La finale de la Leaders Cup se disputait ce dimanche en fin d’après midi pour la Jeu.

98-97
À la Disney Events Arena (Disneyland Paris), Finale de la Leaders Cup, le dimanche 17 février à 17 h


Le film du match


Le poste 4 risque d’être de nouveau en vue ce soir sur le parquet de la Disney Évents Arena. D’un côté, Eddie dégaine à 3 points et de l’autre Peacock score sur step back. Le premier lancer arrive vite pour Green, mais la Jeu prend déjà le contrôle avec l’adresse lointaine de Ulmer et Peacock. Avec un 12 à 0 poursuivi par Wright, Ulmer puis Ndoye, les Bressans réalisent pour la troisième fois de suite, un bon début de partie (4e 04-14). Un premier temps mort est logiquement pris par coach Vincent Collet. Traoré vient stopper la série burgienne avec son classique bras roulé main gauche même si Wright reste intenable avec un coast-to-coast.
Ulmer subsiste aussi dans sa bonne forme du dernier match en défiant Nzeulie qui vient d’inscrire un lancer. Serron est, par la suite, trouvé dans le trafic pour conclure au cercle. Sauf que la Jeu ne lâche pas en intensité puisque Peacock déclenche un nouveau 3 points. La SIG réagit enfin via Nzeulie à mi-distance et Serron dans le corner pour recoller (7e 14-21). Ndoye claque alors un dunk pour le 2+1 afin de garder dix longueurs d’avance. Nzeulie vient alimenter le compteur strasbourgeois avec de nouveaux lancers francs tandis que Rozenfeld se stoppe en tête de raquette. Strasbourg tient tout de même son retour dans le sillage de Serron en pénétration et Eddie par deux fois à 3 points. Wright ajoute le dernier tir bressan bloquant le score à 24 à 28.

« Attaque droit devant »

Si la Jeu a dominé ces dix premières minutes, les Alsaciens ne sont pas très loin grâce à l’adresse d’Eddie. Un des seuls détails à corriger dans une défense qui a été plutôt solide. Wright est vraiment royal dans cette partie avec une énième pénétration. Lang réduit lui aussi la marque sous le cercle. Avec un quatrième primé, Eddie remet Strasbourg à une petite longueur. Mais Moser lui répond au tac au tac. Le spectacle offensif est vraiment au rendez-vous avec les nouveaux tirs de Nzeulie ligne de fond et Peacock à 3 points (13e 31-36). Nzeulie tient à répondre à son tour suite au seul lancer de Moser inscrit. Sim s’invite quant à lui au sein de la défense adverse pour déposer le ballon sur la planche. Néanmoins, le punch de Nzeulie fait vraiment du mal à la Jeu (15e 36-39).
La tourelle Fall laisse encore la SIG à un petit point derrière une équipe bressane qui tient toujours son avantage puisque Ulmer pénètre avec réussite dans la peinture. Avec déjà cinq fautes au compteur à quatre minutes du terme de chaque côté, les points faciles s’enchaînent via Green et Wright (17e 40-43). Peacock réussit tout de même un tir après plusieurs échecs de ses coéquipiers ces dernières possessions. Wright l’imite en arrachant une balle sous le panneau et c’est Green qui provoque une nouvelle faute bressane. Au buzzer, Ulmer décroche un ultime shoot primé qui scelle le score à 42 à 50.

La bataille va s’annoncer rude jusqu’au bout. La preuve avec Eddie qui fait encore et encore mouche de loin. Wright est classe sur  la moindre possession, mais la SIG peut compter sur Green et ses quatre points de rang pour recoller. Peacock arrive alors en superman pour son petit tir ligne de fond alors que Nzeulie ne gâche pas son shoot ouvert. Le rythme est vraiment élevé avec Sim, Fall ou également Wright et Nzeulie qui ne laissent aucun temps mort (24e 55-58). Le capitaine burgien garde lui aussi son sang-froid lorsqu’il doit batailler dans la peinture. Une technique à l’encontre de Nzeulie profite ensuite à Sim pour ajouter un petit point et à Ndoye ligne de fond sur l’action qui suit. La Jeu retrouve de la solidité défensivement afin de garder son avantage. Ceci provoque bien évidemment un temps mort côté strasbourgeois (26e 55-63).
Fall agit dans la peinture pour redresser la barre alsacienne en ajoutant quatre points consécutifs. Rozenfeld vient combler cet apport avec deux lancers francs tandis que Eddie en est déjà à son sixième primé de la soirée. Bourg reste tout de même attentif avec le panier seul à l’intérieur de Wright. Mais un autre primé venu de Green puis une faute provoquée par le meneur sur un autre tir lointain remet depuis bien longtemps la SIG en tête (29e 68-67). Surtout, les Rouge et Blanc manquent quelques petits tirs qui, auparavant, les maintenaient en tête. Dans la dernière minute, Traoré et Green viennent à inscrire deux lancers-francs qui créent le premier vrai écart en faveur de Strasbourg, 72 à 67. 

 » L’expérience de la SIG fait la différence « 

Le 10 à 0 final a fait mal à la tête des Burgiens. Une technique contre Green puis une antisportive contre Wright donne un lancer à Sim et deux à Beyhurst pour commencer l’ultime acte. Qui plus est, ce nouveau panier à 3 points de Eddie, qui vient provoquer un temps mort de Savo Vučević, ne met pas la Jeu en bonne posture (31e 77-68). Peacock arrive avec un tir primé dont il a le secret pour remettre les siens en course. Désormais, la SIG répond comme les Bressans l’avaient fait en première période en s’appuyant sur Green. C’est toujours Peacock qui hérite des ballons afin de laisser passer l’orage, si celui-ci voulait bien s’échapper un peu. Ce diable de Green réussit une deuxième mi-temps parfaite en pénétrant encore dans la peinture. Le coach bressan va devoir jongler avec Sim et Wright à quatre fautes. Ndoye s’applique à ne pas gâcher des points qui s’annoncent importants dans la course finale, mais les Burgiens perdent des ballons assez bêtement… Il n’en faut pas plus à Green et Fall pour appuyer là où ça fait mal (35e 84-75).
La tuile arrive lorsque Peacock doit sortir sur blessure ! Moser, qui le remplace, aligne deux lancers francs. Les mauvaises nouvelles s’enchaînant, car Wright écope de sa cinquième faute. La SIG fait tourner avant le money time et Nzeulie conclut parfaitement. Ndoye sort un 2+1 pour toujours garder l’espoir. Et Sim glane un ballon sur la remise en jeu et peut aligner un primé (37e 87-83). Le coach strasbourgeois arrête de suite la partie et la tactique burgienne sera de presser tout du long du terrain. Green doit passer par la ligne des lancers francs pour remettre sa formation à deux possessions primées de la JL. Surtout que Moser déclenche à son tour à 3 points et rapporte le score à deux points. Eddie vient provoquer un and one ultra important même s’il reste encore deux minutes. L’ailier fort dépose un flotteur avant le dernier temps mort burgien. Peacock, qui a pu revenir, envoie un shoot venu de nulle part et il va falloir tout donner (39e 93-89). Strasbourg va devoir ne pas trembler aux lancers francs et c’est chose faite avec Nzeulie. En face, Ndoye doit l’imiter à quarante secondes du terme. Les Alsaciens font tourner et après un rebond off, Green se retrouve sur la ligne des lancers. Peacock, encore et toujours, artille de très loin pour bloquer le score à moins trois à cinq secondes du terme. Une faute est vite sifflée pour envoyer Serron aux lancers. En tremblant sur le premier tir, l’arrière belge assure quand même l’essentiel. Rey envoie à trois points au buzzer et dans le plus grand malheur, la Jeu échoue à un point, 98 à 97.


La stat : 3


Comme le nombre de joueurs Bressans ayant dû écourter leur partie. Wright, Sim et Moser ont du sortir pour cinq fautes durant le dernier acte. 

© LNB IS BELLENGER