Betclic Elite #34 – Dernière séance à LimogesPro

Limoges espérait enfin trouver de la stabilité cette saison en recrutant le technicien grec Ilias Kantzouris. Jusqu’à ce que celui-ci parte pour Jérusalem début janvier (où il n’a effectué que deux mois de coaching après avoir été remercié) et que les soucis financiers reviennent faire la Une des journaux. Depuis, le CSP n’a pas réussi à se relancer sous la houlette de Jean-Marc Dupraz revenu sur le banc d’une formation qu’il avait mené au titre en 2014.

Seul rescapé de l’intersaison, l’international français Nicolas Lang a porté son équipe sur le dos ces dernières saisons. Cette année, il a encore poursuit son travail en restant adroit à longue distance (42.5% à 3 points) et en étant la force de frappe n°1 du CSP (14 points, 2.8 rebonds et 2.5 passes de moyenne). Derrière, il a trouvé du relais dans le pivot monténégrin Danilo Nikolic un atout de taille (11.8 points et 5.1 rebonds) pour alimenter les compteurs de l’équipe. Sa relation avec le grand meneur serbe Nemanka Nenadic (1m97) a témoigné de la force de l’axe 1-5 de cette formation (8.1 points, 2.6 rebonds et 2.3 passes).

Si les Limougeauds sont parvenus à s’exporter loin de leur terre en début de saison, ils ne sont plus parvenus à l’emporter en dehors de Beaublanc sur la deuxième partie de celle-ci. Et ce, malgré les dangers que représentent l’arrière américain Kameron McGusty venu de deuxième division italienne (9.9 points de moyenne) ou le rookie Tyree Appleby (1m85, 25 ans) qui a été un pari du staff plutôt réussi (11.4 points et 4.6 passes). Mais il y a aussi eu des ratés. En commençant par Mathieu Wojciechowski qui fût relayé sur le banc puis envoyé à Fos Provence. Ou encore l‘intérieur canadien Simisola Shittu qui n’a pas été une grande satisfaction et remplacé à la mi-saison par l’ex-Strasbourgeois Ike Udanoh (7.1 points et 4.5 rebonds) venu faire la paire avec l’autre ancien bressan Alexandre Chassang (7.9 points et 5.6 rebonds). On pourrait aussi citer l’ailier Kenny Goins, arrivé en novembre, et qui n’a jamais décollé dans l’ÉLITE (3.8 points et 2.8 rebonds).

Malgré ces hauts et bas, la maison Verte et Blanche n’a cessé de faire confiance à la jeunesse. Lucas Ugolin a continué à engranger de l’expérience et de la place dans le jeu à 21 ans (4.3 points). De la même génération, Lucas Beaufort, arrivé de la SIG, a lui aussi fait augmenter ses statistiques et son apport au poste 1 sous ses nouvelles couleurs (5.7 points, 3 rebonds et 3 passes). Pour autant, cela n’a pas suffi à faire de Limoges une équipe du Top 8. Même si cela aurait pu être bien différent sans les deux victoires retirées suite à la mauvaise gestion des comptes du club…