Photo : Christelle Gouttefarde

PARTIE 5

La Pro A, on est là !

Youssou Ndoye et Max Courby, fidèles pour la montée

En Pro A, désormais la JL Bourg espère bien s’y installer durablement. Si erreurs il y a pu avoir dans le passer, le club va changer son fusil d’épaule avec une stratégie différente de celle de la saison 2014/2015. Cette première saison doit être une transition vers l’objectif de stabilité et de pérennisation dans l’Elite. Philippe Braud, qui aura rendu beaucoup de service à l’équipe va céder sa place de capitaine en partant finir sa carrière avec un dernier challenge à Nancy. Le staff va décider de conserver les éléments majeurs de son groupe. Le but est de conserver l’axe 1-4-5 qui a fait tant de mal en Pro B. Garrett Sim étant sous contrat, il faut prolonger le MVP de deuxième division Zack Peacock et son compère dans la peinture Youssou Ndoye. Ce qui sera chose faite quelques semaines après le titre puisque le premier prolonge pour un minimum d’une année alors que son second se lie avec la Jeu pour deux saisons. Meilleur artilleur de l’antichambre, Max Courby reste également fidèle au club pour deux années supplémentaires, lui qui est arrivé en même temps que Peacock dans le groupe. Enfin, les deux derniers à poursuivre l’aventure sont Mérédis Houmounou et Thibault Desseignet, encore sous contrat. En complément de ses hommes forts, Bourg semble bel et bien vouloir ajouter des plus-values comptant plus d’expérience. Mathieu Wojciechowski et Kevin Dinal ont un peu l’expérience de l’élite française et cherchent à se faire une place dans un groupe. Lance Jeter est lui un meneur tanké, spécialiste des tirs au buzzer, complémentaire de Sim, qui va découvrir un nouveau championnat suite à deux années de folie aux Pays-Bas. Gilvydas Biruta jouera le rôle de l’intérieur de devoir, aux mains d’or et à l’agressivité débordante sur le terrain. Enfin, Chase Simon sera le titulaire du poste 3 afin d’aborder sa percussion.

Les Bressans semblent parés à leur retour en première division avec une présaison sans aucun couac et un premier Ain Star Game en poche. Pour la vraie entrée en matière à Nanterre, les Rouge et Blanc s’inclinent de six points, mais s’élancent ensuite avec trois victoires contre Le Portel, Antibes ainsi qu’à Dijon. Un premier succès si rapide à l’extérieur qui met en confiance la formation qui va se payer Monaco à Ekinox.

Puis ce seront au tour des voisins chalonnais et villeurbannais sur leur parquet ! Oui, pour la première fois de son histoire, la JL Bourg va connaitre le goût de la victoire en terre lyonnaise au terme d’un match fou alors qu’à la pause, le retard était de treize longueurs (87-83).

Une semaine plus tard, c’est Strasbourg qui va passer à la casse dans un nouveau scénario exceptionnel. Peut-être un des plus fous vécut cette saison avec le fameux tir du milieu de terrain de Boris Diaw, mais cette fois-ci, au profit des Burgiens. Juste avant Noël, la SIG de Zack Wright semble venir à Ekinox avec l’envie d’écraser le promu, en témoigne le score à la pause (26-44). Une nouvelle fois malmenés et avec la perte pour toute la saison de Gilvydas Biruta, les planètes ne semblent pas bien alignées. Et pourtant, avec un troisième quart-temps de folie remporté 31 à 16 suivi d’une fin hitchcockienne où Garrett Sim vient rater son second lancer franc pour prendre son propre rebond et finalement faire arracher la prolongation à Chase Simon, la Jeu va décrocher son huitième succès en quatorze rencontres.

Garrett Sim après le panier fou contre la SIG

Le début d’année va se montrer tout aussi prolifique avec des succès contre le Toulon, Reims, Dunkerque et Levallois. Une dernière belle éclaircie pour une JL Bourg qui ne semble plus surprendre grand monde. Il faut dire que l’équipe a souvent été réduite avec les blessures. Antoine Mendy n’avait en effet pu faire qu’une courte entrevue avec sa blessure à Villeurbanne. Abdel Kader Sylla a rejoint le groupe en janvier pour apporter plus de densité entre les blessures de Wojcie, Houmounou et Dinal. Tous ces petits bobos ont fini par peser lors de l’après Leaders Cup (lourde défaite 93 à 66 contre Monaco). Avec neuf revers en quatorze rencontres et le pneumothorax qui a réduit les performances de celui qui terminera MVP du championnat, la Jeu va finir aux portes des Playoffs avec un bilan équilibré (17v-17d).

Le club avait pourtant essayé de mettre un peu de sang neuf pour les quatorze dernières journées avec l’arrivée d’un scoreur, Trey Lewis. Ce choix a mis sur la touche Lance Jeter et ne s’est, au final, pas avéré comme être la solution attendue. L’arrière a pourtant réalisé de gros cartons avec notamment le record de points (37) contre Chalon sur Saône ou sa pointe à 31 qui avait cassé les plans du Mans (92-91).

En tout cas, tout le monde n’aurait pas signé pour voir la JL Bourg tranquillement conclure son exercice. Il faut dire que jamais la JL n’a été inquiétée d’une relégation. Les plans sont donc remis à la saison suivante. Toujours avec Garrett Sim qui a prolongé en mars pour deux années et un double MVP,  Zack Peacock (19,3 points, 6,1 rebonds pour 20,3 d’évaluation), qui lui aussi fait preuve de fidélité avec l’entité burgienne. Soulignons que de nos jours, il est rare de voir des joueurs étrangers faire preuve d’autant d’amour pour un maillot, et ce, malgré leurs grosses performances qui pourraient leur offrir de meilleures perspectives.

Zack Peacock MVP du championnat 2017-2018

La belle épopée

Ces possibilités de prolongations sont bien évidemment liées à la structuration du club qui fait du bruit en France. Le quatuor Julien Desbottes, Fabrice Pacquelet, Fred Sarre et Savo Vucevic construisent pour l’avenir et l’intérêt du club, qu’ils aimeraient voir gravir un nouvel échelon avec un titre. Du côté du centre de formation, le travail de Jean-Luc Tissot et Pierre Murtin commence aussi à payer comme nous allons le voir lors de cette saison 2018/2019. Le Pro A devient alors la Jeep® Elite et Boban Savovic fait son retour à Bourg avec une place de second assistant.

Toujours avec stabilité, la Jeu va tenter de prendre un virage un peu plus jeune avec les arrivées de Bathiste Tchouaffé, Arthur Rozenfeld pour remplacer Houmounou et Desseignet notamment, ou encore le jeune prodige Malcolm Cazalon. Deux autres paris sont faits avec Daniel Dixon et Kerem Kanter alors que le dunker de folie, LaMonter Ulmer, n’est pas une surprise, lui qui sort d’une fin de saison en trombe avec Châlons-Reims.

Très vite, le rookie Daniel Dixon va s’avérer ne pas être le bon choix pour l’équipe et le staff va sauter sur l’occasion de pouvoir signer Zack Wright qui, de son côté, est un expérimenté du championnat, une valeur sûre. Le début de la saison régulière semble être un copier-coller de la dernière épopée avec trois victoires en cinq rencontres. Reste tout de même des lacunes dans la peinture avec un duo Peacock-Ndoye plus attendu et moins surprenant pour les adversaires cette saison. L’adaptation de Kerem Kanter au système burgien n’est pas totale et après sept victoires en douze journées, le club se sépare de lui. Fréjus Zerbo est le premier à signer avant qu’après une nouvelle victoire burgienne à Gravelines, le plus polyvalent Mike Moser ne pose ses valises en Bresse. Pour terminer la phase aller, les succès contre Monaco et le champion de France en titre Le Mans viennent valider une nouvelle qualification pour la Leaders Cup. Le déplacement à Strasbourg se conclut lui par une défaite qui qualifie le club alsacien pour la compétition de la mi-saison.
Avant de rejoindre Marne-la-Vallée, la Jeu connait un petit coup de mou en chutant contre le promu fosséen à la maison ainsi qu’à Cholet. Cette petite parenthèse enchantée va pouvoir soulager un peu le groupe.

Les Bressans à la Leaders Cup 2019

Pourtant, après le leader monégasque lors de l’édition 2018, la Jeu n’hérite pas du meilleur des tirages avec cette fois-ci, le leader villeurbannais. Ce derby s’annonce donc compliquer pour une JL qui avait subi la loi du voisin à l’Astroballe lors de la phase aller (66-81). Mais la magie de Disney semble faire son effet. La troupe de Zvezdan Mitrovic, ancien coach monégasque qui a remporté les trois dernières éditions avec le club du Rocher, est malmenée durant le premier quart par celle de son compatriote, Savo Vučević. La Jeu va faire la course en tête durant toute la rencontre et résister jusqu’au bout du bout pour s’imposer d’une courte tête (86-88). La surprise est là et semble bien se généraliser dans l’ensemble des quarts de finale. Pour la Jeu, la prochaine étape sera donc aussi face à une autre surprise, celle de Levallois.

Il y en a bien un qui veut aller au bout, c’est Zack Peacock. Le capitaine et MVP en titre qui vit une première partie de saison compliquée à sortie une première grosse performance contre Villeurbanne (23 points, 3 rebonds et 6 passes pour 27 d’évaluation). Il compte bien remettre cela contre les Franciliens. La Jeu domine largement la première mi-temps avec un écart variant entre dix et vingt longueurs. Cette avance, elle va être conservée durant même trente-huit minutes. Levallois, va en effet tenter un dernier coup en revenant à six longueurs à une minute du terme. Encore une fois, le capitaine va porter l’équipe (25 points, 10 rebonds pour 33 d’évaluation) avec LaMonte Ulmer (20 points) pour sa deuxième finale dans la compétition de mi-saison (86-79).
La belle histoire, douze ans après, peut-elle désormais se conclure de la meilleure des manières. En tout cas, la troupe bressane n’aura pas les mêmes cartes en main que la SIG et après déjà deux matchs dans les jambes, il va falloir se surpasser pour terminer en beauté. Disons-le, capitaine Zack a encore été exceptionnel (28 points pour 26 d’évaluation). La JL aussi, prenant les rênes de la rencontre à la pause (50-42). Mais le retour du vestiaire ne va pas être dans la continuité et l’adresse folle de Jarrell Eddie va finir par user les Bressans. Encore dans le coup à la fin et avec une possession pour recoller, le manque de lucidité va coûter le titre à la Jeu. Le résultat final est des plus rageants (97-98). C’est peut-être même le pire des scores. Le premier gros titre ne sera alors pas pour cette fois. Mais à l’avenir, il n’en restera qu’une étape vers un succès !

Pour vous remémorer les moments de cette épopée, retrouvez le reportage en vidéo ci-dessous.

Le retour à la compétition se veut être sur la lancée de cette coupe pour le staff burgien. En battant une équipe de Dijon qui va connaitre ensuite deux défaites en treize journées pour terminer son championnat (90-88), les Bressans se replacent dans le top 8. Mais ils savent aussi qu’ils ne pourront pas compter sur Zeko Wright pour les prochaines semaines, lui qui s’est blessé durant la Leaders Cup. La recherche d’un remplaçant est dans les plans. En attendant, il va falloir faire avec. Alors pour la suite, deux déplacements se profilent à Antibes et Levallois. Chez la lanterne rouge, les Burgiens vont subir la défaite qui va leur coûter cher en fin de saison ! Ils se rattrapent chez les Franciliens, mais viennent à s’enchainer les deux têtes de séries villeurbannaises et Monégaques. Deux nouveaux revers qui vont éjecter la Jeu à la dixième place. Seulement, à Monaco, Rob Gray a rejoint la troupe pour tenter de finir en trombe. Trois victoires successives à Chalon sur Saône, face à Strasbourg et à Pau vont relancer la machine. Surtout que les deux dernières formations sont aussi en pleine lutte pour leur qualification. À six journées de la fin, la lutte est acharnée. Trois défaites viennent prendre le relais dont notamment deux à domicile contre à Gravelines et Limoges. Pas très bon à prendre. Se serrer les coudes jusqu’au bout pour ne pas regretter. Châlons-Reims, Nanterre et Le Portel vont donc s’incliner contre les Bressans. Avec un meilleur bilan que l’an dernier grâce aux dix-neuf victoires, la Jeu ne peut compter sur les chutes de ses concurrents directs. Pourtant, elle aurait surement eu une chance avec quelques points average grattés.
Nouvelle neuvième place pour une JL Bourg qui échoue pour la deuxième année consécutive aux portes des Playoffs avec une équipe de Strasbourg venant griller un trophée et une qualification à la Jeu… Pour autant, durant cet exercice, l’effervescence n’est pas retombée et le club a franchi une nouvelle marche. Le plaisir aura bien été présent et la nouvelle étape à franchir s’annonce pour la saison suivante.

Savo Vucevic, homme fort de la montée en puissance burgienne avec Gérald Simon

Le centre de formation en ébullition

Cette année 2019 n’aura pas apporté de la magie que pour l’équipe première. Le centre de formation a aussi grandi avec réussite.
Du côté des Espoirs, les jeunes qui étaient entrainés pour la dernière fois par Jean-Luc Tissot ont bouclé leur championnat à la seconde place avec un bilan jamais vu de trente victoires pour quatre défaites. Malheureusement, la lourde blessure du leader de l’équipe Théo Rey, a mis un coup au moral des Burgiens qui ont été éliminés au premier tour par Nanterre. Le meneur burgien a été récompensé avec Mbaye Ndiaye dans le 5 majeur All Star du championnat Espoirs. Enfin, le coach qui a connu toutes les places (président, directeur sportif, directeur du centre de formation, coach pro, coach espoirs et joueur professionnel) dans le club de la JL Bourg sort par la grande porte avec le titre de meilleur entraineur espoir.

Côté U18, il y avait aussi un autre départ. Celui de Pierre Murtin. Le magicien qui a fait monter la JL Bourg au niveau professionnel vivait son ultime saison avec les jeunes pousses burgiennes. S’il avait déjà réussi à porter ses jeunes vers un premier titre avec la Coupe de France U17 en 2018, il voulait lui aussi sortir par la grande porte avec un ultime titre.
Cette équipe, elle n’a pas beaucoup changé, car ces jeunes ont seulement pris un an de plus et accumulé de l’expérience. Invaincus durant toute la saison avec vingt victoires, ils retrouvaient le même plateau que pour le Final Four 2018 avec Cholet, Nanterre et Villeurbanne. Seulement, le contexte était bien différent puisque cette ultime fête se tenait dans l’antre burgien d’Ekinox.
Face au Villeurbanne d’un certain Matthew Strazel intouchable (44 points), le collectif burgien a plié, mais n’a pas rompu. Un 15 à 0 dans le troisième acte a finalement eu raison de la troupe de Pierre Parker. Avec un score de haut niveau (110 à 100) et un match de feu, la Jeu tenait bien sa finale à domicile. Et il faut dire que cette finale a été maitrisée de bout en bout par les jeunes pépites burgiennes puisqu’ils ont écrasé les Nanterriens (100 à 51) dans une salle bien garnie (plus de 1 500 personnes). La plus belle des sorties donc pour notre Pierrot avec ce titre de Champion de France U18 2018. Retenez bien les noms des onze joueurs, vous risquerez d’en recroiser certains très vite : Elian Benitez, Vuk Vucevic, Hugo Benitez, Bastien Mannisol, Anthony Soustre, Tom Dary Sagnes, le capitaine Benjamin Curis, Hugo Cossé, Corentin Falcoz, Arthur Simon et Maxim Ilvoskiy.

Les U18 fêtent leur titre

Une saison en suspend

Pour les pros, après la confirmation d’une deuxième saison, il est donc temps de passer un nouveau cap toujours avec Savo Vucevic qui restera à la tête de l’équipe jusqu’en 2021, toujours avec son désormais complice Gérald Simon. L’envie d’une Coupe d’Europe trotte de plus en plus dans la tête des dirigeants. Pour ce faire, Max Courby prolonge aussi jusqu’en 2021 tout comme les deux Zack, Peacock et Wright.
La structure du club poursuit sa mue avec le retour de Philippe Braud en tant qu’ambassadeur du club, l’arrivée d’un nouveau hall pour la réception des partenaires, puis celle du complexe sportif 1055 en face d’Ekinox en décembre.
Dans le recrutement, la JL change complétement de braquet en passant de la jeunesse à l’expérience. C’est pourquoi Fréjus Zerbo est reconduit dans la peinture, Jamar Wilson arrive à la mène. Chris Johnson connaissant un passé en NBA vient renforcer l’aile et son compatriote Jackie Carmichael vient apporter un nouveau visage plus athlétique au poste de pivot laissé vacant par Ndoye. Pierre Pelos fait figure de joueur le plus jeune à 27 ans, si on exclut Johan Randriamananjara qui fait figure de dixième homme. Cependant, ce groupe va évoluer avec quelques découvertes…

Il va en fait en être obligé très rapidement puisque lors de la première journée et la réception de Strasbourg, Garrett Sim va être victime d’une blessure au genou. Le staff Bressan avait déjà un coup d’avance et avance la carte Danilo Andjusic qui surprend tout le monde à Pau avec ses 31 points et une deuxième victoire (87-93). À Reims puis contre Orléans, les Burgiens vont poursuivre leurs débuts en fanfare. Sauf que Zack Wright se voit à son tour écarté du terrain durant la réception du promu. Cette fois, c’est le jeune Hugo Benitez du haut de ses dix-neuf ans qui va saisir sa chance. Coach Savo l’aligne même en première ligne pour son deuxième match à Boulogne et son compère en espoir, Randriamananjara va également compléter quinze minutes de jeu afin de substituer Johnson victime d’un malaise. La défaite sera peut-être là, mais c’est une belle histoire qui commence pour le jeune toulougiens. En douze journées, les Rouge et Blanc vont engranger neuf succès et se placer dans la première partie du classement. Suite aux lourdes défaites contre Dijon et Nanterre courant décembre, la Jeu ne veut pas entrer dans une mauvaise phase. Gravelines et Boulazac sont écartés à domicile tandis que la marche monégasque est un peu trop haute. C’est l’occasion de voir arriver un autre jeune joueur avec Ognjen Carapic. En effet, le staff veut garder sa diversité au niveau des meneurs et recrute le meneur monténégrin après une nouvelle blessure de Wright. De plus, Wilson est de moins en moins utilisé et ne semble plus être dans les plans du staff burgien. La phase aller est par conséquent achevée par l’égalisation du meilleur bilan burgien avec onze succès.

La reprise en janvier se déroule plutôt bien en battant toujours les équipes moins bien classées. À Villeurbanne et à Dijon, la Jeu ne peut rivaliser même si elle ne passe pas loin de renverser les bourguignons avant une dernière minute fatale. L’avant Leaders Cup et les victoires contre Pau et Cholet vont propulser la Jeu en soliste à la cinquième place. Les Choletais garderont le point average mais la Jeu va prendre les devants.

Les Bressans voudront retrouver rapidement Ekinox

À la Leaders Cup, cette fois, il n’y aura pas de belle histoire pour la JL Bourg. C’est le Dijon de LaMonte Ulmer qui va créer la sensation et écarter facilement les Burgiens en quart de finale. Au Mans, la Jeu va retrouver le goût de la victoire avant de subir sa deuxième défaite face à une formation moins bien classée, toujours la même, Nanterre.

Cette sortie sera finalement la dernière, à ce jour, de 2020. La crise sanitaire passant par-là, l’ensemble des joueurs de France, d’Europe, voire même du monde ont rangé leurs baskets. Difficile pour le moment de connaitre le plan qui sera dévoilé dans les prochaines semaines par la Ligue Nationale de Basket. Il y a tout de même la certitude que tout le monde devra attendre a minima septembre.
À ce jour, la JL Bourg se place donc à la cinquième place du classement avec deux victoires de retard sur Boulogne et deux d’avance sur Cholet et Nanterre. On peut même souligner que Le Mans, battu par deux fois, truste la neuvième place synonyme de non-qualification pour l’après-saison avec onze victoires, ce qui laisse un bon matelas d’avance. Reste à savoir si cette saison se terminera ainsi.

LA CONCLUSION DE CORENTIN MARECHAL

Notre JL Bourg était très bien partie pour gravir un nouvel échelon et cette marche tant attendue. Tous, nous espérons le plus rapidement possible pouvoir revoir rapidement du basket dans notre belle salle qui n’attend que de vibrer au son du ballon sur le parquet et des claps-claps des supporters.

À Bourg, ce basket est ancré au plus profond grâce à maintenant près de vingt-cinq ans de professionnalisme. Personnellement, je suis quasiment né au début de cette épopée et il n’a pas toujours été facile de relater le début d’une histoire que je n’ai pas vécu de pleine conscience. En parcourant celle-ci, j’ai pu ressentir qu’une chose seule chose est sûre : la Jeu représente pour chacun des supporters, des bénévoles, des gens qui font vivre ce club, une grande part de leur vie. Ainsi, comme nous avons pu le voir durant ces cinq épisodes, notre club a vécu des hauts, des bas, des joies, des pleurs, et il en vivra d’autres, toute sa famille avec. Depuis trois saisons, nous ne nous rendons peut-être pas tous compte que notre JL pratique les meilleures années basket de son existence. Les attentes sont souvent très élevées et ne peuvent pas toujours être atteintes du jour au lendemain. Mais il faut souvent de la patience et de l’acharnement, nous l’avons vu, pour compléter nos objectifs et l’histoire n’attend plus que nous pour la poursuivre.
Certains ont rejoint cette famille, d’autres l’ont quittée, mais tous ont été et sont fiers de porter les couleurs Rouge et Blanche dans leur cœur.

Longue vie à notre équipe et allez la Jeu !

Corentin Maréchal
EN CHIFFRES

Classements

17-18 | Jeep® Elite | 9ème sur 18
17 victoires - 17 défaites
18-19 | Jeep® Elite | 9ème sur 18
19 victoires - 15 défaites

Meilleurs joueurs