Betclic Elite #26 – Pas de bonne surprise pour le derbyPro
Un goût de derby très VIP pour ce lancement de match.
Accueil royal dans le bel écrin de la LDLC Arena, comble ce soir avec ses 11 000 spectateurs. C’est vendredi… et si, ce vendredi, tout était permis ?
89-80
Score par quart-temps
26-18, 15-32, 22-14, 22-16
Dès les premières possessions, Adrian Nelson et Joël Ayayi allument la mèche. En face, Neal Sako ne se laisse pas faire : 4 points rapides, il trouve la faille avec efficacité. Le ton est donné, l’intensité monte. Le choc est à la hauteur des attentes, et l’enjeu est clair : le haut du classement dans toutes les têtes. Villeurbanne prend l’ascendant pour la première fois à 12-10. Dans la foulée, l’ASVEL appuie sur l’accélérateur. Vous ai-je parlé de Neal Sako ? À ce moment-là, il a déjà inscrit la moitié des points de son équipe. Il ne faut surtout pas les laisser s’envoler. Chaque possession devient une bataille. Fin du premier quart : 26-18.
Les tirs refusent de rentrer, même sur la ligne des lancers. Pendant ce temps, Geoffrey Lauvergne déroule son jeu sans trembler. Mais la réaction est là. Jean-Marc Pansa régale Jordan Usher avec un alley-oop de grande classe ! Un marcher sifflé contre l’ASVEL, une faute provoquée, et deux lancers convertis par Pansa : 28-28, égalité. Le basket va si vite !
La dynamique tourne en notre faveur. Quelques tirs mi-distance viennent stabiliser notre avance. Et comme un symbole, Jordan Usher nous sort une folie de derrière l’arc : +7 ! Temps mort pour Pierrick Poupet. Entre deux actions, une montre Tissot pour Sofiane, et hop, retour au charbon. Melvin Ajinça dégaine de loin, Kevin Kokila joue des coudes sous le cercle : and-one, transformé. On garde l’avantage. Dernière possession avant la pause… Usher provoque une faute au buzzer ? Non ? Les arbitres hésitent… mais si ! 2 lancers réussis et la mi-temps retentit, 41-50.
Des minutes de trop
Reprise sur le parquet à l’avantage des Villeurbannais, qui retrouvent leurs automatismes bien plus rapidement que nous. Notre avance fond en quelques minutes : David Lighty & Co recollent à un petit point. Visiblement, coach Poupet a trouvé les bons mots dans les vestiaires. Pour éviter de se faire complètement rattraper, on tente le tout pour le tout avec des tirs à trois points. Malheureusement, l’un est refusé pour une faute offensive, l’autre frôle le cercle avec Jordan Usher… mais le troisième est le bon. Et quel tir ! Brandon Jefferson, deux bons mètres derrière la ligne : oui monsieur ! Adrien Nelson prend le relais : dans le corner, ça rentre aussi. Festival offensif. Jean-Marc enchaîne un nouvel alley-oop. Tout fonctionne, on reprend +8.
Mais attention… On connaît trop bien le talent des joueurs de l’ASVEL pour se relâcher. Et comme un mauvais présage, le génie de De Colo s’exprime. Il distribue le jeu à merveille, et en un éclair, l’ASVEL est de nouveau au contact : 63-64.
David Lighty ouvre les hostilités dans le dernier quart-temps. La LDLC Arena commence à gronder de plus en plus fort. On perd complètement le fil. Les fautes s’enchaînent, des ballons précieux sont perdus, et en face, l’ASVEL est sur une vraie remontada. Il reste 5 minutes. 11 points à remonter. Il va falloir sortir le bleu de chauffe. Tarik Black monte au dunk avec puissance, Adrian Nelson envoie un tir longue distance qui fait ficelle. Faute sur Usher, qui convertit ses lancers et nous ramène à -4. On est dans le money time.
Mais ce money time ne sera pas pour nous. L’ASVEL gère parfaitement ses dernières possessions. Expérience, calme, efficacité. Et comme souvent, c’est le grand magicien, Nando De Colo, qui assène le coup fatal. Une nouvelle fois, il n’aura manqué qu’un petit quelque chose. Mais ça n’aura pas suffi. Villeurbanne s’impose, 89 à 80.
Demain, place à nos Espoirs.
Ils affronteront l’ASVEL à leur tour, cette fois à l’Astroballe. Un match peut-être pour l’histoire. Un rendez-vous qu’on ne manquera pas !
#WeRedy
1er
20v-6d
5e
16v-10d
Crédit photo : ©LDLC ASVEL
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