Betclic Elite #21 – Séance de rattrapage à RoannePro

Séparée dernièrement de son coach historique Jean-Denys Choulet pour des questions de résultat, la Chorale de Roanne a connu des dernières semaines très agitées. C’est l’ancien assistant de la JL Bourg qui a fait ses gammes du côté de la salle Amédée Mercier entre 2000 et 2011, Marc Berjoan, qui a repris l’équipe. Confirmé il y a peu, malgré un revers très important contre le concurrent direct qu’est Gravelines-Dunkerque à la maison (69-78), il doit désormais remplir l’objectif maintien du club ligérien.

Le bon équilibre, Roanne a du mal à le trouver. Plusieurs changements ont eu lieu cette saison mais les derniers ajustements avant l’éviction du coach avaient pourtant redonné de l’espoir. Sekou Doumbouya a effectivement décidé de relancer sa carrière dans la Loire et s’est tout de suite imposé comme le leader de l’équipe (21.3 ponts et 3.7 rebonds) pour celui qui n’a pas réussi à s’imposer en NBA. Un atout de taille pour la quête visée par le club.
Des atouts, les ligériens en ont tout de même pas mal. On pense à l’ancien MVP de l’ELITE, D.J. Cooper, venu planter le shoot de la gagner au match aller, qui possède une de fortes qualités à la mène (9.4 points, 4.3 rebonds, 10.8 passes et 2.4 interceptions par rencontres). Avec Antoine Diot a ses côtés (7.1 points et 4.3 passes de moyenne), la mène est très expérimentée. Très souvent souligné par les observateurs, l’axe 1-5 est souvent celui le plus desservis. Pas d’exception à Roanne puisque Yannis Morin profite de ces offrandes avec perfection (14.6 points et 6.5 rebonds). Cependant, derrière ce désormais quatuor, quelques déceptions viennent pointer le bout de leur nez.

Récemment, le directoire a annoncé que les ailiers étaient sur la sellette. Les statistiques de Kelly Grady ont lourdement chuté (8.5 points) et la paire avec Jordan Tucker ne semble pas être complémentaire (11.1 points et 2.8 rebonds). L’un des deux pourrait donc être un nouveau piston pour espérer remplir l’objectif et mettre toutes les chances du côté roannais.
Au poste 4, Lewis Sullivan tente de tenir la liaison (9.6 points et 5 rebonds de moyenne) avec Cyril Langevine (6.4 points et 4.6 rebonds). 
Avec une partie de ses étrangers qui vivent un exercice compliqué, les Roannais tentent encore et encore de trouver de l’énergie via des joueurs comme Kadri Moendadze toujours en progrès (5.9 points et 2.3 rebonds) ou avec le jeune arrière Alexandre Bouzidi qui grappille du temps de jeu (2.9 points). Cependant, avec trois descentes, la nécessité de gagner des rencontres est désormais plus que jamais urgente.