Betclic Elite #28 – A Roanne, une balle de breakPro

Cette saison, la troupe de Jean-Denys Choulet pourrait enfin retrouver les Playoffs dans l’ELITE. Le coach doyen qui disposait d’une continuité dans son groupe et d’un budget un peu plus conséquent est en passe de remettre son club de cœur sur les hautes marches. 

A la fois meilleure attaque de l’ELITE (91.3 points par rencontre) et pire défense (90 points encaissés), la Chorale a une identité fortement marquée et incarnée par l’ailier Ronald March, qui, pour sa troisième saison en terre ligérienne, est encore monté d’un cran et devenu le troisième meilleur joueur du championnat à l’évaluation et aux points inscrits (20.9 points, 4.8 rebonds et 4.2 passes de moyenne). L’américain connait donc des jours heureux (à 0.1 point de la place de meilleur marqueur du championnat) et est plutôt bien accompagné pour symboliser le jeu offensif roannais. Il y a bien sûr son binôme à l’aile, le rookie américain Kyle Foster (12.1 points et 2.6 rebonds) représentation du travail acharné du technicien Choulet à rechercher des pépites à la sortie du Lycée. Mais il y a surtout le petit meneur Stefan Moody (29 ans, 1m78) qui apporte une forte dynamique à Roanne (10.4 points et 7.1 passes). Il faut dire que celui qui avait connu essentiellement l’Est de l’Europe, porte ses coéquipiers en avant dans différents domaines : 1er passeur et 2e intercepteur du championnat là où Roanne est en tête dans les deux domaines (20.7 passes et 9.1 interceptions de moyenne). Sa relation avec les pivots Yannis Morin (12.4 points et 2.6 rebonds) et Silvio De Sousa (9 points et 4.8 rebonds) se ressent à la fois dans les statistiques et sur le parquet.

Bien évidemment, le groupe a un noyau plus élargi. On peut citer directement l’allier fort JaKeenan Gant (8.4 points et 4 rebonds) qui réalise un gros travail avec l’ancien burgien Max Roos (9.7 points et 3.1 rebonds de moyenne) pour étirer les défenses adverses (1ère équipe au contre avec 5 de moyenne) et notamment les intérieurs moins mobiles. Et les soldats de l’ombre comme Kadri Moendadze qui a su travailler au fil des étés pour devenir plus adroit au tir (4.8 points et 2.2 rebonds) ou encore Ray Ona Embo (2.6 points) et Arthur Bruyas (2 points) qui réalisent un travail important en sortie de banc.