LEADERS CUP / QUART DE FINALE

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Score par quart-temps : 18-22, 25-28, 23-22, 26-30

LE RÉSUMÉ

L’après-midi est lancé, Dijon n’a fait qu’une bouchée du CSP Limoges et désormais ce sont monégasques et bressans qui prennent possession du parquet. 

L’AS Monaco aligne Mike James et Montejiunas, Blossomgame et John Brown III sont eux en tenue de ville. 

Le match démarre sur une note défensive, les clubs montrant clairement l’envie d’impacter l’adversaire. Dans cette bataille, ce sont les hommes de Freddy Fauthoux qui performent, Amida d’abord puis Isiaha Mike à longue distance, 2-7. Monaco ne tarde pas à réagir dans le sillage d’un Mike James déterminé en ce début de partie. Des deux côtés la marque est particulièrement répartie, il faut dire que les deux coachs sont rentrés très vite dans leur rotation, fin du quart 18-22. 

On sent les deux équipes particulièrement concentrées et le premier moment fort de cette rencontre arrive. Strazel est lancé sur la transition, Hugo veut stopper l’initiative, le jeune monégasque envoie une prière à 9 mètres, au bluff, ça rentre avec le lancer bonus. Pour autant, l’action d’éclat ne stoppe pas les efforts bressans et la réponse de Frantz Massenat à longue distance envoie un signal. L’impact physique des joueurs de la principauté commence à se faire ressentir, les fautes tombent trop vite pour nos joueurs. Isiaha a déjà eu sa 3e et Axel, Amida et Jordan en ont eu 2. Le score lui est désormais à l’avantage de Monaco 37-34. Axel puis James réussissent leur tentative, 38-40 alors qu’il reste 2 minutes avant la pause. Décidément, nos joueurs sont en mission à Saint-Chamond et les initiatives aindinoises sont très souvent ponctuées de réussite. Les joueurs rentrent au vestiaires, +7 pour notre équipe, 43-50.

Une bataille de chaque instant

La deuxième partie ne peut mieux commencer, Isiaha Mike donne 10 points d’avance. Malheureusement, notre canadien écope d’une quatrième faute quelques secondes après, l’occasion pour les favoris de la compétition de faire un run, 50-53. Tout est plus dur pour nos joueurs qui parviennent malgré tout à garder les rênes de la rencontre. Le chrono s’égrène mais pas assez vite aux goûts des supporters bressans qui rêvent toujours d’un nouvel exploit. Fin du 3e, la Jeu mène 66-72.

Les coéquipiers de Frantz Massenat jouent les yeux dans les yeux et lorsque Kevin Kokila postérise Yoan Makoundou c’est toute la tribune JL qui explose ! La route est encore longue et Freddy Fauthoux avance ses derniers pions, Maxime Courby est désormais en mission sur Mike James. A l’entrée des 5 dernières minutes, la Jeu possède encore 8 longueurs d’avance, 77-85. Monaco réalise quelques stops défensifs et reviennent aux basques de nos joueurs, 84-88 et 180 secondes au chrono. Les blancs reprennent le match 89-88 mais cela ne dure que quelques secondes, Amida Brimah prenant le rebond offensif de sa carrière suivi d’un 2+1. Le prime a changé, les coups de sifflets vont dans le sens de la Jeu et l’équipe prend le large. Mike James prend une cinquième faute en attaque et quitte ses coéquipiers. Cela fleure bon la demi-finale à 30 secondes de la fin, les dernières ne sont que bonheur. La Jeu passe même la barre des 100 points, victoire 102-92, incroyable. 

On ne peut peut-être pas battre Monaco 15 fois, mais deux fois oui ! Bravo Messieurs ! 

Demi-finale, samedi 18h30 contre la JDA Dijon. 

Les marqueurs :  Palmer Jr 18, Floyd 15, Massenat 14, Mike 11, Benitez 11, Julien 9, Brimah 9, Pelos 6, Chassang 5, Courby 2, Kokila 2

Frédéric Fauthoux : Un match âpre, intense, on n’a pas reculé. C’est de bonne augure pour le reste. C’est une grosse performance, Monaco était archi-favori, je pense qu’ils avaient leur équipe type ce soir. C’est très appréciable comme victoire. C’est notre 3e match en cinq jours, le 4e demain en 6. On joue un vrai basket collectif, offensif et défensif, on est resté uni là-dessus. On doit le garder pour demain mais aussi pour la suite de la compétition. Sur l’ensemble du match, les joueurs méritaient tellement de gagner. Tous les joueurs ont été solides. La dernière édition c’est Dijon qui l’a eu, c’est toujours compliqué de jouer le tenant du titre. Ils vont tenter de conserver leur trophée. 

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