Et voilà, notre équipe U18 a disputé ce dimanche son dernier match de la saison régulière. Finissant à la seconde place de son groupe, ex-aequo avec l’Asvel et Antibes, la JL s’est donc qualifiée pour les 1/4 de finales de son championnat (11 victoires – 3 défaites). Avant de passer à la suite, on fait le point sur tout ça avec le coach des cadets, Nicolas Croisy. 

Nicolas, ce dimanche c’était ton dernier match avant les finales. Avant de parler de la suite, peux-tu nous faire un bilan de ces phases de poule ?

Déjà on a terminé la 1ère phase invaincu, donc ça c’était vraiment bien. Pour la 2ème phase, quand on a vu la composition de la poule, on s’est dit que ça allait être beaucoup plus relevé, avec notamment des clubs qui ont toujours l’habitude d’être représentés sur le Final Four U18 comme l’ASVEL, Antibes, Pau ou encore Roanne qui avait tout pour jouer les trouble-fêtes. On ne savait pas trop où on allait pouvoir se positionner au sein de cette poule. Finalement, je pense qu’on l’a assez bien négocié, même si on perd à Antibes et à Roanne. Mais certains joueurs ont fait presque une quinzaine de matchs en deux mois (février et mars) ! C’est un truc de fou pour les gamins en terme de rythme, avec certains d’entre eux qui doublaient avec les U18 et les Espoirs ! Puis, on a réussi à obtenir notre match de référence contre l’Asvel à Bourg où là, on ne fait pas le match parfait, mais où tout le monde a été présent. Sur cette première phase, je pense qu’on a fait le travail et qu’on est à notre place.

Y a-t-il un ou des joueurs qui se sont démarqués ou qui ont montré une belle progression ?

Je pense que l’ensemble des joueurs a progressé et heureusement. En s’entraînant au quotidien contre des Espoirs, dans de telles conditions de travail, heureusement qu’il y a des progrès, l’inverse serait dramatique (rire) ! Autant la semaine, sur les entraînements, on raisonne plutôt sur un projet individuel pour développer chaque joueur sur ses compétences. Par contre, la performance du week-end pour moi, elle est uniquement collective. Je centre tout le projet et mon discours sur l’appartenance à l’équipe et sur l’état d’esprit des joueurs, qui doivent être des joueurs d’équipe. Je ne veux pas souligner une performance parce que la force de cette équipe-là justement, c’est d’avoir 11 joueurs d’un niveau très homogène et c’est ce qui fait notre force. On n’a pas 5, 6 joueurs majeurs et puis derrière des joueurs de banc, les 11 depuis le début de l’année ont leur rôle et ont de l’importance.

Place aux quarts de finale maintenant alors ! Quel est le programme pour cette dernière ligne droite ?

Le programme est simple. Hier soir, on a pu regarder les croisements, qui allait jouer contre qui. On va affronter l’un des plus gros Centres de Formation de France, Cholet. Que ce soit en U18 ou en Espoir, ils ont toujours l’habitude de faire des résultats, avec des joueurs athlétiques et à fort potentiel. Ça va être difficile mais on va travailler dur ! Ça sera donc un match aller-retour, à domicile le 1er mai et à l’extérieur le 8 mai. Ce sont deux rencontres qui seront très importantes et on a envie d’aller jusqu’au Final Four (demi-finale le 14 mai et finale le 15 mai à Bassens, en Gironde)

Maintenant, on a 3 semaines pour régénérer de l’énergie et de la fraîcheur physique et mentale et puis pour travailler sur la préparation de ces deux matchs !

Tu penses que vous êtes capable de reproduire l’exploit de 2019, en allant chercher le titre de Champion de France ?

On fera tout pour. Après, c’est hyper aléatoire, dans le sens où il faut avoir un peu de chance, il faut éviter pas mal de choses : les blessures, le Covid-19… Il y a pas mal d’embuches sur ce chemin. Mais je pense que c’est vraiment un objectif pour les garçons et pour moi d’aller jusqu’au Final Four. Il ne faut pas se projeter trop loin, il faut déjà voir comment on réagit sur un quart de finale aller-retour. J’espère qu’on va réussir à faire un beau truc à la maison et après je sais pertinemment la manière dont on sera reçu à Cholet, c’est une terre de basket, il y aura beaucoup de monde et d’ambiance… Mais voilà, avant de parler de titre ou de Final Four il y a un quart de finale aller-retour face à l’un des plus gros clubs français dans la formation, donc on va se concentrer là-dessus. J’espère qu’à Amédée Mercier on pourra dire pareil qu’à Cholet, que le public sera au rendez-vous pour les soutenir !

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

D’avoir la capacité d’être à 100% de notre niveau !
Aujourd’hui on l’a été une fois dans l’année contre Villeurbanne et pour aller encore plus loin il faut encore faire mieux et que tous mes joueurs répondent présent en même temps. L’avantage qu’on a, comme je le disais tout à l’heure, c’est qu’on est 11, et 11 avec un bon niveau. Parfois c’est l’un qui fait un meilleur match, le week-end d’après c’est l’autre. Sur des matchs comme ça, il faut que les 11 joueurs soient à leur meilleur niveau et surtout qu’ils savourent, qu’ils vivent l’instant et qu’ils prennent beaucoup de plaisir !

Vous l’aurez compris, le rendez-vous est donné. Après une superbe saison et tous les efforts fournis, il faudra tout donner pour atteindre ce Final Four ! Alors pour pousser nos petits Bressans face à Cholet, ca sera le dimanche 1er mai à Amédée Mercier ! #WeRedy