La JL Bourg voulait sa revanche face à la SIG Strasbourg ce lundi soir.

83-73
À Ekinox (Bourg-en-Bresse), 27e journée de Jeep® Élite, le lundi 15 avril à 20 h 45


Le film du match


Le remake de la finale de la Leaders Cup débute par un primé de Serron alors que Garrett Sim (9 points, 5 rebonds et 4 passes) ajoute déjà cinq points au compteur burgien avec un tir mi-distance puis à 3 points. Les Bressans sont sur toutes les passes même si Fall arrive à être trouvé pour provoquer une faute et inscrire son premier point (3e 05-04). Ces premières minutes sont très défensives avec des possessions qui provoquent des tirs ratés en fin de possession. Serron parvient tout de même à décrocher un nouveau tir à 3 points avant que Peacock ne marque sur les lignes des lancers (6e 07-07).
La rencontre se décante un peu puisque Traoré, Peacock et Ndoye débloquent quelques situations en scorant sous le cercle. Mais Strasbourg reste adroit de derrière l’arc avec cette fois-ci Lang dans le corner puis le serial shooteur Jarrell Eddie (8 points, 5 rebonds et 2 passes). Entre temps, Ulmer vient réussir une claquette suivie d’un 2+1 pour garder la JL en tête (8e 16-15). Eddie profite ensuite d’un trou dans la défense burgienne pour finir au cercle. À moins d’une minute de la fin, Rozenfeld obtient deux lancers francs puis Peacock et Traoré se déjouent de leur adversaire pour conclure le premier quart-temps sur le score de 20 à 19. 

« Grosse défense au programme »

Rozenfeld est tout prêt de décrocher le primé en shootant en ligne de fond. S’il n’y arrive pas, ce sont Gray et Moser qui y parviennent en lançant donc la Jeu sur un 8 à 0. Le temps mort est bien évidemment pris du côté de Vincent Collet et de la SIG. Traoré arrête la série avec deux tirs dans la peinture qui remettent les Alsaciens en marche (13e 28-23). C’en suit un festival de tirs choucroutes de chaque côté du parquet. C’est avec un missile de Moser et un tir extérieur d’Andersen, qui provoque le temps mort de Savo Vučević, que le score arrive à évoluer (15e 31-25).
Moser continue de faire mal aux Strasbourgeois s’imposant avec force sous le cercle. Fall est facile avec ses 2m22 tandis que Zack Peacock (19 points et 3 rebonds) déclenche à 3 points. Andersen apporte quant à lui de la fraîcheur en complétant ses statistiques avec un bras roulé, un tir ligne de fond et un lancer (18e 36-33). Le coach burgien se doit de remonter les bretelles de ses joueurs qui viennent de laisser filer leur avantage. Ulmer s’envole dans le ciel avec une nouvelle claquette afin de relancer les siens. Mais Beyhurst dans le coin réduit encore l’écart entre les deux formations. Heureusement, Gray réussit un and-one pour répondre au meneur adverse. Après un dernier dunk de Youssoupha Fall (12 points et 9 rebonds), le tableau d’affichage reste bloqué à 41 à 38 toujours en faveur des Rouge et Blanc.

Au retour des vestiaires, Fall marque dès la première attaque des visiteurs alors que la Jeu doit attendre les coups de feu de Sim à 2 points et Gray à 3 points pour repartir de l’avant. Mike Green (11 points, 7 rebonds et 15 passes) voit ensuite son shoot accordé sur un contre illégal juste avant la blessure de son coéquipier Fall à la cheville. Peacock et Ndoye passent alors à la vitesse supérieure pour redonner du souffle à leur équipe et inciter Collet à prendre un temps mort (23e 50-42). Eddie aligne de loin à la reprise de la partie et Ulmer manque de claquer un dunk monstrueux dans le trafic, même s’il obtient une faute. Ndoye continue de son côté à s’imposer dans la raquette avec deux paniers qui portent l’avance burgienne à dix longueurs (25e 56-46).
Une nouvelle fois, les air-balls se succèdent sur le parquet d’Ekinox. Pendant plus de deux minutes, personne n’arrive à trouver le chemin du filet. C’est bien évidemment le captain Peacock qui relance le match en jouant avec son physique (28e 58-46). Les défenses sont très très bien en place, mais la JL Bourg doit profiter de ce passage à vide strasbourgeois pour continuer de prendre le large. La SIG étant, d’autant plus, dans la pénalité, Youssou Ndoye (14 points et 12 rebonds) et Rozenfeld exploitent la faille et ajoutent cinq points sur la ligne. Andersen arrive enfin à faire sortir la tête de l’eau à Strasbourg alors que le troisième acte se termine sur le score de 63 à 48. 

 « La JL tient sa victoire » 

Avec deux fautes sur la première action, Strasbourg va devoir se discipliner. Et Courby sanctionne avec ses deux premiers shoots à 3 points de la rencontre qui mettent vraiment la SIG dans le mal qui reste toujours très maladroite (32e 69-48). Collins arrive enfin à trouver un espace pour alimenter le compteur des siens. Tout comme Ndoye qui ratait auparavant tous ses shoots mi-distance. Fall réagit vite, mais effectue déjà la cinquième faute de son équipe et envoie Peacock ajouter deux points supplémentaires. Les deux intérieurs claquent ensuite chacun un dunk. Vincent Collet prend son ultime temps mort de la dernière chance alors que Savo Vučević n’a jamais arrêté le jeu de la seconde mi-temps (35e 75-54).
Lang ne lâche pas ce petit espoir flottant sur Ekinox en inscrivant un primé. Max Courby (10 points, 4 rebonds et 2 passes) répond rapidement dans la peinture à l’image de Green qui pénètre par deux fois. Le coach burgien veut néanmoins à tout pris éviter une fin de partie stressante en stoppant le jeu (37e 77-63). Ses joueurs s’arrêtent en effet de marquer pendant quelques possessions. Il faut compter sur la vitesse de Sim pour respirer un peu. Quatre lancers francs de Nicolas Lang (10 points et 2 rebonds) et une interception de Serron montrent que la SIG ne lâche rien. Elle revient à dix points de retard à tout juste une minute de la fin de la rencontre (39e 79-69). Une faute provoquée par le capitaine burgien vient définitivement sceller le sort des visiteurs. Belle victoire, ô combien importante, pour la JL Bourg qui reste plus que jamais en course pour les Playoffs, 83 à 73.


La stat : 7


Les Bressans ont été très présents défensivement. En contrant sept tentatives strasbourgeoises durant la rencontre, ils ont pu se forger un bloc qui a limité leur adversaire.

©Christelle Gouttefarde // ©Jacques Cormarèche