Betclic Elite #10 – Reprise capitalePro

Depuis son ascension en Pro B en 2018 via le rachat des droits d’un Hyères-Toulon en péril, le Paris Basket de l’ancien président des opérations basket des Minnesota Timberwolves, David Kahn, a fixé l’envie du club dont il est président : faire partie de l’ELITE du basket français et batailler avec les gros noms de la première division. Après un final explosif la saison passée, le PB a rempli son premier objectif et découvert en septembre la cour des grands. Après un démarrage difficile, la machine semble se lancer, surtout depuis le gros succès contre LDLC ASVEL début novembre. Un mois après, l’entité qui représente la capitale veut s’installer dans le ventre mou, avant de rêver plus grand, comme son voisin du football.

Les franciliens viendront en Bresse avec quelques carences dans leur effectif si les blessures de l’inusable Amiral Amara Sy (3,4 points et 1 rebonds pour celui qui a fêté ses 40 ans en août) et des deux meneurs remplaçants Lois Gendray et Milan Barbitch (5,8 points et 2 rebonds) sont confirmés. C’est donc à sept joueurs que pourrait se déplacer le groupe ce samedi soir. Un groupe qui fait force de part sa diversité d’expérience et de jeunesse.
La confiance a tout d’abord été faite envers ceux qui ont fait grimper Paris en Betclic ELITE. L’ailier fort américain Dustin Sleva (9 points et 4 rebonds) est présent depuis le début du projet et est surement celui qui symbolise le mieux la montée en puissance de son club avec l’ancien havrais Gauthier Denis (7,5 points et 2,5 rebonds) lui aussi au club depuis 2018. L’assurance envers les jeunes a aussi été le mot d’ordre de l’ambition parisienne. Que ce soit envers Juhan Begarin (19 ans) arrivé en 2019 et qui après avoir porté l’équipe l’an passé a été drafté dernièrement par les Boston Celtics (45e place) et se plait bien en première division (10,8 points et 4 rebonds pour le jeune arrière) ou que ce soit avec Ismael Kamagaté (20 ans), appelé avec Hugo Benitez en Equipe de France la semaine dernière, qui lui expose son talent dans la peinture (10,9 points et 5,4 rebonds). 

Pour compléter un groupe qui se connait bien et ajouter une touche de réussite supplémentaire, Paris est allé cherché l’américain Kyle Allman (24 ans) qui évoluait à Riga l’an passé. Un scoreur de talent mais pas que. En qualité de combo guard, il grise beaucoup de cases des feuilles de statistiques (15,8 points, 3,1 rebonds et 4,6 passes) et s’avère être la pièce parfaite pour aider la formation de Jean-Christophe Prat qui actuellement ne peut compter que sur le naturalisé arménien Ryan Boatright (10,1 points et 5,2 passes) à la mène. Un joueur qui n’est pas en reste d’expérience européenne après avoir joué notamment à Malaga, Ljubljana ou encore Vilnius. En parlant d’ailleurs d’expérience, comment ne pas conclure avec Kyle O’Quinn (31 ans, 2m08) et ses 472 matchs NBA. L’ancien d’Orlando, New York, Indiana et Philadelphie avait débarqué l’an passé au Fenerbhace et disputé notamment l’Euroligue. Désormais dans la capitale française, le gros coup de l’intersaison a pris possession des raquettes françaises (12 points et 6 rebonds) en apportant confiance et sérénité sous le cercle.
Le Paris Basket reste donc un habile mélange d’insouciance et de métier qui peut en surprendre plus d’un et n’a surtout rien à perdre.