On le sait, on le sait, les premiers ballons seront importants à négocier après cette pause. Il faut confirmer, ça tombe bien c’est Jones qui inscrit deux points, la JL est à -7, puis -4 sur la réussite au large de Max Courby. Dans le même temps, les Champenois s’en remettent à des tirs difficiles. La défense bressane annihile les initiatives et le chemin du cercle est nettement plus dur à trouver. La dynamique a clairement changé de camp, Rasheed Sulaimon, encore lui, montre la voix et ramène les siens à égalité, 57-57, 27e. Un troisième match commence. Muet jusque là, Pierre Pelos offre un premier avantage, 60-59. Les champenois finissent ce quart sur un dernier dunk de l’imposant Gani Lawal (64-68). Les deux équipes ne se cachent pas, laquelle remportera la mise ? La fin du match s’annonce tout aussi passionnante.
Ce soir, Rasheed Sulaimon a activé le mode Kobe Bryant, 26ème points sur son 6ème tir à 3 points. L’apport du jeune papa est tellement précieux ce soir, ses compères du secteur extérieur, Axel & CJ, voyant eux la réussite les fuir jusque là. A l’approche du money time, la fatigue est là, pour les deux formations, et aucune des deux ne parvient à faire le break, 73-72 à la 35ème. Chassang sert Jones qui monte au dunk, +3. Cela devient irrespirable, Begarin déclenche en fin de possession à 8m et fait mouche, incroyable, 81-81. La JL prend les choses en mains avant d’entrer la dernière minute, 83-81. Décidément ce début d’année nous réserve des matchs ultra serrés, de quoi vérifier notre santé cardiaque après les fêtes. Axel Julien vole un ballon précieux, ouf, la JL garde la main 83-82 avant que Sheed ne soit envoyé sur la ligne 85-82. Le dernier ballon champenois permet à ce petit diable de Goudou-Sinha d’inscrire le trois points de l’égalisation au buzzer 85-85. Quel match ! 5 minutes supplémentaires.
Aucune équipe ne se détache avant que le détonateur ne soit encore Rasheeeeeeeeeeeeed Sulaimon avec 5 points de suite, 95-90, décisif à 120 secondes du terme ? 60 secondes plus tard, l’écart est toujours de 4 unités, 97-93, puis 97-95. Ce diable de Begarin récidive et prend un tir incroyablement sur la tête d’un bressan pour prendre un avantage 97-98. 7 secondes à jouer et temps mort pour Coach Legname. La JL ne convertit pas sa dernière chance, défaite rageante 97-98.