Malgré les arguments développés par le club, la commission a débouté la JL et validé le résultat du match, 76/74 en faveur de l’OLB. Les dirigeants de la JL et leur conseil ont décidé de ne pas faire appel de la décision, tant il semble acquis que les instances ne sont pas prêtes à se remettre en cause et reconnaitre leurs erreurs. Bien sûr, les erreurs font partie du jeu mais elles doivent être acceptées de tous les acteurs du jeu, officiels compris.

Ce qui est singulier dans ce dossier, c’est que les 3 arbitres avait pris la bonne décision sur l’action, comme souvent d’ailleurs, et que c’est le coach de l’OLB qui a modifié leur perception initiale et les a conduits à inverser leur décision, donc à se tromper. Les images, qui ne sont pas recevables par la Commission, le prouvent sans contestation possible. Faut-il comprendre que les coachs peuvent maintenant prendre part aux décisions d’arbitrage ?

D’autre part, dans le cadre d’une réclamation, tous les officiels, soit 9 personnes sur cette rencontre, sont amenés à faire un rapport individuel sur les faits ayant conduits au dépôt de la réclamation. La lecture des différents rapports laisse pour le moins perplexe sur leur objectivité et leur indépendance : tous indiquent que le ballon a touché le cercle avant que le défenseur d’Orléans, le n°23, n’intervienne pour le chasser.
Or, nous seulement le ballon n’a pas touché le cercle mais c’est le joueur n°9, Raposo, qui est intervenu sur le ballon et non le 23 ! Les officiels auraient donc tous vu clairement le ballon toucher le cercle mais se seraient tous trompés sur le joueur concerné : chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite, c’est totalement invraisemblable. Le mode de traitement des réclamations doit-il évoluer pour éviter de telles situations ?

Toujours est-il que ce match est perdu pour la JL alors qu’on peut légitimement se demander quel aurait été le résultat si le panier avait justement été accordé. Donner le match à rejouer aurait permis aux 2 équipes de défendre équitablement leur chance. Que faut-il pour qu’une réclamation justifiée soit entendue ?