Betclic ELITE #14 – La JL fait enfin tomber l’ASVEL à EkinoxPro
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Vingt ans que la JL attendait de battre LDLC ASVEL à la maison.
81
79
Score par quart-temps : 16-15, 22-25, 15-16, 28-23
LE RÉSUMÉ
Le traditionnel derby rhonalpin a lieu cette saison à l’occasion des fêtes de Noël, mais la JL Bourg ne reçoit pas le meilleur cadeau, puisque Will McDowell-White s’est blessé à la main avant la rencontre. Comme chaque année, Lyon-Villeurbanne débarque avec une armada impressionnante à Ekinox, offrant ainsi un défi défensif de taille pour nos joueurs, qui ont du mal à trouver un chemin vers le cercle (4e 06-07).
L’intensité est élevée sur le parquet dès le premier quart-temps. Les deux équipes se tiennent de très près, et il reste compliqué de créer des occasions de tir, sauf sur des exploits individuels. Après un duel âpre, la JL Bourg prend l’avantage d’une courte tête grâce à un bras roulé de Yvan Mbaya, 16 à 15.
Avec l’apport d’Adam Atamna et Antony Labanca, les premiers tirs à trois points sont réussis. Ces occasions restent toutefois assez rares, car la pression défensive reste très forte à distance du cercle. Le jeu reste fluide malgré cette pression. Aucune équipe n’arrive à prendre un réel ascendant, bien que la Jeu ait passé la majorité de son temps en tête durant cette première période (15e 27-24).
Adam Mokoka, qui domine dans ses duels, parvient à perturber les Villeurbannais, qui tentent d’appuyer leur jeu sur la raquette. Nando De Colo, quant à lui, apporte toute la sérénité nécessaire à la mène, en distribuant des caviars à ses coéquipiers. Juste avant la mi-temps, il permet à son équipe de reprendre l’avantage grâce à un tir primé quasiment au buzzer, portant le score à 38-40.
Rotations réduites, suspense total
Les intentions restent identiques au retour des vestiaires, et nos joueurs enclenchent parfaitement cette seconde mi-temps avec un impressionnant 11-0. En ajustant certaines rotations défensives, notamment avec Mokoka placé sur De Colo, la JL trouve la bonne formule pour faire déjouer l’ASVEL, provoquer le temps mort de Pierric Poupet et créer le premier véritable break de la rencontre (24e 49-40).
Villeurbanne réagit en augmentant son agressivité et en modifiant largement son cinq sur le parquet. Si les visiteurs ne scorent pas à chaque possession, leur retour se construit progressivement, notamment grâce à des contre-attaques bien exécutées. Un 9-0 permet aux Rhodaniens de reprendre les commandes et de relancer totalement le match à l’approche de la fin du troisième quart-temps. Tout est à refaire avant l’ultime acte, 53-56.
Le décor est planté d’entrée avec Darius McGhee, qui remet immédiatement les compteurs à zéro. De quoi redonner confiance à longue distance, un secteur en difficulté lors des dernières minutes. Mais pour s’imposer et mettre fin à vingt-et-un ans de disette, il faut à nouveau s’appuyer sur une défense stricte. McGhee, encore lui, puis Gach, rentrent de très gros tirs et lancent une nouvelle série de 9-0 qu’il va cette fois falloir conserver (35e 69-62).
Une nouvelle fois, les visiteurs s’adaptent pour contenir l’euphorie burgienne. Le money-time fait monter la tension d’un cran et chaque ballon compte, à l’image de ce précieux rebond offensif de Ricky Lindo qui soulage tout un public (38e 71-66). Deuxième meilleur marqueur lyonnais, Nando De Colo quitte le parquet pour cinq fautes quelques secondes après avoir une nouvelle fois fait parler sa maîtrise sur la ligne des lancers francs. Son absence pèsera-t-elle sur la gestion de la fin de match ? Mais l’ASVEL peut encore compter sur des joueurs d’expérience, à l’image d’Edwin Jackson, toujours aussi adroit. Kevin Kokila doit à son tour quitter les siens, tandis que McGhee semble se faire mal (il reviendra par la suite), même si Lindo parvient miraculeusement à conclure par un dunk à quatre contre cinq. L’atmosphère devient irrespirable. Jackson inscrit encore une bombinette en sortie de temps mort, mais les lancers francs redonnent une possession d’avance à nos Rouge et Blanc.
Jusqu’au bout, le suspense est total : un ballon qui roule sur le cercle, des rebonds offensifs cruciaux, des entre-deux défavorables, très peu de changements… La JL Bourg et l’ASVEL se livrent une bataille acharnée. En récupérant tout de même une possession précieuse, McGhee et les siens s’offrent quasiment deux balles de match. La claquette de Mbaye Ndiaye, ancien espoir burgien et encore très athlétique ce soir, à sept secondes du terme, entretient le suspense sans l’éteindre totalement.
Il ne faut désormais plus trembler sur la ligne pour Both Gach. Mission accomplie. Heureusement, car Edwin Jackson inscrit un ultime tir venu d’ailleurs. Trop tard. Cette fois, c’est fait. VICTOIRE 81-79 !
Une première historique à Ekinox, et la fin d’une série qui fait un bien fou au vu des autres résultats de cette ultime journée de l’année.
Rendez-vous mardi 18h15 à Ekinox pour la der’ de l’année face à Athènes !
Crédit photo : ©Mathilde Bourdon
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