LEADERS CUP / DEMI-FINALE

77

94

Score par quart-temps : 20-24, 11-20, 20-25, 26-25

LE RÉSUMÉ

Place à la première demi-finale ici à Saint-Chamond, l’Arena ligérienne a fait le plein encore. Les supporters bressans ont amené tambours et drapeaux pour porter nos joueurs ce soir. Allez c’est parti. Holston maitre à jouer bourguignon démarre la rencontre sur le banc.

Rentrer dans le match, impacter l’adversaire, nul doute, ça James Palmer Jr l’a bien compris. L’ailier américain agresse le cercle lors de ses premiers ballons et il obtient 4 lancers, pour 3 réussites, 0-3. Les deux équipes veulent faire la décision près du cercle et la JDA commence à trouver des ouvertures 10-9. Le duo Massenat-Palmer Jr répond à longue distance, de quoi peut-être décomplexer les bressans. La fin de quart-temps est particulièrement hâchée, de nombreux coups de sifflets. Jordan Floyd se mue en leader offensif pour alimenter la marque bressane, 6 points pour lui. Fin du quart-temps, 20-24 pour la JL. 

Le mano a mano se poursuit entre les deux formations, Dijon insiste à mi-distance, n’ayant transformé qu’un seul tir longue distance. La Jeu arrive pour le moment à déployer son jeu de passes. La fluidité offensive de nos joueurs provoquent les décalages pour finir au cercle. Le premier écart est bressan, 31-39. La JDa reste muette en cette fin de quart-temps, 31-44.

On craignait Ware ou McDuffie, c’est finalement Jacques Alingue qui a entamé un vrai chantier. Le vétéran de la ligue tient la maison bourguignonne, 10 points, 5 rebonds, alors que le trio Holston/McDuffie/Ware ne compte que 4 points, 2/13. 

Et la Jeu fonce en finale

Au retour de la pause, les deux équipes se jaugent, insistant à l’intérieur, Alingue et Brimah se répondant à coup de dunks. Le dernier d’Alingue prend des airs de révolte, mais le 3 points de James climatise la salle, 42-58, puis 42-61 après un 2+1 de Jordan Floyd. Les dijonnais n’y arrivent pas, David Holston revenu de blessure hier ne trouve pas d’adresse, 2 points et 6 tirs ratés. La Jeu joue comme dans un rêve, les séquences offensives s’enchaînent avec réussite. 51-69 à la 30eme. 

Plus rien ne semble pouvoir arriver à nos bressans, la route vers la finale ressemble à une autoroute à la conquête d’une troisième finale dans l’histoire de cette compétition. Alors que la JDA fait un court rapproché, Freddy Fauthoux rappelle tout de suite ses hommes. Il ne faudrait pas commencer à trembler, Dijon jouant ses dernières cartouches une défense tout terrain. Le rythme s’essouffle et Dijon grignote lentement son retard, -10 à 3 min du terme. James Palmer Jr redonne un peu d’air avec un missile dans l’axe. Les burgiens veulent faire tourner le chrono et attaquer le cercle pour finir sur la ligne. A l’expérience, Benitez puis Palmer Jr vont chercher les derniers points avant la dernière minute, +13. Freddy peut ouvrir définitivement son banc, Maxime Galin, concluant la partie à 3 points. Le peuple bressan peut exulter, victoire 94-77 et une finale demain contre les Villeurbannais !

Axel Julien et Alex Chassang vont pouvoir défendre leur titre, Freddy Fauthoux et sa troupe conquérir un premier Trophée pour un club et une ville qui n’attendent que ça. 

Rendez-vous dimanche 18h30, à Saint-Chamond, au 10 55, sur votre TV : L’Equipe21 ou BeIn Sport. 

Les marqueurs : Palmer 25, Floyd 17, Benitez 10, Mike 9, Massenat 8, Brimah 7, Courby 6, Pelos 4, Galin 3, Kokila 2, Julien 2, Chassang 1 

Frédéric Fauthoux : On n’a pas volé notre place de finaliste, on joue, on pratique un beau jeu et il faudra que l’on garde ça. On a bien fermé la raquette à des moments donnés, ils ont eu un déficit d’adresse et cela nous aidé. On a dominé aux rebonds et ça nous a aidé à avoir cet équilibre. L’enchaînement des efforts, c’est toujours un peu la pièce en l’air, demain ça sera le 5e match en 7 jours. Avec la force collective que l’on a, que l’on se partage la balle comme on le fait, et l’on sait que c’est fragile, mais on va essayer d’en profiter un maximum. Pourvu que ça dure. 

On s’est donné une mission que l’on doit continuer, on va garder la même préparation. Jouer une finale ce n’est pas neutre, il va falloir appréhender tout ça. C’est un challenge très important dans la vie d’un club, on sait que c’est dur de le construire, de le structurer. L’objectif de tout dirigeant, fan, c’est d’avoir un trophée et ce serait magnifique de le faire avec cette équipe là, elle a quelque chose. 

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Crédit photo : Léo Morillon