Betclic Elite #7 – Faire trembler Ekinox !Pro

Couronné de son succès en Eurocup lors du dernier exercice, l’ASM a brillamment effectué ses débuts sur la scène européenne cette saison, avec désormais l’Euroleague (4 victoires en 7 rencontres avant le déplacement à l’Olympiakos ce vendredi). Via l’expérience de son coach Zvezdan Mitrovic qui a déjà connu ce top niveau avec l’autre pensionnaire de la grande coupe (LDLC ASVEL) il y a deux ans, la Roca Team peut sereinement viser une place en Playoffs. Actuellement premier ex-aequo du championnat de France (5v-1d), elle joue également sa carte sur tous les tableaux. Il ne sera donc pas facile d’imiter Boulogne-Levallois qui l’avait bien surpris lors de la deuxième journée (108-81).

Comptant seize joueurs dans son effectif dont six américains et quatre bosman/cotonou, le staff est dans l’obligation d’effectuer un tri avant chaque rencontres. Mais avec l’enchainement des rencontres et les pépins physiques (Léo Westermann et Will Thomas sont absents actuellement pour quelques semaines), il y a du temps de jeu pour tout le monde. Revu d’un effectif où chaque poste est au moins triplé et où on ne sait donner de la tête pour le commenter.
Il faut peut-être déjà se fixer sur les postes 1 et 2 en Betclic ELITE où le scoring est au rendez-vous. Déjà avec l’un des meilleurs joueurs d’Europe, Mike James (14 points et 5 passes en deux participations). Un talent pur (dans les trois meilleurs marqueurs de l’Euroleague ces trois dernières saisons) qui navigue entre les grands de notre continent (le Pana, Milan, CSKA Moscou) et NBA (Phoenix, New Orleans, Brooklyn). Ensuite, on ne présente plus nos deux anciens burgiens Danilo Andjusic (13 points) et Rob Gray (11,5 points) qui sont des grandes habilités offensives notamment à longue distance. On se doute qu’ils se rappelleront des paniers d’Ekinox. Il y a également l’ancien orléanais Paris Lee qui a passé assez aisément le cap d’une saison à deux matchs par semaine (10,4 points et 5 passes) pour s’imposer comme le métronome sur le Rocher. Et quand vous ajouter l’arrière Dwayne Bacon tout juste arrivé et qui a montré déjà tout son talent contre Moscou (11 points à 2/3 de loin et 3 rebonds, soit à quelque chose près sa moyenne en NBA l’an dernier) après une saison à Orlando, les défenses peuvent trembler.

Des anciens NBAers, Monaco en a encore quelques uns dans ses rangs. Il y a l’ailier fort Donta Hall, ancien de Detroit et Brooklyn qui a joué l’an dernier quelques rencontres avec Bacon du côté d »Orlando. Meilleur rebondeur (5,5 par rencontre) et contreur (1 par rencontre) de l’équipe, il représente une paire très stable avec le géant international lituanien (2m13) Donatas Motiejunas (10,5 points et 3,8 rebonds). Ils sont tout bonnement assistés dans la peinture par des références de notre championnat avec Jerry Boutsiele (6 points et 5 rebonds) et Ibrahima Fall Faye (6,8 points et 4,8 rebonds) qui en imposent athlétiquement. L’expérience Euroleague se lit aussi dans les CV de Brock Motum (6,3 points) qui avait pigé l’an passé du côté de Nanterre après des passages remarqué au Zalgiris, à l’Efes ou encore Valence et Galatasaray et également dans ceux du tank Yakuba Ouattara (4,7 points et 2,3 rebonds) qui jouait à Séville l’an passé et le surprenant Alpha Diallo (10,2 points et 4,4 rebonds) qui est sans doute l’une des révélations de notre championnat. Il ne faut pas oublier Rudy Demahis-Ballou (3,3 points) qui ne cesse de progresser et qui est entouré d’une mène expérimentée.
En somme, les hommes de la principauté pourraient tous avoir une place de titulaire dans beaucoup de club européens et qui plus est dans notre ELITE.