporter sur la raison. La bonne gestion du club depuis sa professionnalisation est notre fierté. Les fondations sont solides et la progression de notre budget se fait par étapes pour ne pas fragiliser l’équilibre financier.

Gagner

Gagner, c’est tirer les avantages de tous les efforts fournis. Et ça, chez tous les membres du club.

Pour les joueurs, c’est la victoire face aux autres équipes, la récompense d’un travail intense, d’une persévérance, d’une remise en question constante. Sur le terrain, il est évident que toute cette «envie» de résultats se fait en respectant les règles, les adversaires et les arbitres.

Pour les supporters, c’est la magie de pouvoir assister à ces spectacles faits de contrôle, de finesse et de suspens. Et pour le staff, la satisfaction d’avoir transmis sa connaissance et son énergie pour un résultat qui en vaut la peine.

Remporter des victoires sur le terrain mais aussi en dehors du terrain (développement des partenariats par exemple) sert au quotidien cette ambition de gagner encore et toujours.

Ces valeurs représentent notre état d’esprit et la grande famille qu’est notre club.

Le Basket nous rassemble, nous unit. C’est un ensemble de valeurs fortes, qui se doivent d’être partagées.

 

#23ANSDEPROJETS

Revivez les saisons

À en croire notre récent anniversaire (23 ans de professionnalisme), la JL Bourg est un club jeune et plein d’avenir.

Pourtant c’est bien en 1947, juste après la Seconde Guerre mondiale, que la section basket est créée au sein de l’association de la Jeunesse Laïque. Il faudra attendre une dizaine d’années plus tard (1956) pour que la section remporte son premier titre de champion de l’Ain. Le premier titre national arrive lui, le 30 avril 1961 : La JL devient alors championne de France UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d’Éducation Physique) face à Nantes.

Après 2 saisons convaincantes, la JL Bourg finit par monter en Championnat Fédéral en 1963 (Fédérale II). Ce succès permet au club d’attirer un plus grand nombre d’adeptes et plus de 40 jeunes basketteurs se présentent devant le marché couvert pour participer à « L’école de Basket de la Jeunesse Laïque ». L’année 1965 est marquée par le déménagement du club dans sa nouvelle salle « Charles Robin ». S’en suivent 4 saisons au sein du championnat de Fédéral II devenu « nationale 3 ».

Histoire de la JL

Équipe Sénior de l’époque

C’est finalement en 68/69 que la Jeunesse Laïque de Bourg en Bresse devient Championne de France (N3) face à LEZAT. Cette promotion marquera le club d’une empreinte toute particulière puisque la saison suivante, celle de la découverte de la Nationale 3, sera marquée de réussites individuelles, gages de la qualité de formation du club. En effet, Jean-Luc ROEDIGER intègre l’équipe de France aux côtés d’un certain Alain GILLES pour le tournoi de Madrid en 1970. Daniel COURTINE, jeune basketteur évoluant à la JL intégrera lui l’équipe de France Cadet.

Au fil des années, les entraînements s’intensifient. L’équipe fanion dispose de 4 créneaux d’entraînements et les premiers Américains arrivent à la JL (1973). À cette époque, le basket se modernise et se popularise. La JL en profite pour structurer le club et propose les premiers abonnements pour assister aux matchs au prix de 100 frs à l’époque. Malheureusement pour lui, le club stoppe son ascension en 74 et il redescend en Nationale 3. Pour autant, la JL peut compter sur ses grands joueurs formés aux clubs comme ROEDIGER, COURTINE et à présent Thierry MAITREJEAN véritable espoir du basket Français. Toujours sous la houlette de Jean GROLET, inépuisable entraineur de l’équipe sénior, les Bressans remportent une nouvelle fois le titre de champion de France (N3).

Cette remontée en Nationale 2 permet au club bressan de jouer contre des équipes qui nous sont à présent familières : JA Vichy, CSP Limoges, Chorale de Roanne, JDA Dijon, etc. Une saison 77-78 qui sera difficile face à si grandes écuries. Elle marquera une nouvelle fois la descente du club au niveau inférieur. La JL Bourg restera plus de 17 ans sans revoir les joutes de la nationale 2.

Entre temps lors de la saison 89-90, le club voit naître le club affaires de la JL Bourg, nommé alors « Bourg Basket Plus ». Cette forme de soutien d’un type nouveau connaît alors un succès considérable. Créé sous l’impulsion du Président Bernard CORON la Jeu veut proposer « PLUS de Résultats, PLUS d’ambiance, PLUS de Spectacle ». Le club voit à présent plus loin et veut retrouver la N2 au plus vite. Pour autant, les Bressans composés de Christian DEVESTEL, Pierre MURTIN ou encore Gérald POULET n’y arrivent pas à l’extérieur et descendent en N4, mais n’y resteront pas longtemps, dès l’année suivante, ils retrouvent la N3.

La JL manque de peu la deuxième montée d’affilée en finissant 3e. Cependant, ils ne ratent pas le coche l’année d’après (1993-94) et accèdent alors à la Nationale 2, la N1 actuelle.

Jean-Luc Tissot

Jean-Luc Tissot

Presque 20 ans après, la JL retrouve donc le plus haut niveau auquel elle a pu participer. C’est avec une équipe devenue mythique composée de noms tels qu’Eric NORDMANN, Jérome MONNET, Xavier BOIVIN, Fabrice SERRANO et un certain Jean-Luc TISSOT

Ce dernier sera justement le capitaine de cette équipe à seulement 21 ans et la mènera jusqu’à une surprenante 3ème place. La saison 1995/1996 sera celle de la montée au niveau supérieur : La N1. Sous l’égide de Franck FOILLERET et Pierre MURTIN à présent entraîneur, les Bressans terminent 1er et finissent champions de nationale 2 !

 

L’année 1996 sera donc marquée par les 1ers pas de la JL Bourg dans le monde professionnel. Encore une fois la JL sera la surprise de la saison. Pourtant promue, la Jeunesse Laïque se positionne 6ème à la fin du championnat. Cette équipe comporte alors un certain Crawford PALMER qui aura fait les beaux jours de la JL avant de s’en aller à L’ASVEL. Véritable révélation de la ProB, il finira sa carrière médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney après avoir été naturalisé Français.

Ses deux saisons suivantes en Pro B sont ponctuées d’une belle 4ème place (98-99) et une 3e place en 97-98. De nouvelles performances qui laisse présager le meilleur pour l’équipe bressane qui parvient à se maintenir au niveau professionnel et même à rivaliser avec le haut de tableau !

Comme le laissait présager ces 3 saisons passées en ProB, le club de la JL Bourg réalise une saison 1999-2000 de rêve. La « JEU » finit 1ère et monte pour la première fois de son histoire en Pro A, l’élite du basket français. Cette réussite coïncide avec l’arrivée de Gérald SIMON (assistant coach) au côté d’Alain THINET (coach) qui restera encore au club de longues années (14 saisons passées sous les couleurs de la JL Bourg !)

Pour sa première saison passée en Pro A (2000-2001), la JL Bourg attend sa 9ème rencontre pour enfin arracher sa première victoire contre Cholet grâce à la doublette Lenzie HOWELL et Corey LOUIS (39 pts à eux deux). Les bressans peuvent compter sur leur salle surchauffée surnommée « Le Hangar » pour décrocher quelques exploits à domicile. C’est notamment l’ogre Lyonnais (ASVEL) qui en fera les frais en finissant sa série de 14 victoires consécutives à Bourg 63-57. La JL finit sa première saison sur un bilan de 13 victoires pour 17 défaites ce qui lui permets de se hisser à la 10ème place du championnat synonyme de maintien.

Sa deuxième saison est l’une des plus dures de son histoire. Cette fois, la Jeu attend la 10e journée pour remporter sa 1re victoire. Pour autant, elle enchaîne 8 défaites d’affilée. À la mi-février, les hommes de Pierre MURTIN sont dans la zone rouge. Il s’agit alors d’une véritable mission impossible. La JL met du cœur à l’ouvrage, mais la récompense tarde à venir. C’est le 16 mars 2002 que l’exploit a lieu, la JL Bourg remporte une victoire précieuse gagnée sur le fil (89-88) contre l’équipe de JD JACKSON (alors encore joueur) & « Neno » ASCERIC qui jouaient alors au Mans.

C’est face à Antibes que la perd quasiment tout espoir de maintien. Après une courte défaite face aux sudistes, la JL a déjà un pied en Pro B. Pour autant, c’est dans une ultime bataille et sur les 4 derniers matchs que la JL a finis par sauver sa place en Pro A !

Fabrice Serrano en Héro

Fabrice Serrano en Héro

Pour sa 3e saison en Pro A (2002-2003) la JL engage un nouvel entraîneur : Patrick MAUCOUVERT. Cette saison voit le retour de Fabrice SERRANO à la JL. Ce début de saison commence plutôt bien pour les Bressans qui restent intraitables à domicile faisant tomber l’ASVEL puis l’ELAN Chalon. La Jeu démarre bien, mais finit mal. La JL Bourg devra cette fois encore batailler comme jamais pour arracher son maintien dans l’élite. Dans un ultime match à Lyon les Bressans s’inclinent face au champion de France en titre. La Jeu devra donc jouer sa place en Pro A contre Besançon pour les « Play Down ». C’est alors l’un des matchs les plus importants de l’histoire du club qui se joue. Face à des Bisontins pleins de courage, la JL en voulait encore plus. C’est dans une ambiance complètement folle (et sûrement la plus folle de l’histoire de la JL) que la Jeu remporte ces Play Down bien poussés par un certain Saddi WASHINGTON arrivé en cours de saison…

La saison 2003-2004 est du même acabit que les précédentes. Malgré tout, cette saison laisse un souvenir impérissable pour chaque supporter bressan. Cette saison rime en effet avec les arrivées d’un certain Branko SINDJELIC et Tarik KIRKSAY… Deux joueurs emblématiques du club qui marquèrent le club de leur empreinte grâce à leur charisme et talent. La JEU finira 15e du championnat.

L’arrivée de Frédéric SARRE aux commandes de la JL marque une nouvelle ère pour le club de la JL. Ce sont en effet deux saisons exceptionnelles qu’effectuera le coach limougeaud au sein de la JL Bourg. Sa première saison (2004-2005) est la saison des « Premières ». 1re victoire de la JL face à l’ogre béarnais dont Fred Sarre était l’ancien entraineur. 1re qualification aux playoffs à la suite d’une saison complètement folle. La JL Bourg considérée comme l’un des petits poucet (avec l’un des plus faibles budgets de Pro A) du championnat est finalement la surprise de l’année.

 

Fred Sarre

Fred Sarre

Avec un effectif que l’on connaît maintenant comme l’un des plus impressionnants de l’histoire du club (Andrew Hunter, Curtis Bob, Jérome Schmitt, Ken Johnson, Steeve Essart, Branko Sindjelic, Philippe Haquet, Slobodan Savovic, Noël Nijean) la JL Bourg réalise quelques exploits de premiers choix. Ces victoires contre le SLUC Nancy (71-66) et contre Strasbourg (85-79) en sont les exemples même.

À la fin de la saison, la JL termine 11e et se qualifie ainsi pour les 1ers playoffs de son histoire. La JL sera éliminée au 1er tour contre l’ELAN Béarnais en deux matchs.

Pour sa deuxième saison aux commandes du navire bressan, Fred SARRE offre à la JL la plus belle performance de l’histoire du club. Avec un effectif renouvelé à 50% la JL parvient à enchaîner les exploits. À tel point qu’après 4 journées de championnat la JL se retrouve seule 1ère au classement avec un début en fanfare (4

Article du Progrès à l'époque

Article du Progrès à l’époque

victoires). Cette réussite coïncide avec la confirmation de Jérome SCHMITT, alors joueurs de l’équipe de France et médaillé de Bronze aux JO. Avec un bilan de 12 victoires pour 6 défaites à la mi-saison, la JL se qualifie pour la 1ère fois de son histoire à la semaine des AS se déroulant alors à Dijon (tournoi regroupant les 8 meilleurs équipes du championnat). L’exploit ne s’arrête pas là… En effet, la JL prend sa revanche de l’année dernière en éliminant Pau-Orthez après prolongation (89-80) en 1/4 de finale. C’est ensuite le SLUC Nancy qui tombera sous les tirs de la JEU, cette fois ci ce n’est pas moins de 2 prolongations qu’il aura fallu pour départager les 2 équipes ! La JL se qualifie donc en finale des AS et jouera contre Le Mans. L’énergie et l’envie déployée les jours précédents ont laissé des traces et ne donnent pas l’occasion aux bressans de faire mieux. Pour autant, la déception laisse vite place à la fierté de ce parcours complètement fou réalisé par les hommes de F.Sarre.

La reprise du championnat est très dure. Tous les supporters bressans présents ce jours là se rappelleront du tir de M.DIOUMASSI qui crucifia la JL au buzzer après un match quasi parfait des Bressans qui ont relâchés un chouia trop tôt.

La deuxième partie de saison est beaucoup plus compliqué pour les bressans (3 V – 11 D) qui finiront finalement à la 13e place, synonyme une fois encore de qualification en Play-Off. Comble du sort c’est une nouvelle fois contre Le Mans que la JL effectuera ce 1er tour des Playoffs. La JL parvient alors à créer l’exploit à domicile en s’imposant à l’aller. Malheureusement trop courte à l’extérieur la JL sort avec les honneurs après la 1ère victoire en PlayOffs de son histoire.

Après cette fabuleuse épopée réalisée pour les Bressans la saison précédente, la JL s’effondre la saison suivante.

Pourtant, l’arrivée du « Meilleur Coach » de Pro B laissait plein d’espérance aux fans pour réaliser une nouvelle saison pleine de surprise. Les deux « Bosman » de la JL étaient encore là (Sindjelic & Savovic) et comme un signe, la JL commence la saison par une 1re lourde défaite face au promu (Orléans – 48-77).

Début novembre, les joueurs de la JL sont pourtant encore dans le coup avec un bilan équilibré (4v/4d). C’est ensuite le début d’une douloureuse période pour les supporters bressans. Entre le mois de novembre et la fin de saison, la JL ne gagne que 3 petits matchs. À la mi-saison, les dirigeants avaient pourtant pris la décision de limoger le coach et remanier l’effectif avec l’arrivée de Neno ASCERIC, mais cette fois en tant que coach. Les arrivées de Silas MILLS et Marko SAMANIC n’y changeront rien. La JL vit une saison cauchemardesque et finit avant-dernière. Après une saison de rêve, la JL repart en Pro B la saison suivante. Terrible désillusion pour le club bressan qui vit cette saison comme un échec, qui deviendra une leçon pour les années suivantes.

 

La saison 2007-2008 est marquée par l’arrivée de Jean-Michel SÉNÉGAL aux commandes du roster burgien. Une année spectaculaire qui fait du bien au public bressan après cette terrible saison 2006-2007. Alley-Hoop, 3pts, Dunk, la JL vit par son attaque, mais meurt aussi par cette dernière. Cette saison-là, la JL héberge une petite pépite avec Kareem REID, une superstar de Rucker Park, qui fera le show toute la saison. Il voulait finir la saison meilleur passeur, c’est chose faite à présent. Il se permet même de battre plusieurs records d’équipe avec notamment 12 pd en un seul match. Une saison quasiment parfaite pour les Bressans qui parviennent presque à arracher la remontée directe. À 2 journées de la fin du championnat, la JL a son destin entre ses mains. Si elle gagne ses matchs contre le PB86 (Poitiers) et Limoges, la JL se placera bien pour la remontée directe. Pour autant, c’est un match de très haut niveau contre Poitiers qui inverse la vapeur (100-104).

La JL devra donc batailler jusqu’au bout pour arracher son ticket pour la Pro A. En demi-finale, la Jeu joue dore et déjà sa place en Pro A puisqu’elle n’est plus qu’à 2 matchs de la remontée. La JL remporte la 1re manche à domicile, mais s’incline à St Éloi. Au bout d’un match spectaculaire c’est le PB 86 qui ramène la feuille (86-92) avec un Tommy GUNN de folie (31 d’éval et 27 pts).

La saison suivante (2008-2009) commence de la meilleure des manières. Avec 7 victoires d’affilée en autant de matchs joués, la JL se positionne bien dans la course à la remontée. Malheureusement, les 3 défaites de rangs contre Clermont, Limoges et Aix seront de trop pour espérer accrocher la 1re place du championnat (la JL finit 3e). La JL finit 3e et doit gagner les Playoffs pour une nouvelle fois chercher son ticket pour la Pro A. En quart de Finale, la JL Bourg dispose facilement de Charleville-Mézières… Elle retrouve alors sa bête noire : Poitiers en demi-finale. Une nouvelle fois, la JL s’incline en 3 matchs malgré un très bon Justin INGRAM.

Les saisons en Pro B commencent alors à s’enchainer et la JL s’embourbe alors de plus en plus dans le classement. Après 3 saisons en Pro B, la JL enregistre son pire classement avec une petite 5e place et ensuite une 11e place en 2010/2011 (puis une 9e place en 2011/2012).

Voilà alors 2 ans que la JL n’a pas vu les Playoffs… C’est alors le retour du duo emblématique de la JL : F.Sarre & G.Simon (qui avaient mené l’épopée bressane en 2006) qui lui redonna la possibilité de les jouer les 1ers rôles en Pro B.

L’année 2012/2013 coïncide avec les arrivées de joueurs emblématiques de la JL comme P.BRAUD. Cette saison là, la JL finit 8e et hérite donc de l’ogre béarnais qui a surclassé le championnat. La Jeu ne fait pas le poids et s’incline en deux manches.

Cette saison, la JL a de grosses ambitions et avec un effectif remodelé à près de 80% la Jeu cale au démarrage. En effet, les grosses ambitions laissent place à une petite désillusion avec 4 défaites en 5 matchs de championnat.

Pour autant, la mayonnaise commence à prendre entre les joueurs. Après 3 défaites de rang, la JL inverse la tendance en gagnant 9 de ses 10 matchs suivants. À la mi-saison, les hommes de Fred Sarre ont un bilan de 14 victoires pour 7 défaites. À cette période, les Bressans se séparent de John OFEOGBU décevant à l’intérieur et le remplace par un certain Devin BOOKER tout juste coupé par Nancy en Pro A. Cette arrivée est prépondérante pour la JL puisque ce jeune Américain deviendra la 2e meilleure évaluation (15,2) derrière OD BASSETT. Associée à cette arrivée de D.BOOKER la JL concrétise un projet vieux de presque 20 ans avec l’inauguration de sa nouvelle salle : Ekinox. Une salle de 3500 places, high-tech avec des prestations de haut vol pour ses joueurs et supporters. Toutes les conditions sont là pour la JL afin de retrouver enfin la Pro A après 7 ans de disette.

Devin BOOKER vs Zach PEACOCK ©Jacques Cormarèche

Devin BOOKER vs Zach PEACOCK ©Jacques Cormarèche

L’équipe se positionne alors comme un sérieux prétendant à la montée face au SOMB qui réalise une saison quasiment parfaite avec un certain Zachery PEACOCK qui sera élu MVP du championnat en fin de saison. À 11 journées de la fin du championnat, le duel entre la JL et Boulogne est soldé par une victoire des Bressans à domicile en récupérant le point-average. La JL se positionne alors 1re. Malheureusement, une semaine après, la JL perd un match capital face à Saint Quentin. Sur une action litigieuse où un panier au buzzer d’Alexis TANGHE aurait dû être accepté, la JL s’incline et redonne l’avantage au SOMB dans la course à la Pro A. Derrière cette terrible désillusion, la JL perd de nouveau par 2 fois (Boulazac & Fos Provence).La défaite face à St Quentin est celle de trop. La JL finit 2e derrière Boulogne sur Mer à une petite victoire des nordistes.

Pour autant, à l’arrivée des PlayOffs la JL a trouvé sa vitesse de croisière…elle en est à 8 victoires d’affilée et a l’avantage du terrain sur tous ces adversaires. La Jeu finira avec 11 victoires d’affilée en éliminant le HTV (Hyères Toulon) en 2 manches et en gagnant contre Evreux à Ekinox. Transformée en véritable chaudron, la salle de la JL Bourg est à guichet fermé pour tous ses matchs et se pare de rouge et blanc avec un public complètement dingue ! L’engouement est énorme derrière les rouges et blancs. La JL parvient à rejoindre la finale des PlayOffs et comme si l’histoire était écrite depuis le début… Elle retrouve l’équipe de Poitiers, bête noire de la JL qui l’a déjà privé de deux montées.

Célébration de la victoire de la JL ©Jacques Cormarèche

Célébration de la victoire de la JL ©Jacques Cormarèche

L’engouement derrière l’équipe est fantastique, en 2 minutes d’ouverture de la billetterie en ligne, Ekinox était plein. Plus de 1500 personnes sont laissées sur le carreau et se sont retrouvées devant un écran géant à quelques mètres de la salle. La JL gagne la première manche face à Poitiers 81-72 devant les caméras de télévision de Canal+. Le match retour aura lieu à Poitiers. Cette fois-ci il n’y aura pas de désillusion face à Poitiers. Les hommes de Fred Sarre font le job en réalisant un match quasi parfait (65-73). Comme un signe, Devin BOOKER arrivé en milieu de saison est élu meilleur joueur de la finale. La célébration est à la hauteur de l’attente des supporters pour remonter en Pro A (7 ans) et la ville fête ses héros plusieurs jours durant. La JL Bourg est enfin de retour en Pro A.

Après cette magnifique ascension en Pro A, la JL Bourg décide de repartir sur une base solide de joueurs ayant participé à la montée. 80% de l’effectif est renouvelé, DARNAUZAN, BOOKER, BASSETT, FLOWERS, CORRE, YANGO, SANCHEZ, BRAUD restent à Bourg pour accrocher le maintien. À ces « anciens » joueurs s’ajoutent deux recrues US : Steven SMITH et Chris ROBERTS.

L’année commence déjà très mal. En effet, le meneur emblématique et capitaine de la JL (Simon DARNAUZAN) se fracture le doigt avant même le début de la saison. Il restera écarté du groupe de nombreux mois avant son retour. C’est ensuite le guerrier Kevin CORRE qui subit une opération du genou suite à une calcification… Les blessures suivront la JL toute la saison avec une tendinite chronique pour G.YANGO, un nez cassé pour D.BOOKER, un problème de genou récurrent pour C.ROBERTS etc…

Avant même le début de la saison la JL compte 2 blessés et n’a pas toutes les armes en main pour batailler face aux cylindrées de la Pro A. Pourtant, après 4 matchs la JL est dans le coup avec 2 victoires pour 2 défaites. Malheureusement, l’enchaînement des matchs associés aux nombreuses blessures portent préjudice aux Bressans qui encaissent après coup un terrible enchainement de 14 défaites consécutives.

L’entraîneur mythique de la JL Frédéric SARRE décide de lui-même de rendre le tablier pour donner une ultime chance aux Bressans de se maintenir. Ce dernier se retire du coaching après une magnifique carrière et devient le responsable du développement sportif du club. C’est un autre homme de la JL Bourg, Jean-Luc TISSOT qui se voit confier la difficile mission de sauver le club.

Son arrivée coïncide quasiment avec le départ d’OD BASSETT. L’un des meilleurs joueurs de la JL quitte le navire pour rejoindre sa famille aux USA. C’est le feu follet J.THEODORE qui le remplacera avec brio. Les hommes de J-L TISSOT arriveront à prendre 7 de leurs 17 matchs. La Jeu n’est jamais loin dans ces défaites à quelques rares exceptions et perd un match à Dijon après 3 prolongations qui aurait pu lui offrir le maintien.

Finalement, la JL échoue à une petite défaite du maintien malgré une saison où le sort s’est acharné sur les Bressans. La JEU redescend avec le champion de Pro en titre : Boulogne-sur-Mer.

Une saison où le public n’aura pourtant jamais rien lâché. Avec un taux de remplissage à 100%, les supporters bressans ont toujours été solidaires et derrière leurs joueurs.

Organigramme

Dirigeants

Julien DESBOTTES
Président du Club
Didier LAMY
Président du Club Affaires BB+ et du Conseil de Surveillance

Staff Sportif

Frédéric SARRE
Directeur Sportif
Savo VUCEVIC
Coach Pro
Gérald SIMON
Assistant Coach Pro
Slobodan SAVOVIC
Coach
Guillaume VORS
Directeur du centre de formation
Pierre MURTIN
Entraîneur
Fabrice SERRANO
Préparateur Physique Pro & Entraîneur Espoirs
Nicolas CROISY
Coach Cadets

Staff Administratif

Fabrice PACQUELET
Directeur
Loïc MICHEL
Directeur Marketing-Communication
Sébastien MAZUIR
Responsable Commercial
Florian BOISSOT
Commercial
Romain BENAUD
Responsable Boutique
Arafat GORRAB
Responsable Logistique
Sophie DUFOUR
Responsable Evénementiel
Caroline LACOUR
Responsable Billetterie
Alicia JACQUEMOT
Assistante RH
Eléa GIRARDON
Assistante Communication
Manon FONTAINE
Assistante Communication

Staff Médical

Jean-Paul DEVAUX
Médecin
Zlatan HADZISMAJLOVIC
Kiné
Thomas FAIVRE
Kiné