mar 30 avril 2019

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À seulement 4 rencontres de la fin de la saison régulière, Frédéric Sarre, le directeur sportif, revient sur quelques points essentiels du projet du club et répond également aux interrogations le concernant, quant au projet de reprise du CSP Limoges.

 

La 30ème journée de Jeep®Elite s’est jouée samedi dernier. Il n’en reste que 4 avant la fin de la saison régulière. Qu’est-ce qu’il reste à faire pour atteindre l’objectif Playoffs ? 

Oui, il reste toujours quelque chose à faire, dans le sens où mathématiquement tout est possible. Bien évidemment, il nous reste 4 rencontres à jouer, il serait le bienvenu d’en gagner au minimum 3 pour donner une chance absolue à notre club et notre équipe d’accéder à ces Playoffs, qui sont en effet, un vrai objectif. L’année dernière on est restés à la 9ème place, donc une évolution du club serait de les jouer cette saison. Maintenant, certes on a encore une partie de notre destin en main, mais ça serait bien que d’autres équipes nous aident à l’atteindre. Donc si on avait un petit coup de pouce du destin, ça serait parfait !

 

On sait déjà que Maxime Courby a re signé pour 2 ans à la JL Bourg et que d’autres joueurs sont encore en contrat avec le club pour une ou plusieurs saisons. La vision de pérenniser le club via la stabilisation des membres de l’équipe est-elle toujours la même ?

Oui, on pense que c’est une caractéristique fondamentale à apporter à chaque équipe pour avoir une continuité dans l’amélioration. C’est à dire que changer pour changer, ça ne sert à rien, à partir du moment où on a des joueurs qui donnent satisfaction, qui sont impliqués dans le projet et qui ont une capacité à apporter encore quelque chose. Le premier recrutement doit se faire chez nous avant d’aller voir à l’extérieur. Cette idée de proposer des contrats à des joueurs qui sont, par exemple en fin de contrat chez nous, c’est intéressant. Il y a des joueurs qui ont des contrats avec des closes particulières et qui sont en capacité de se libérer, après à nous de faire le nécessaire pour les motiver à rester. Je pense que c’est une des caractéristiques fortes de notre club d’avoir été capables sur les saisons précédentes d’optimiser la structure de l’équipe avec au moins 50% de constants. Donc c’est sûr que ça va continuer à être un axe de réflexion, après on reste aussi dépendant du marché et de ce qu’il va se passer.

 

Cette pérennisation passe également par la formation des jeunes, notamment avec l’école des meneurs. Justement, peux-tu nous décrire cette saison avec l’EMA ? Qu’avez-vous changé ou amélioré ?

Depuis le début de cette mise en place de l’EMA, cette année est peut-être l’année qui a été la plus compliquée, par rapport à des programmes, des entraînements, des matchs pros qui sont tombés… Mais bon, en fin de compte, on a réussi à maintenir les créneaux que l’on fait auprès de la JL amateur et du centre de formation. Je crois qu’il est nécessaire qu’après une première période de lancement de cette école, on poursuive la réflexion pour continuer à l’améliorer. Dès l’année prochaine, avec le staff dans son ensemble, il faut qu’on se projette dans quelque chose pour continuer à donner une vraie dynamique et une vraie dimension à cette école des meneurs.

 

La presse parle de toi ces derniers temps. En effet, Céline Forte travaille sur son projet de reprise du club du CSP Limoges et elle a confié qu’elle souhaitait t’intégrer dans ce projet en tant que directeur sportif. Pourrais-tu nous en dire plus là-dessus ?  

Oui, j’ai eu un contact avec Céline Forte, mais je n’ai pas donné suite à cette sollicitation du CSP Limoges. Donc, je serai encore engagé auprès de la JL la saison prochaine. Il y a encore une multitude de choses à faire ici, pour continuer de participer à ce projet de club. J’ai aussi à achever un certain nombre de dossier. Je pense que c’est professionnellement mon « devoir » aussi que de rester ici. Je dis « mon devoir » par rapport à ce que le club, le président, ont fait pour moi quand j’ai basculé de coach à directeur sportif. Je ne me vois pas abandonner le navire.

 

©Christelle Gouttefarde

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