Au retour des vestiaires, les visiteurs continuent leur travail de sape défensif, limitant encore et encore les attaques aindinoises. Il faut s’employer pour trouver des solutions, souvent en fin de possession. Un temps derrière, la Jeu reprend une courte distance en tête, alors que les ratés aux lancers se poursuivent un peu trop (25e 45-41).
Zaccharie Risacher participe grandement au regain de forme rouge et blanc, avec essentiellement de gros tirs à zéro degré, mais aussi des pénétrations en mode funambule. Après avoir été menée puis réobtenue jusqu’à huit points d’avance, la JL mène 53 à 49.
C’est un peu le jeu du chat et de la souris qui prend place dans le début de cet ultime quart-temps. À toi, à moi, sur les réussites comme sur les échecs. Encore une fois, poussés cette fois-ci par Isiaha Mike, nos joueurs se créent un écart. Thessalonique ne lâche pour autant pas son intensité défensive et se trouve toujours dans les clous de sa moyenne de points encaissés de 69,8 points (35e 60-54).
Mais cet objectif semble fondre rapidement lorsque Risacher inscrit cinq nouveaux points consécutifs en quelques secondes. La formation grecque va donc devoir subir le moins possible pour venir l’emporter à Ekinox et surtout trouver un remède dans le tir longue distance. Dans le temps qui s’écoule, les coéquipiers de Roberto Gallinat mélangent les défenses de zone et grappillent leur retard. Sauf que la sanction de Morgan sur cette même zone n’est pas loin de ternir les espoirs de l’équipe (39e 70-62). Un dernier tir lointain de Toliopoulos pour y croire, avant une antisportive de Harrell qui scelle définitivement la rencontre et le retour de la victoire pour notre JL, 72 à 65.
Nos gars peuvent repartir de l’avant avant un premier derby ce samedi !