La folle course-poursuite

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Parti de trop loin, c’est ce que ce sont certainement dit les 2 000 spectateurs venus assistés à la rencontre entre la JL Bourg et le SPO Rouen. Complétement inexistants en première période, les hommes de Fabrice COURCIER, n’ont rien montré durant les 20 premières minutes. « Un match dure 40 minutes pas 20 » disait le coach à la fin du match.

La JL perd le match en début de rencontre en n’étant pas présent défensivement. Rouen impose son jeu. Agressif comme il le faut en défense, et bien en place sur le plan offensif, les normands ont compté jusqu’à 19 points d’avance (39 à 20), après seulement 15 minutes de jeu. A la pause, c’est Rouen qui mène toujours au score, 48 à 34.

Mais au retour des vestiaires, les bressans montrent un autre visage. Leur défense de zone empêche les relations entre les arrières et les intérieurs rouennais. Bourg revient progressivement dans le match, et commence à grappiller son retard avec Moses SONKO dans la raquette et Jérôme SANCHEZ, Donald COPELAND et Angelo TSAGARKIS à longue distance. La salle se réveille enfin et pousse derrière son équipe.

La fougue des bressans n’en finit plus. Ce n’est qu’4 secondes de la fin que la JL passe devant pour la première fois du match. On pense alors au hold-up parfait. Mais c’était sans compter sur une équipe du SPO Rouen qui lâche ses dernières forces pour provoquer une ultime faute et réussir les 2 lancers-francs de la gagne.

Rouen s’impose finalement 85 à 84, au terme d’un match à suspense, où les bressans ont montré qu’ils pouvaient relever la tête dans les moments difficiles. C’est ce qu’ils comptent faire dès mardi soir, avec la réception de Fos-sur-Mer, lors du 32ème de finale de Coupe de France, une autre équipe de Pro B, qui arrive en pleine confiance après 4 journées de championnat et 4 victoires consécutives.

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