A quelques heures de la réception de Limoges et d’une folle semaine à Ekinox, Frédéric Sarre, Directeur Sportif du club, fait le point sur les forces en présence et explique les indisponibilités de CJ Harris & Eric Mika. 

Frédéric, on sort d’une semaine compliquée avec deux défaites contre Patras et Pau, deux matchs avec un effectif diminué. Un point sur l’infirmerie ?

Frédéric Sarre : Oui effectivement, on est dans une période délicate, essentiellement due au fait que, comme la plupart des autres équipes d’ailleurs, nous sommes touchés depuis un petit moment par des problèmes de blessures ou de joueurs ayant contracté la COVID. 

Depuis le début de la saison nous n’avons pas été épargnés par les pépins. La blessure qui a été très handicapante, c’est celle d’Éric Mika. Son intervention chirurgicale a été difficile à caler puis le rendez-vous post-opératoire a indiqué une reprise plus tardive que ce l’on espérait avec un délai considérablement allongé. Cela a perturbé l’équipe dans son équilibre. Éric est un garçon qui avant sa blessure, se fondait et répondait bien à la philosophie du coach. 

Ensuite, on a été plus durement touché par la Covid, Hugo Benitez, Maxime Roos, Alexandre Chassang, puis dernièrement CJ Harris, Pierre Pelos… CJ Harris, a bien été testé négatif. Selon les protocoles médicaux des ligues auxquelles nous appartenons, chaque joueur sortant d’une période de la COVID doit effectuer plusieurs tests et bilans médicaux avant de revenir sur les parquets pour s’assurer que le joueur est en parfaite santé et apte à jouer de nouveau. Conformément à ces protocoles, C.J. a donc passé l’ensemble des examens requis. Tous les résultats n’ont pas été parfaitement favorables. Au sein du club, la santé de nos joueurs est une priorité. C.J Harris n’a pas repris l’entrainement avec l’équipe. Il a besoin d’examens complémentaires.

Frédéric Sarre : « Tout ça fait qu’à cette période de la saison, nous avons un équilibre d’équipe pas aussi bon que ce que nous aurions souhaité, c’est cela qui complique les performances de l’équipe. On tire assez régulièrement sur les mêmes joueurs par le manque de rotations que le coach a à sa disposition et à un moment donné, ces joueurs-là manquent de gaz, d’énergie.

Tout ceci, aurait pu être compensé par l’arrivée d’un joueur en tant que remplaçant médical, mais comme je l’expliquais précédemment, le dossier d’Éric Mika n’a pas été simple à traiter. Pour les autres qui ont été « Covidés », tous sont revenus, et pour le dernier en date, Pierre Pelos revient ce samedi pour le match de Limoges. C’est un point positif avant une semaine de matchs particulièrement dense. Voilà pour ce qui est de l’état des troupes.

La date du retour de CJ n'est pas encore connue

Avec le repositionnement du match de Gran Canaria, le programme qui nous est donné de jouer, c’est Limoges le 12 en Betclic Elite, puis le 15 en Coupe de France, Gran Canaria le 17 et la réception de Villeurbanne le 20 à domicile. C’est vrai que l’enchainement de ces 4 matchs très rapprochés ne vont pas permettre à l’équipe de vraiment récupérer entre les matchs avec un point d’interrogation sur notre capacité à avoir toutes nos « armes » sur le banc.

Un mot sur Rasheed ?

Frédéric Sarre : « Pour Rasheed, le cumul des matchs lui a provoqué un souci au niveau du muscle fessier. Les examens mis en place, n’ont pas révélé de choses très graves. Néanmoins, on sait qu’il y a une inflammation au niveau de cette région musculaire. Cela nécessite des soins, de la récupération, la semaine qui vient de s’écouler lui aura permis d’avoir un peu de repos. Reste à voir comment son corps va réagir à la succession de matchs à venir, au nombre de minutes qu’il va passer sur le terrain. Lui, Axel et comme d’autres font partie des joueurs énormément utilisés qui peuvent rencontrer parfois des baisses de régime légitimes et sont plus exposés à des pépins physiques avec l’enchaînement des matchs. Mais globalement, Rasheed devrait être là sans souci sur ces matchs ».

Quand peut-on espérer revoir Éric sur un parquet ? Une idée ?

Frédéric Sarre : La rééducation se passe plutôt bien par rapport à sa blessure. Pour faire le parallèle, Éric Mika a exactement au poignet ce que certains ont au genou, une rupture d’un ligament qui a nécessité une intervention chirurgicale. Théoriquement, de ce que l’on sait aujourd’hui, entre le médical et la rééducation, même s’il faudra attendre une dernière visite et contrôle du chirurgien qui l’a opéré, on peut espérer Éric courant Mars.

On sait que ce sera une semaine dense, mais super intéressante. Les matchs vont être intenses dans 3 compétitions différentes, le championnat de France, la Coupe où « ça passe ou ça s’arrête » et l’EuroCup. 

Je suis certain que tout le monde aura la volonté d’aborder ces matches avec beaucoup d’engagement et de détermination. »