EUROCUP / JOURNÉE 7

72

65

Score par quart-temps : 25-08 / 12-26 / 16-15 / 17-16

LE RÉSUMÉ

Face à une forteresse défensive, la JL Bourg lance parfaitement les hostilités avec un 11 à 0, qui aurait pu être plus conséquent si quatre lancers francs n’avaient pas été laissés en route. Avec un JeQuan Lewis de retour à la baguette, nos Rouge et Blanc trouvent pour le moment les solutions offensives pour casser la tactique redoutable des Grecs (5e 11-0).
Après un temps mort, Kristeon Bankston parvient à débloquer le compteur des visiteurs. Mais avec un cinq « small ball » composé de Lewis, Julien, Brown, Mike et Salash, la Jeu poursuit sa marche en avant. En face, les échecs s’enchainent et le quintet récite sa partition provoquant déjà le deuxième arrêt de jeu du coach Ioannis Kastritis (8e 23-04). Malgré les échecs à longue distance, Aris réduit un peu la marque, 25 à 8 après dix minutes.

Le réveil semble enfin sonner pour Thessalonique qui trouve des brèches jusqu’au cercle à l’image de Ronnie Harrell. De quoi passer un 10 à 2 aux Bressans qui subissent un peu plus la haute agressivité des visiteurs. Car la pression mise par le groupe grec et notamment leurs meneurs qui défendent durement sur ¾ du terrain change nettement la donne. Avec quelques sursauts d’orgueil, Bryce Brown maintient un peu la distance (17e 32-25).
Au tour de Freddy Fauthoux d’user de ses temps morts pour tenter de relancer ses joueurs qui resteront en tête à la pause, malgré le travail solide de Bankston au plus près du cercle. Un missile de Toliopoulos remet quasiment les compteurs à zéro, 37 à 34.

La JL gagne le duel défensif

Au retour des vestiaires, les visiteurs continuent leur travail de sape défensif, limitant encore et encore les attaques aindinoises. Il faut s’employer pour trouver des solutions, souvent en fin de possession. Un temps derrière, la Jeu reprend une courte distance en tête, alors que les ratés aux lancers se poursuivent un peu trop (25e 45-41).
Zaccharie Risacher participe grandement au regain de forme rouge et blanc, avec essentiellement de gros tirs à zéro degré, mais aussi des pénétrations en mode funambule. Après avoir été menée puis réobtenue jusqu’à huit points d’avance, la JL mène 53 à 49.

C’est un peu le jeu du chat et de la souris qui prend place dans le début de cet ultime quart-temps. À toi, à moi, sur les réussites comme sur les échecs. Encore une fois, poussés cette fois-ci par Isiaha Mike, nos joueurs se créent un écart. Thessalonique ne lâche pour autant pas son intensité défensive et se trouve toujours dans les clous de sa moyenne de points encaissés de 69,8 points (35e 60-54).
Mais cet objectif semble fondre rapidement lorsque Risacher inscrit cinq nouveaux points consécutifs en quelques secondes. La formation grecque va donc devoir subir le moins possible pour venir l’emporter à Ekinox et surtout trouver un remède dans le tir longue distance. Dans le temps qui s’écoule, les coéquipiers de Roberto Gallinat mélangent les défenses de zone et grappillent leur retard. Sauf que la sanction de Morgan sur cette même zone n’est pas loin de ternir les espoirs de l’équipe (39e 70-62). Un dernier tir lointain de Toliopoulos pour y croire, avant une antisportive de Harrell qui scelle définitivement la rencontre et le retour de la victoire pour notre JL, 72 à 65.

Nos gars peuvent repartir de l’avant avant un premier derby ce samedi !

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Crédit photo : ©Jacques Cormarèche

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