Eurocup Finale – Rêver plus grandPro
Finale franco-française entre les deux formations les mieux classées de la compétition.
MARDI 9 AVRIL 2024
MATCH 1
PARIS
ADIDAS ARENA
20:30
MATCH 2
VENDREDI 12 AVRIL 2024 - 19:30
BOURG-EN-BRESSE
EKINOX
MATCH 3 (si nécessaire)
LUNDI 15 AVRIL 2024 - A DEFINIR
PARIS
ADIDAS ARENA
LA PRÉSENTATION
La logique a donc été respectée pour définir l’affiche de ces finales. Les deux leaders des groupes de la saison régulière vont se retrouver désormais. Mais il n’en restera qu’un au terme de deux ou trois rencontres, pour soulever le trophée de cette nouvelle édition.
De part son parcours quasiment sans fautes lors de la phase de groupe (17v-1d), c’est le Paris Basketball qui possède l’avantage du terrain, alors que la Jeu a chuté plusieurs fois (14v-4d). Les deux équipes se connaissent plutôt bien. Elles ont disputé une seule rencontre en championnat de France (victoire burgienne 83 à 81 dans ce qui fût surement une des plus belles rencontres de la saison) mais se suivent dans le haut du classement depuis le début de l’exercice. Ainsi, pour créer la surprise, il faudra savoir se réinventer.
La patte Iisalo
Invaincus depuis 16 rencontres toutes compétitions confondues, le Paris Basketball n’est autre que le favori dans cette ultime manche tandis que la JL Bourg va remettre le costume d’outsider qu’elle a déjà porté durant plusieurs semaines.
Tuomas Iisalo arrivé cet été à la tête de l’équipe pour après avoir remporté la BCL avec Bonn et terminé en finale du championnat Allemand n’a pas ralenti la cadence en France. Il espère encore taper fort lors de cette finale, lui qui vient d’être élu coach de l’année.
Reparti d’une feuille quasi blanche, le club qui siège désormais dans la Adidas Arena n’a conservé que deux joueurs dans son effectif avec l’ailier shooteur Gauthier Denis (3.3 points) et le jeune Mohamed Diawara, 18 ans (2,2 points). Ce qui a permis de reconstruire une formation à l’image de son coach. Logiquement, celui-ci a fait appel à ceux qui ont réussi avec lui ces dernières saisons. Ce ne sont donc pas moins de six joueurs qui ont traversé le Rhin pour rejoindre le projet parisien. Et pas des moindres. En qualité de leader à la mène, le petit meneur (1m75) T.J. Shorts a tout de suite marqué les esprits. Véritable maitre à jouer de son équipe, l’américain MVP de la BCL est un poison pour ses adversaires (18 points, 3.3 rebonds et 7.5 passes de moyenne en Eurocup). De ceux ayant passés la frontière, le grand arrière américain Tyson Ward (11.6 points et 4.2 rebonds) fait preuve d’une incroyable polyvalence des deux côtés du terrain. L’ailier Collin Malcolm (13.2 points et 3.7 rebonds) a quant à lui l’atout de pouvoir aider sur au moins trois postes de jeu grâce à ses multiples casquettes. Le combo chilien Sebastian Herrera (5.9 points) est vu comme un bon joueur de drive. Enfin, les deux intérieurs allemands avec Michael Kessens au poste 4 (4.5 points et 3 rebonds) et avec Leon Kratzer (5.4 ponts et 4.9 rebonds) ont les qualités de tenir la raquette.
Avec ce transfert XXL, Paris n’a pas délaissé le reste de son recrutement. L’ailier-fort finlandais Mikael Jantunen est venu grossir les rangs pour apporter ses qualités de poste 4 moderne (7.8 points et 4.1 rebonds). Blessé en première partie de saison, il a été remplacé par Justin Simon. Ce dernier est resté au sein de l’effectif pour densifier un groupe déjà performant (7 points et 3.8 rebonds). Pour Bandja Sy, c’est l’expérience d’une dernière saison à Levallois et de plusieurs années en Europe (Athènes, Belgrade, Andorre) qui ont fortement pesée pour accompagner ce groupe, en plus des ses qualités physiques impactantes (6.2 points et 2.8 rebonds). Mehdy Ngouama qui est venu apporter du relais sur les lignes arrières (6.6 points de moyenne) a su relancer sa carrière.
Il manque bien évidemment un élément important du plan parisien puisque Nadir Hifi a été enrôlé au Portel afin d’ajouter du piment dans le jeu (16.9 points et 2.5 passes). Révélation de ces dernières saisons, le combo français de 21 ans n’a pas terminé de surprendre ses adversaires avec sa capacité à dégainer rapidement. Bref, un composant majeur de ce nouveau Paris !
Morgan l'intrus
Jeremy Morgan sera peut être le facteur X de cette finale. Celui qui connait parfaitement le jeu adverse et une grande partie des joueurs aura un rôle important à jouer. Vainqueur la saison passée de la Basketball Champions League avec Bonn, il sera donc en face de son ex-coach pour essayer de déjouer ce « doubler » et être le seul à obtenir le droit de remporter deux coupes d’Europe consécutive (10.2 points et 2.4 rebonds). De part ses capacités défensives, il jouera un rôle important dans les duels avec Ward et Malcolm à l’aile.
La défense comme solution
Paris est tout simplement la meilleure attaque de la compétition avec 98.4 points de moyenne par rencontre ! Un score fou associé au fait que l’équipe est aussi la troisième défense (79.3 points encaissés de moyenne). Peu de domaines sont dominés par la Jeu mais c’est peut être celui là qui peut faire la diff’. En effet, les hommes de Freddy Fauthoux qui vient de prolonger pour trois saisons avec notre club est leader dans le domaine de la défense avec 76.2 points encaissés de moyenne par match. Tactiquement, son vis à vis aime apporter des rotations courtes et une défense forte tout au long des matchs. Côté bressan, c’est la variation défensive qui est plutôt bien recitée par nos Rouge et Blanc qui parvient à perturber ses adversaires. Zone, homme à homme, zone press, défense des pick-and-roll… dans chaque domaine, la JL est capable de s’adapter de faire varier durant les quarante minutes ses choix. C’est comme ceci que le Beşiktaş avait réussi à renverser Paris chez elle, 68 à 63.
Des surprises à venir ?
Avec leurs effectifs de 11 à 12 joueurs, les deux équipes peuvent ajuster leur effectif et proposer quelques surprises suivant la physionomie du match. Avec la sortie prématurée de Bodian Massa (qui ne sera pas suspendu pour la finale), le staff burgien a montré qu’il était prêt à s’adapter avec Maksim Salash au poste 5 qui est plus rapide que ses vis à vis ou même de lancer de l’arène des joueurs qui n’avaient même pas participé à la série comme Max Courby ou EJ Rowland. Des choix qui ont grandement pesé dans le succès burgiens.
Risacher et Hifi Rising Star
Si Zacc Risacher a obtenu le titre de meilleur jeune de la compétition avec en moyenne 11.7 points et 3.4 rebonds et une adresse longue distance de qualité (49.3 % à 3 points). Deuxième plus jeune joueur à obtenir cette récompense qui peut être obtenue par les joueurs de moins de 22 ans, il a devancé Nadir Hifi. Mais la pépite parisienne aurait pu lui aussi prétendre à ce titre avec une saison très très réussie avec ses 16.9 points de moyenne. Les trois années d’écart entre les deux joueurs ont peut être pesé dans la balance au niveau des votes.
Supporters bressans
Chers supporters et supportrices. Que vous soyez à Ekinox pour soutenir la JL Bourg dans la Fan Zone organisée pour ce match 1, dans un bar, chez vous, ou même avec nous à Paris. MERCI ! Merci de nous soutenir et de continuer à nous pousser dans cette épopée. Nous avons encore besoin de VOUS ! Plus que jamais. Nous ne pourrons sûrement pas pousser les murs d’Ekinox pour tous vous accueillir et pourtant, chaque photos, chaque cri, chaque pensée sera un plus pour notre équipe. Nous savons que la communauté burgienne, aindinoise, est avec nous. Et comme dirait la chanson : « C’est pas la capitale, c’est BOURG-EN-BRESSE bébé »
Allez la Jeu ! #WeRedy
BATAILLE DE CHIFFRE
vs
pts = points / pts enc = point encaissés / rbds = rebonds / pds = passes décisives / int = interceptions / LF = lancers-francs / ctr = contres / bp = balles perdues
L'ADVERSAIRE
Née du Paris Basket Avenir créé en 2013, le Paris Basketball a été officiellement lancé en 2018 lorsque Hyères-Toulon a cédé ses droits à l’entité parisienne dont l’ancien dirigeant de la franchise NBA des Timberwolves du Minnesota David Kahn. menait le projet d’un grand club dans la capitale. Lors de la saison 2020-2021, le club a terminé à la deuxième place de Pro B et, en raison de la crise du coronavirus, a pu accéder à la première division sans passer par les Playoffs d’accession. Ainsi, Paris a pu, petit à petit, s’installer dans le paysage de la Betclic Elite. Une quinzième place 2022 avec un maintien acquis en fin de saison, une neuvième place en 2023 après une première participation en Eurocup et notamment un quart-de-finale disputé et enfin cette saison, une première place de son groupe européen et actuellement une deuxième place en Betclic ELITE.
Le club francilien gravit rapidement les marches malgré une existence récente. Un premier titre a été installé dans l’armoire à trophée en février dernier avec le gain de la Leaders Cup et un passage de la Halle Carptentier dernièrement vers la plus grande Adidas Arena près de la Porte de la Chapelle.
LE CLUB EN CHIFFRE
SurnomS
-
Palmarès
FONDATION
NB DE PARTICIPATIONS à l'EUROCUP
2024 : Leaders Cup
COULEURS
Capacité salle
BOURG <-> PARIS
VISER LE TITRE
La fin de saison de la BKT Eurocup arrivera dans les prochains jours et désignera un vainqueur inédit. Pour la première fois de l’histoire de la compétition, une finale 100% française va se disputer.
Le parcours du Paris Basketball (1er du Gr A) a quasiment été un sans faute. Avec une seule défaite durant toute la compétition (phase régulière et phase finale), contre le Beşiktaş Istanbul (6e du Gr A) dernier adversaire de la JL Bourg, l’équipe fait figure d’ultra favori pour le titre.
Durant les Playoffs, les Parisiens se sont facilement débarrassés de Badalone (5e du Gr A) en quart-de-finale 86 à 70 puis ont eliminé en deux manches les London Lions (3e du Gr A) en l’emportant à domicile 93 à 85 et à l’extérieur 99 à 86.
Du côté de la JL Bourg (1er du Gr B) la tâche a également été plutôt facile en quart-de finale avec un succès contre Prometey Slobozhanske (4e du Gr A) sur le score de 95 à 82. Le tour suivant fût un peu plus disputé. Le Beşiktaş Istanbul (6e du Gr A) qui avait à chaque fois gagné en étant l’outsider a posé des problèmes de part son jeu à la Jeu qui s’est finalement imposée grâce à l’avantage du terrain, 86 à 74 lors du match aller et 89 à 63 lors du match d’appui puisqu’une défaite 71 à 82 à Istanbul a prolongé la série.
Désormais, les deux formations qui vivent un moment inédit et historique ne visent plus qu’une chose : la victoire finale et pourquoi pas une qualification en Euroleague.
LES PLUS
Crédit photo ©Christelle Gouttefarde
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