Ljubljana a beau être la lanterne rouge, elle possède un cinq de départ de haute qualité qui met en difficulté la Jeu dès les premières minutes, surtout de par sa qualité de tir extérieur. Nos Bressans font donc la course derrière, mais réagissent grâce à quelques primés. Surtout, les visiteurs savent alterner avec la percussion de l’ancien Burgien Alen Omic, qui sait prendre facilement ses aises dans la peinture (6e 16-20).
De fortes bases offensives ressortent de ce premier acte où la réussite est au rendez-vous pour les deux formations. Les à-coups de Pierre Pelos pour conserver le rythme font terminer la JL à une possession, 23 à 26.
Nos Rouge et Blanc ont quelques trous défensifs qui, jusqu’alors, ne leur ont pas permis de revenir à parité au tableau d’affichage. C’en suit une passe de non-adresse de chaque côté du parquet qui nous fait penser qu’aucune équipe n’a l’envie de prendre son envol. C’est toujours Pierre Pelos qui tient la maison alors que James Adams réalise un bon retour sur le parquet avec neuf points consécutifs, créant le plus grand écart du match (15e 29-37).
Il faut dire qu’avec les différents arrêts de jeu entre challenge, réflexion du bon temps de jeu ou indécision sur quel joueur burgien a effectué une faute, la rencontre est hachée et n’offre pas l’emballement attendu. Cela semble bien plus perturber nos joueurs qui sont un peu sortis du match contrairement aux visiteurs qui retrouvent leur adresse. Dans le quart-temps, qui n’est pas loin d’être le plus long de l’histoire, Kokila et Palmer font un bien fou au scoring burgien, afin de réduire un peu l’écart à la mi-temps, 41 à 44.