Betclic Elite #21 – Reprise sur le RocherPro

Cap sur le champion d’Europe 2021 après une pause d’une semaine avec la trêve internationale. Monaco reviendra vendredi de sa rencontre face au leader de l’Euroleague (Barcelone) pour donc affronter une formation qui l’avait mise à mal au match aller. Mais la nouvelle structuration effectuée par le technicien serbe sur le Rocher semble porter ses fruits. Désormais installée dans le top 8 de la grande coupe (7e 14v-13d), l’équipe monégasque (3e 13v-7d) veut rattraper les deux co-leaders du Championnat de France que sont Villeurbanne et Boulogne-Levallois (1er 15v-6d).

Comptant un effectif plein composé de six Américains et quatre bosman/Cotonou, le staff est dans l’obligation d’effectuer un tri avant chaque rencontre. Revue d’un effectif où chaque poste est au moins triplé et où on ne sait pas où donner de la tête pour le commenter.
Il faut peut-être déjà se fixer sur les postes 1 et 2 en Betclic ELITE où le scoring est au rendez-vous. Déjà avec l’un des meilleurs joueurs d’Europe, Mike James (13,7 points et 5,3 passes de moyenne). Un talent pur (dans les trois meilleurs marqueurs de l’Euroleague ces trois dernières saisons et quatrième pour le moment avec 15,9 points de moyenne) qui navigue entre les grands de notre continent (le Pana, Milan, CSKA Moscou) et NBA (Phoenix, New Orleans, Brooklyn). Ensuite, on ne présente plus nos deux anciens Burgiens Danilo Andjusic (11,4 points) et Rob Gray (11,5 points) qui sont des grandes habiletés offensives notamment à longue distance. Comme indiqué, le second devrait retrouver sa place dans l’effectif suite à l’absence d’au moins trois semaines de l’ancien serbo-bressan. Il y a également l’ancien Orléanais Paris Lee qui a passé assez aisément le cap d’une saison à deux matchs par semaine (10,1 points et 4,9 passes) pour s’imposer comme le métronome sur le Rocher. Et quand vous ajoutez l’arrière Dwayne Bacon, après une saison à Orlando, les défenses peuvent trembler (12,7 points et 4 rebonds).

Des anciens NBAers, Monaco en a encore quelques-uns dans ses rangs. Il y a l’ailier fort Donta Hall (7,8 points et 4,3 rebonds), ancien de Detroit et Brooklyn qui a joué l’an dernier quelques rencontres avec Bacon du côté d’Orlando. Il représente une paire très stable avec le géant international lituanien (2m13) Donatas Motiejunas (11,7 points et 4,8 rebonds). Ils sont tout bonnement assistés dans la peinture par des références de notre championnat avec Jerry Boutsiele (4,9 points et 4,8 rebonds) et Ibrahima Fall Faye (6,9 points et 4,5 rebonds) qui en imposent athlétiquement. L’expérience Euroleague se lit aussi dans les CV de Brock Motum (7,7 points et 3,9 rebonds)) qui avait pigé l’an passé du côté de Nanterre après des passages remarqués au Zalgiris, à l’Efes ou encore Valence et Galatasaray et également dans ceux du tank Yakuba Ouattara (8,4 points et 2,8 rebonds) qui jouait à Séville l’an passé et le surprenant Alpha Diallo (10,9 points et 5,5 rebonds) sans doute l’une des révélations de notre championnat. 

Alors, comment faire pour stopper une formation qui semble si efficace à la lecture des statistiques. La Roca Team est la troisième équipe la plus impulsive en attaque (85,3 points de moyenne) et brille notamment grâce à une raquette attentive (37 rebonds de moyenne) même si beaucoup d’ailiers viennent aider à la quête du rebond, notamment offensif (2e avec 11,5 rebonds offensifs par rencontre, donnant autant de seconde chance au tir). Mais le basket, c’est un match de quarante minutes. À la Jeu d’imposer son rythme.