Suite au départ de Mehdy N’Gouama et à la blessure de Thaddus McFadden, le club était en veille active d’une éventuelle opportunité sur le poste 1/2 avec une spécificité de tir longue distance. Avec l’arrivée de Brandon Jefferson, c’est l’un des meilleurs shooteurs vu en France ces dernières saisons qui rejoint la JL pour la fin de saison 2024-2025.

Bourreau de travail, « gym rat » comme on le dit en anglais, Brandon a travaillé durement pour s’établir comme un shooteur d’exception. Passé par quelques chemins de traverse en Europe à ses débuts, comme nombre des joueurs de NCAA 2ème division, il a aidé Orléans à monter en ProA, avant de continuer à bombarder les défenses adverses avec la SIG et l’Elan Béarnais dans une saison sportive exceptionnelle, doté d’un backcourt inédit mais explosif en compagnie de Justin Bibbins. Il avait quitté le vieux continent ces 2 dernières saisons pour s’expatrier en Chine un an avant de revenir en Europe sur les terres Italiennes.

Joueur au passeport américain, sa signature obligera donc à une gestion de l’effectif en championnat de France, alors que l’ensemble des joueurs pourra être aligné en Eurocup.

Brandon Jefferson devrait rejoindre la JL Bourg dès cette fin de semaine avec pour espoir une qualification dimanche en Betclic Elite contre Nancy. 

Le mot de François Lamy

« Après le coup du sort de la blessure de Thad lors de son dernier match, nous avions perdu espoir de trouver un tel spécialiste du tir avec un statut bosman ou cotonou. Avec l’opportunité de signer Brandon Jefferson, que nous n’aurions financièrement pas pu signer à l’intersaison, ça tombait sous le sens d’apporter la spécificité de tir qui nous fait défaut, avec un joueur qui présente des chiffres d’efficacité au tir dans les stats avancées réellement bluffants, en plus d’une longue expérience européenne et française. 

Même si l’équipe est complète et performe relativement bien, cette spécialité de tir longue distance nous manquait sur les postes arrières, et nous étions à risque sur le poste 1/2 avec seulement 2 joueurs spécifiques « ball handlers ». Nous essayons toujours d’éviter dans la mesure du possible de faire appel à des pigistes médicaux en cours de saison, et revenir à un effectif de 11 nous sécurise très largement contre les pépins physiques inévitables avec nos enchainements de matchs.

Concernant la gestion du statut de joueur US, c’est une contrainte à laquelle on va devoir s’adapter. Cette règlementation différenciante des joueurs étrangers est à mon sens partiellement éculée dans un marché autant mondialisé, mais ce n’est pas le sujet du moment. Donc nous allons devoir faire des rotations de joueurs US en championnat de France, en s’adaptant au match par match, c’est une difficulté, mais le rapport bénéfice-risque de cette signature penchait largement du côté des bénéfices potentiels. »

©Jacques Cormarèche