Eurocup 1/4 – Un match sec pour écrire l’histoirePro

La saison passée, le BC Prometey qui évolue à Riga depuis que la guerre s’est déclarée dans son pays, avait connu sa toute première participation à l’Eurocup. Elle y avait rencontré la JL, venant chuter à Ekinox (92-85) avant de prendre sa revanche sur ses terres délocalisées (96-82). Au final, terminant en tête du groupe avec un bilan de 14 victoire pour 4 défaites, les hommes de Ronen Ginzburg avait réussi à atteindre les demi-finales du tournoi, s’inclinant d’une courte de tête dans leur salle face à Turk Telekom au terme d’un match à fort suspense (74-76). Cette saison, c’est la quatrième place du groupe A avec un bilan de 10 succès en 18 rencontres qui a amené Prometey sur le chemin de nos Burgiens. Evoluant depuis le dernier exercice en ligue Lettone-Estonienne où elle est parvenu à remporter le championnat. Cette année encore, l’équipe roule sur tout le monde avec quatre défaites au compteur, dont un forfait volontaire ce samedi, pour ne pas laisser des plumes vers l’objectif de rejoindre encore le Top 4.

C’est l’une des meilleures attaques de la compétition qui rejoindra Bourg-en-Bresse avec 89.1 points de moyenne inscrits par rencontre (4e) avec un faible taux de balles perdues (12.1 soit le 3e bilan), dominatrice au rebond avec 38.5 ballons captés (1er) et attentive en défense avec 3.7 contres de moyenne (1er).
Du talent offensif et du danger donc, il y en a de partout dans cette troupe. Certains sont d’ailleurs bien connus en France. L’ancien roannais Ronald March a souvent pris du plaisir en venant à Ekinox (26 points et 7 rebonds l’an passé avec la Chorale dans un succès 100 à 102) et en donne désormais sous le maillot ukrainien (13.7 points et 3.5 rebonds de moyenne). Plutôt bien accompagné, par le portoricain Gian Clavell (11.6 points) et le nigérian Caleb Agada (11.3 points, 4.6 rebonds et 4.3 passes), la traction arrière-ailier s’y voit être au centre du jeu. Sans oublier le combo Yusuf Sanon quit peut dégainer facilement (40.4% à 3 points pour 8.9 points de moyenne). Mais un duo montre aussi beaucoup d’importance et qualité sur le parquet. Le géant tchèque Ondrej Balvin domine les débats (10.8 points et 8.8 rebonds), pouvant s’avérer être compliquée à manoeuvré. Sa paire avec l’autre nigérian Tai Odiase est d’une forte complémentarité (10.4 points et 4.2 rebonds) et peut même parfois être associé à l’athlétique américain Davon Reed (8.3 points et 6.3 rebonds) ancien des Suns, Pacers, Nuggets et Lakers.

Alors, comment parvenir à contenir une telle armada offensive. L’Aris, pourtant numéro 1 dans le domaine n’y est pas arrivé. La Jeu peut de son côté se targuer d’être numéro 2 lors de la phase régulière (76.4 points encaissés de moyenne) et de provoquer un bon nombre de balles perdues à ses adversaires avec ses 10.1 interceptions par rencontre (1er). Dans de nombreux domaines défensifs, les hommes de Freddy Fauthoux trustent de meilleures statistiques que leur adversaire, tout en ayant un bon équilibre offensif également.
Sans aucun doute, l’effort collectif sera le premier point pour repousser un adversaire conquérent. On pense à Jeremy Morgan (10.6 points) véritable chien de garde, mais aussi Zacch Risacher (13.1 points et 3.6 rebonds) ou Isiaha Mike (12.2 points et 3.7 rebonds) qui ont montré leur équilibre en attaque et en défense durant la première phase. Surtout, le contrôle de la tour tchèque par le duo plus athlétique Kevin Kokila–Bodian Massa sera une prérogative pour l’emporter.

Pas facile de détacher une équipe supérieur à l’autre. Plus la compétition avance, et plus les meilleures formations sont présentes. Ce qui est sûr, c’est que nos joueurs auront un avantage si important avec les 3500 personnes présentes. VOUS ! On a besoin plus jamais de VOUS, le sixième homme, pour passer cette étape et continuer une aventure si belle.