La JL vise l’étoile du nordPro

Depuis le début de cet exercice 2019-2020, l’ESSM pourrait comptabiliser plus de victoires que l’unique décrochée contre Roanne lors de la 5e journée. Les rencontres à Dijon, Limoges, Pau, Cholet et dernièrement Dunkerque se sont terminées avec un écart allant de 2 à 8 points. Autant dire pas grand-chose. Alors l’équipe d’Eric Girard est à la recherche de succès pour faire remonter son compteur.

Seulement, l’ESSM est diminué à un poste important : la mène. Ce fut d’abord au défenseur belge Jonathan Tabu (8,3 points) blessé au mollet de quitter les parquets. Remplacé depuis par l’italien Anthony Raffa (6 points et 2,8 passes), le club pouvait voir venir. Mais est venu s’ajouter la blessure aux adducteurs de l’indéboulonnable Benoit Mangin (12,4 points, 3,2 rebonds et 6,6 passes). Le poste 1 qui entame sa neuvième saison chez les Stellistes était en train de réaliser le meilleur début de saison de sa carrière. 
Ce sont donc deux absences de taille pour le club qui peut heureusement compter sur d’autres guerriers.

Notamment dans la peinture. Le retour de Frank Hassel a été le bienvenu chez les supporters portelois après une saison compliquée (16e de Jeep Élite). Le poste 4/5 est une valeur sûre avec son jeu près du cercle (14,3 points et 7,2 rebonds). À ses côtés, le Gambien Ousman Krubally (8,4 points et 7,3 rebonds) est lui aussi un joueur solide. Seulement, le relais est un peu à la peine. Thomas Smallwood ne compte que 6 minutes de moyenne tandis que Toarlyn Fitzpatrick (3,9 points et 2,6 rebonds) est désormais visé par son coach et n’a joué que quelques secondes au BCM.

Les arrières et ailiers essaient donc d’équilibrer cette équipe. D’Angelo Harrison est une arme de choix. Pouvant se décaler au poste de meneur, l’américain est le numéro 1 au scoring (15,3 points, 3,4 rebonds et 2,6 passes). À l’aile, Antonio Ballard (5,6 points et 3,6 rebonds) doit peut-être encore monter son niveau, lui qui avait tourné à 16,7 points et 6,2 rebonds lors de ses quelques rencontres à l’époque en Pro B (2015-2016). Derrière eux, l’ancien Francilien Cyrille Eliezer-Vanerot (5,3 points) peut prendre feu tout comme Pierre-Etienne Drouault, capable de tuer un match.

À la recherche de certitudes, les joueurs de la Côte d’Opale souhaitent laisser passer l’orage subit depuis la première journée. Attention au réveil de la bête blessé.