Betclic Elite #12 – Rester au contact du top 4Pro

Septième à l’issue de la dernière saison régulière, Chalon/Saône a retrouvé les Playoffs suite à l’arrivée d’Elric Delord sur le banc. Cette saison, la formation bourguignone poursuit sur sa lancée et veut elle aussi effectuer une bonne opération sur un concurrent direct.

Le véritable moteur de cette formation est le trio qui était déjà présent la saison passée, au sein de l’effectif. En premier lieu, Jeremiah Hill, maître à jouer et première option offensive. Le meneur américain compile 16,1 points et 6 passes décisives, imposant sa vitesse, sa créativité et sa capacité à faire jouer les autres. Véritable chef d’orchestre, il est capable de prendre feu offensivement tout en dictant le rythme des rencontres. À ses côtés, l’ailier Zachary Cuthbertson s’impose comme un élément majeur de l’équilibre chalonnais. L’ailier-fort apporte 14,1 points et 4,6 rebonds, avec une efficacité constante et une forte présence dans le combat. Enfin, dans le secteur intérieur, Lionel Gaudoux confirme son importance. Solide et régulier (12,8 points et 5,4 rebonds) se montrant précieux près du cercle comme dans l’intensité défensive.
Son activité complète parfaitement celle de Justyn Mutts, joueur polyvalent et explosif par excellence (8,5 points, 4,3 rebonds), capable d’évoluer sur plusieurs postes et d’apporter de l’impact des deux côtés du terrain.

Sur les lignes arrière et les ailes, Chalon peut compter sur plusieurs profils capables d’étirer les défenses. Jordan Tucker (9,2 points) et Yohan Choupas (8,3 points) apportent adresse extérieure et énergie, tandis que Clarence Nadolny se distingue par son volume de jeu et sa capacité à créer pour les autres (7,4 points et 2,6 passes). En revanche, l’Elan compose sans Nate Darling, blessé (et remplacé par Tucker). Une absence notable depuis quelques semaines, tant l’arrière américain apportait du scoring et des solutions offensives supplémentaires sur le périmètre.

La rotation est complétée par de jeunes joueurs prometteurs, à l’image d’Obinna Anochili-Killen (5,1 points) et Yanis Tonnellier (2,3 points), qui apportent taille, intensité et présence au rebond, ainsi que Matheo Leray, très impliqué dans la création du jeu depuis son retour de blessure (4,2 points et 5 passes de moyenne).