Après avoir créée la surprise dès son entrée en Betclic ELITE avec 4 victoires consécutives, Blois a petit à petit chuté au classement. Une série de huit revers sur la fin d’année 2022 a coupé l’herbe sous le pied des joueurs de l’ancien joueur bressan Mickaël Hay. Aujourd’hui relégable, l’ADA cherche à maximiser ses chances de maintien en réalisant des coups.
Comme la JL Bourg lors des premières années de son retour en première division, la ruche blésoise compte sur le talent de ses étrangers pour monter en gamme. Avec cinq joueurs NJFL leaders et souvent expérimentés. On parle bien sûr de l’indéboulonnable Tyren Johnson (11 points et 3.6 rebonds) qui, pour sa sixième saison dans le Loir et Cher, donne encore beaucoup d’énergie pour son club de coeur. On peut également citer Jaime Smith (10.9 points et 3.1 passes), l’arrière qui a parcouru l’Europe et notamment fait les beaux jours d’équipes au calibre européen. Néanmoins, les trois autres têtes de gondole sont plutôt des bonnes pioches. Le Malien Amadou Sow (24 ans, 2m05) découvre l’ancien continent avec beaucoup d’abnégation (14 points et 5 rebonds) et est le leader terrain de sa formation avec l’ancien burgien formé à Bourg, Mbaye Ndiaye, qui s’affirme (23 ans, 2m03) dans tous les compartiments du jeu, dans sa troisième saison dans le Centre (9.9 points, 6.5 rebonds, 2 passes et 1.5 contres pour ce qui est sa meilleure saison à Blois).
Pour autant la mayonnaise n’a pas pris avec tout le monde puisque le combo américain KeAndre Cook (8.6 points et 2.9 passes) ainsi que le pivot serbe Djordje Gagic (7.3 points et 3 rebonds de moyenne) ont rejoint l’ABA League il y a plusieurs semaines. Afin de combler ces départs, le club a fait venir Robert Johnson en tant que combo-guard (27 ans, 1m93) qui apporte une force plus importante sur le parquet (12.2 points, 2.3 rebonds et 2.8 passes de moyenne) avec l’ailier fort français Bruno Cingala-Mata (5.3 points et 3 rebonds) qui avait effectué une pige à Nanterre en début de saison.
Au niveau de ses joueurs français, l’ADA a joué sur la continuité pour trouver son énergie. Avec en tête un Thomas Cornely qui ne lâche jamais rien, lui qui a débuté en 2014 en NM1 dans l’entité blésoise et qui, malgré deux saisons coupées à Caen, est parvenu pour sa septième saison au club à accrocher une ultime montée. Son apport montre bien que le meneur a le désir du meilleur pour l’ADA (7.7 points, 3.1 rebonds et 5.1 passes). Pour le shooteur Thimothe Vergiat (6.7 points) et l’ailier Paul Rigot (5.3 points), qui en sont à leur deuxième saison, la volonté est tout aussi à louer. Quant à Brice Dessert (19 ans, 2m07), l’apprentissage battait son plein et promettait de belles choses à l’avenir (4.3 points et 2.8 rebonds en un peu plus de dix minutes de temps de jeu) avant sa blessure qui l’écarte encore à ce jour des terrains, même si son retour pourrait se faire très prochainement.