Betclic Elite #13 – Confirmer à Saint-QuentinPro

Après une première saison très réussie en ELITE ponctuée par une sixième place puis une dixième place et deux matchs de barragiste pour les Playoffs l’an dernier, le SQBB connait une troisième saison plus compliquée. Avec le départ de Julien Mahé à Nanterre alors que Philippe Da Silva faisait le chemin inverse, les résultats n’ont pour le moment pas suivi et Éric Bartecheky est venu au chevet de l’équipe fin novembre dernier, n’apportant pour le moment pas de nouveau succès à l’équipe.

L’équilibre du collectif saint-quentinois repose en grande partie sur ses lignes arrière, menées par Nick Johnson. Le meneur américain s’impose comme la principale arme offensive du SQBB et le chef d’orchestre de l’équipe. Avec 15,3 points et 5,3 passes décisives de moyenne, il contrôle le tempo, crée pour ses partenaires et se montre souvent décisif dans les fins de rencontre, tout en affichant une grande fiabilité sur la ligne des lancers francs. À ses côtés, Giovan Oniangue apporte son expérience et sa justesse dans le tir extérieur. Capable d’étirer les défenses (36,8 % à trois points) et très sûr aux lancers, l’ailier constitue un rouage essentiel de l’équilibre collectif (9,2 points et 3,3 rebonds).

À l’intérieur, Saint-Quentin peut compter sur un duo athlétique et combatif. Jordan Caroline incarne l’intensité physique de cette équipe. L’ailier-fort américain tourne à 10,6 points et 6,8 rebonds, pesant par son activité constante et son agressivité dans la raquette. Eddie Ekiyor, plus discret mais tout aussi précieux, apporte solidité et régularité près du cercle (9,6 points et 5,2 rebonds), tout en assurant une présence défensive importante.

La rotation picarde s’appuie également sur plusieurs profils capables d’apporter énergie et adresse. Loïc Schwartz se distingue par sa capacité à sanctionner à longue distance (6.1 points), tandis que Neftali Difuidi amène vitesse et percussion sur les lignes arrière (8,8 points). Recruté à la mi-novembre pour renforcer le poste de meneur, Cat Barber est encore en phase d’intégration, mais son explosivité et son sens du jeu laissent entrevoir une montée en puissance progressive (5,3 points de moyenne). Enfin, Lucas Boucaud et Jean-Philippe Dally, de retour depuis environ un mois après des blessures survenues en début de saison, complètent la rotation. Leur apport statistique reste limité, mais leur présence élargit les options et renforce la densité d’un effectif difficile à manœuvrer, notamment dans un Palais des Sports Pierre-Ratte souvent bouillant.