BKT Eurocup #4 – Un adversaire connu pour poursuivre la routePro

Panevėžys est une équipe reconnue pour son intensité et son jeu engagé. Solide dans les duels, le club lituanien impose souvent un défi aussi bien rugueux que mental à ses adversaires.
La saison passée, le club n’alignait qu’un seul joueur américain. Mais la stratégie a évolué cette année, avec l’arrivée de trois renforts étrangers, dont l’Estonien Kristian Kullamäe, de retour au club après deux saisons passées à Bilbao. L’ailier s’est rapidement imposé comme le leader offensif de l’équipe, avec des statistiques solides (16 points, 4,7 rebonds et 4,3 passes décisives de moyenne), le tout au service d’un jeu particulièrement complet. Pour l’épauler, Jamel Morris a lui aussi fait son retour à Panevėžys. Vu l’an passé sous les couleurs de l’Élan Chalon, l’arrière américain tourne à 14 points de moyenne, confirmant son efficacité offensive. À l’intérieur, le club a misé sur l’expérience dans la raquette avec Augustine Rubit (2,03 m, 36 ans), passé par Kaunas et Munich en EuroLeague (12,7 points et 5,3 rebonds).
Mais les forces de Lietkabelis ne s’arrêtent pas là. Il faudra également surveiller l’impact de Vytenis Lipkevičius, véritable moteur dans l’engagement, ainsi que la confirmation de Paulius Danusevičius, révélation de la saison passée, qui réalise un excellent début d’exercice avec 11,3 points et 9,7 rebonds par match.

La JL a de son côté su imposer une défense solide (61,3 points encaissés, de loin la meilleure moyenne) à chacune de ses sorties européennes cette saison. Désormais, l’équipe cherche à être plus efficace en attaque, notamment derrière son leader Darius McGhee, qui tourne à 20 points, 3,7 rebonds et 4,3 passes par match. L’arrière américain semble particulièrement à l’aise dans le rythme intense imposé lors de ces rencontres en semaine. Pour soutenir McGhee, la contribution collective reste essentielle, avec des joueurs capables d’apporter des solutions variées en attaque. Cette capacité de l’équipe à trouver des situations variées pourrait bien faire la différence face à une formation aussi physique que celle de Lietkabelis.