EUROCUP / FINALE

77

64

Score par quart-temps : 23-11 / 31-20 / 12-13 / 12-21

LE RÉSUMÉ

Place à la finale et à la première manche à la toute nouvelle Adidas Arena entre les deux meilleures formations de la phase régulière de l’Eurocup qui se retrouvent, logiquement on aimerait dire, ce mardi soir. Les débats sont équilibrés, avec des locaux qui prennent les devants grâce à un TJ Shorts déjà bien en jambe, lui qui vient d’être auréolé d’un titre de MVP de la compétition (5e 12-07).
Pour le moment, la Jeu est maladroite à longue distance avec plusieurs gamelles, tandis que Paris qui connait bien son antre désormais, fait plus rapidement mouche à 3 points. Les hommes de Freddy Fauthoux essaient de mettre du rythme face à la défense intense des Parisiens qui les repoussent du panier et qui bloquent les pénétrations faciles. La réussite fuit toujours le groupe bressan qui voit son adversaire continuer d’avancer. En jouant quasiment tout le premier acte avec ses étrangers, les locaux prennent logiquement la mène, 23 à 11.

Pour relancer la machine, quoi de mieux que le jeu de transition burine et JeQuan Lewis qui débloque enfin la réussite à 3 points avec deux missiles consécutifs. Pour autant, l’impact de Shorts continue de faire grandir l’écart. Car pendant ce temps, l’adresse ne faiblit pas d’un poil. Ajoutés les 5 fautes à contre la Jeu et les comptes sont faciles (15e 35-19).
Nos Rouge et Blanc ont besoin de se révolter et coach Freddy écope d’une technique, pestant contre les coups de sifflet qui ne viennent que d’un côté. La réussite francilienne est folle. Plus de 50% dans tous les domaines. L’addition peut n’être que salée à la pause face à la meilleure attaque de la compétition qui déroule son jeu, 54 à 31.

Un meilleur visage en 2e

La pluie ne semble pas vouloir finir retombée dans la salle parisienne. La Jeu tente de nouvelles choses, mais subit toujours l’intensité locale. Pour autant, elle fait longuement jeu égal sur le quart-temps avec un 6 à 6 depuis la reprise (26e 60-37).
De passage en zone, nos joueurs parviennent à limiter l’impact de leur vis à vis. En attaque, on retrouve un peu plus de jeu déroulé, même si cela ne paye pas totalement, 65 à 43.

La seconde mi-temps burgienne semble tout de même plus à l’équilibre. Il est difficile de faire face et de ne pas lâcher, sachant que dans 72 heures, il y aura une deuxième  soirée à Ekinox (35e 71-49)

 Zaccharie  Risacher, l’ailier burgien vient montrer l’étendu de son talent en postérisant la défense adverse. Nos Rouge et Blanc pourraient revenir un peu plus près si cette maudite adresse à 3 points ne venait pas les fuir, comme sur cette phase offensive où quatre tirs consécutifs ne veulent pas transpercer le filet. Mais l’attitude est là. C’est ce visage bressan qui est demandé. Finalement, le résultat sera moins conséquent qu’il n’aurait pu l’être. Un run final réduit la marque à 77 à 64.

Rendez-vous à Ekinox, tous en blanc, tous en rouge, pour montrer qu’ici c’est Bourg-en-Bresse et que l’ambiance n’y est pas égalable. Paris n’a pas encore gagné la guerre…

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Crédit photo : ©Vincent Chabrier

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