Betclic Elite #7 – Cap sur la Dordogne pour prolonger la vague bressanePro

Pour son retour en Betclic Élite, Boulazac affiche un effectif aussi dense qu’équilibré, mêlant cadres d’expérience et joueurs en quête de confirmation. Si le début de saison reste mitigé (2 victoires pour 4 défaites), le BBD s’appuie sur un collectif solide, capable de rivaliser avec n’importe quelle équipe du championnat lorsqu’il trouve son rythme.

Le moteur de la formation d’Alexandre Ménard se nomme Angelo Warner. Le meneur américain (33 ans, 1m88) rayonne depuis le début de saison avec 15,2 points, 4,7 rebonds et 3,5 passes de moyenne. Véritable chef d’orchestre, il dicte le tempo du jeu périgourdin, capable d’enchaîner les coups d’éclat tout en impliquant ses partenaires. Présent au club pour la troisième saison consécutive, Warner incarne la stabilité du projet boulazacois.
À ses côtés, Hugo Robineau (25 ans) confirme les espoirs placés en lui. Pour son retour à la compétition le week-end dernier face à Paris, il a montré toute son efficacité (13 points), apportant une nouvelle menace offensive dans le jeu périgourdin.

Dans la raquette, l’inusable Ousman Krubally (37 ans) a lui aussi prolongé son aventure en Dordogne et reste une valeur sûre. Avec 11,2 points et 7,7 rebonds, le vétéran américano-gambien compense son manque de taille par une activité constante et une lecture du jeu exemplaire. À ses côtés, deux recrues de l’intersaison complètent un secteur intérieur travailleur : K.J. Williams (8 points et 3 rebonds de moyenne), arrivé de Patras, et Essome Miyem (5,3 points et 3,7 rebonds), en provenance de Denain. Ensemble, ils forment une rotation solide au rebond et capable de se montrer opportuniste.
Sur les ailes, Tony Snell, ancien joueur NBA (9 saisons, 648 matchs), incarne l’atout expérience du groupe. L’Américain (34 ans, 2m01) tourne à 11 points de moyenne, avec une impressionnante réussite à trois points (48 %). Son profil « 3&D » apporte rigueur défensive et adresse longue distance, un atout majeur dans le dispositif périgourdin. Jacob Grandison, ailier polyvalent (27 ans), complète idéalement ce secteur avec 11 points et 6 rebonds de moyenne, fort de son expérience acquise la saison passée en Finlande.

Dans le rôle de facilitateur, Thomas Ville (30 ans) se distingue par son sens collectif. Toujours précieux dans les rotations, il contribue à la fluidité du jeu (5,3 points, 2,7 rebonds et 3,8 passes) avec une réelle volonté de revanche pour l’ancien Roannais. Amit Ebo, meneur israélien de 26 ans, apporte quant à lui vitesse et percussion (9,4 points et 2,6 passes), souvent capable de dynamiter les défenses adverses.
Enfin, Théo Magrit et Cyrille Eliezer-Vanerot apportent leur énergie dans la rotation. Avec respectivement 6,8 points et 3,7 points de moyenne, ils incarnent la profondeur de banc dont peu de promus peuvent se targuer.