Jesse, pour quelles raisons as-tu décidé de quitter la JL un an avant la fin de ton contrat ?
La principale raison est la possibilité qui m’est offerte d’être meneur titulaire et d’avoir les clefs d’une équipe de ProB. C’était une occasion à saisir, avec en plus un retour dans ma région d’origine, dans un club que je connais pour y avoir déjà joué. En plus, j’ai ressenti un bon feeling avec Laurent Pluvy.
J’aurai des responsabilités et un nouveau challenge à relever, même si les ambitions de St Vallier ne sont certes pas les mêmes que celles de la JL.

Pourtant, il y a quelques semaines, tu indiquais dans le journal Voix de l’Ain vouloir continuer à t’impliquer dans le projet du club. Qu’est-ce qui a provoqué ce changement ?
C’est un choix de terrain, lié à une opportunité qui s’est présentée. Je prenais moins de plaisir en étant remplaçant. Je souhaite pouvoir m’épanouir. A 28 ans, il est temps pour moi d’avoir des responsabilités.

Quel bilan tires-tu de la saison qui vient de se terminer ?
C’est une saison moyenne par rapport à l’objectif qu’on s’était fixé et à notre effectif. Le point positif c’est que nous avons obtenu la qualification aux play-offs et sauvé l’essentiel. C’était très agréable de gouter à nouveau à ces matchs de play-offs avec une très belle ambiance lors de la réception de Pau pour le match 2. C’est pour çà qu’on s’entraine dur.

Selon toi, qu’est-ce qui peut expliquer les écarts de performance entre les matchs à domicile et à l’extérieur ?
A l’extérieur, nous n’étions pas assez durs collectivement. Dès qu’on était dans la difficulté, on partageait moins le ballon et on avait tendance à chercher des solutions individuelles.

Que penses-tu de l’épilogue : Pau, 1er de la saison régulière, et Antibes champion qui rejoignent la pro A ?
Pour moi, c’est logique : Pau était une équipe dominante, invaincue sur son terrain. L’effectif était très cohérent.
On a fait 2 bons matchs contre Antibes. C’était une équipe solide, même dans les rotations avec 10 joueurs interchangeables. Lorsqu’on les a battus à domicile, j’ai senti qu’ils revenaient à un très bon niveau après une période difficile. Je ne suis donc pas étonné qu’ils soient champions.

Que retiens-tu de tes 4 années passées à la JL Bourg ?
Pleins de choses :

  • la JL est un grand club, bien organisé et très professionnel.
  • j’ai vécu de très bons moments avec de grandes soirées de basket
  • j’ai rencontré des coéquipiers qui sont devenus des amis : Charles-Henri Bronchard, Jérôme Sanchez, par exemple
  • cette relation particulière et forte qui s’est créée au fil des 4 saisons avec les partenaires, les supporters, la ville.
  • la proximité avec le staff médical (Kinés, médecin, podologue) et leurs compétences.

Que faut-il te souhaiter pour l’avenir ?
De conserver une bonne santé et de m’épanouir sportivement.

Et toi, que souhaites-tu aux bressans ? Un message particulier ?
Un grand merci à tous ceux qui m’ont soutenu, qui m’ont encouragé et qui ont cru en moi : dirigeants, partenaires, supporters et amis. J’étais devenu un citoyen de Bourg. Je vais pouvoir revenir pour jouer au basket mais aussi dans un cadre amical puisque je ne serai pas très loin. C’est toujours difficile de partir mais c’est la carrière d’un sportif.
Je souhaite à JL Bourg d’atteindre son objectif et de remonter en ProA pour profiter de sa nouvelle salle.