Betclic Elite #32 – Bourg et Fos, des espoirs opposésPro

Après une phase aller déjà compliquée, les Fosséens de Rémi Giutta ont vécu beaucoup de changements. Les blessures prolongées de l’ancien capitaine bressan Zack Peacock, du vétéran Nik Caner-Medley, mais aussi de l’arrière Kevin McClain ou encore récemment du prodige provençal Alan Dokosi qui reviendra pour tenter de sauver les siens ont forcé le staff technique à rebattre les cartes de l’effectif.

L’expérience a toujours été quelque chose de recherché dans le recrutement maritime. Jean Michel Mipoka (6,2 points et 2,5 rebonds à 36 ans), Édouard Choquet (3,8 points et 2,3 passes) et même le combo Jamara Diggs (12,4 points, 3,4 rebonds et 4,1 passes à 33 ans) en sont les témoignages actuels (sachant que Peacock et Caner-Medley ont respectivement 34 et 38 ans). Pour autant, Fos Provence a fait confiance à des joueurs de son cru. Le All Star Bodian Massa (9,6 points et 7,7 rebonds à 24 ans) ou plus récemment Jordan Degre (21 ans) et bien évidemment Dokossi (8 points et 6,9 rebonds à 22 ans), sont des purs produits du Centre de Formation qui arrivent à apporter de la plus-value à cet effectif.

Souvent, ce mélange ancien-jeune peut s’avérer être limité pour la Betclic ELITE. Alors le club a tout tenté pour essayer d’apporter d’autres qualités en rééquilibrant suite aux différents pépins physiques et départs. Si le leader offensif Lasan Kromah (18 points, 3,6 rebonds et 3,5 passes) avait débarqué de Cholet à l’intersaison, Sadio Doucouré (4 points et 2,1 rebonds), le Champion de France manceau 2018 D.J. Stephens (11,6 points et 4,9 rebonds), l’autre ancien du MSB l’an dernier Egidijus Mockevicius (5,1 points et 4,6 rebonds) et encore un ancien Manceau de cette saison pour ce coup, Deishuan Booker (14 points, 3,6 rebonds et 4 passes) ont successivement rejoint le groupe pour tenter de le densifier.

À ce jour, les BYERS restent tout de même relégable (17e 9v-22d) et est à deux succès de revenir à parité sur Orléans avec le point average en poche (si l’OLB fait trois faux pas pour conclure son exercice). L’équipe n’a donc pas le choix et doit gagner pour ne pas, peut-être déjà, accompagner Champagne Basket en deuxième division.