Pierre Pelos, l’ancien joueur de la JL Bourg qui a connu la montée en Jeep®Elite en 2016-17, revient en terre bressane. Après 2 ans à Fos Provence, le Gersois re-signe à Bourg pour 2 ans, l’air très déterminé à conquérir le Championnat aux couleurs des Rouge et Blanc. 

 

On a su que tu étais convoité dans de nombreux clubs, qu’est ce qui t’as poussé à choisir la JL ?  

Déjà parce que je connais le club et ça c’est vraiment un plus. Je connais la ville aussi et au jour d’aujourd’hui je ne suis plus seul, j’ai une petite famille, il fallait que je pense à elle aussi. J’avais toutes les circonstances idéales réunies à Bourg, c’était important pour moi.

  

Qu’est ce que représente la JL Bourg pour toi ?  

La JL, ça représente beaucoup de choses pour moi. J’y ai passé un an, un an pendant lequel je suis monté avec le club, j’ai de très beaux souvenirs. Et aujourd’hui le club a encore progressé et est encore plus structuré, c’est comme revenir dans un grand club de la Jeep®Elite.

 

Que penses-tu avoir de plus depuis que tu es parti il y a 2 ans ?

J’ai grandi, mûri, progressé mentalement. Je reviens après 2 ans, mais je reviens surtout plus fort. Que ce soit dans mon basket, dans ma façon d’être, dans tout.

  

On a pu voir que tu as été le troisième joueur français à l’évaluation du championnat uniquement devancé par des pointures : Youssoupha Fall et Paul Lacombe. Qu’est ce que ça fait de voir ça ? Et quel a été la recette de ce succès personnel ?

Ça fait extrêmement plaisir. C’est des résultats individuels mais c’était du travail. Aujourd’hui j’arrive à ce niveau car je pense avoir montré tout au long de la saison que j’avais ma place à ce niveau, c’est donc une fierté personnelle. Bien que collectivement ce soit plus compliqué, que le club de Fos descende, ça par contre ça me fait quand même mal. Mais c’est sûr que c’est une fierté, ça prouve que le travail a payé, avec tout ce que j’ai abattu toutes ces années pour en arriver là et pour être prêt au bon moment. Bon j’ai prouvé certes, mais maintenant il faut confirmer. Une saison c’est bien mais en faire plusieurs c’est encore mieux. Le plus dur pour moi reste à venir.

  

Tu étais déjà avec le coach Savo en 2016-17, dans une interview auprès de Bebasket, Savo dit qu’il était toujours sur ton dos mais que s’il l’était, c’était parce qu’il croyait en toi, chose que tu ne comprenais peut-être pas à l’époque. Avec le temps et le recul, tu l’as mieux compris ?  

Oui, après 2 ans j’ai eu le temps d’y repenser. Je sais que c’était pour mon bien. Après il y a des façons de le faire et Savo le fait de manière dure, quand on est jeune c’est pas forcément quelque chose qu’on comprend de suite mais avec le recul aujourd’hui, j’ai compris. Il a voulu m’aider, il a voulu être plus dur avec moi qu’avec d’autres joueurs parce qu’il croyait en moi. Mais quand je suis parti je me suis vite rendu compte que ça m’avait servi de l’avoir toujours sur mon dos, d’autres coachs ont essayé de faire pareil mais c’était différent, ce n’était pas aussi dur. Du coup ça m’a vraiment endurci, ça m’a rendu service sur mes années à Fos.

  

Un petit mot pour que les supporters de la JL soient prêts à t’accueillir à nouveau ?

Je compte sur eux pour la saison qui va arriver. Je ne reviens pas pour rien, je reviens pour accrocher les Playoffs et pourquoi pas pour accrocher un titre, que ce soit la Leaders Cup ou le Championnat de France. J’espère du coup qu’ils seront derrière nous tout au long de la saison, pour nous aider à arriver à nos objectifs !

 

@Jacques Cormarèche