En ce jour de finale, petit retour en arrière sur les aventures burgiennes dans la Coupe de la mi-saison.

HISTOIRE

Acte 1 : la surprise

Dijon, 17 février 2006. Branko Sindjelic fête en ce vendredi son 32e anniversaire. La JL Bourg est la surprise du début de saison et sous les ordres de Fred Sarre, on ne donne pas cher de sa peau à l’heure d’affronter des Palois chez qui ils ont perdu il y a moins d’une semaine (77-90). Dans un match au coude à coude, le « Maire » sort une partition de haute volée aux côtés de Boban Savovic : 23 points pour le premier tandis que le second pointe à 22 points, 7 rebonds, 4 passes et 3 interceptions. Dans cette première soirée, la JL Bourg s’adjuge une première prolongation sur ce week-end et se qualifie à la surprise générale, 89 à 80.

Le lendemain, c’est désormais le SLUC Nancy qui se présente sur la route burgienne. Adroits toujours dans le sillage de Boban (25 points et 6 rebonds), les Bressans n’ont pas totalement la main sur la rencontre. Menés plusieurs fois de quelques unités, ils parviennent à s’accrocher grâce au gros travail de Sherman Gay dans la peinture (19 points et 12 rebonds). Il ne faudra pas une, mais deux prolongations pour écarter les Lorrains, 92 à 90, et obtenir une première finale historique.

Pour la grande finale face au Mans, les supporters burgiens ont fait le petit déplacement vers la Bourgogne. L’énergie et l’envie déployées les jours précédents ont laissé des traces. Rapidement distancée, la Jeu ne peut pas batailler face au futur champion de France. Défaits 60 à 78, l’équipe sort grandie de sa première Semaine des As.

Acte 2 : une déception à un point

Marne-la-Vallée, 15 février 2019. Après une première saison dans l’ELITE et une première Leaders Cup écourtée face aux Monégasques en 2018, la JL Bourg tire un nouveau « gros » pour son quart de finale. C’est le voisin villeurbannais qui se présente en favori sur la route des Rouge et Blanc. Cette soirée sera le premier acte du capitaine Zack Peacock qui se sublime dans ce rendez-vous. Celui qui est le MVP en titre du championnat sort une prestation de haute couture (23 points, 3 rebonds et 6 passes), bien aidé par Garrett Sim (14 points), Mike Moser (13 points et 5 rebonds), Zack Wright (11 points, 4 rebonds et 5 passes) et Arthur Rozenfeld qui brille contre son club formateur (10 points et 7 passes). En face, David Lighty (14 points), Amine Noua (10 points et 6 rebonds) et Charles Kahudi (6 points et 6 passes) qui disputeront la finale de ce dimanche ne peuvent rien faire et voient la Jeu leur griller la priorité en fin de rencontre, 88 à 86.

Le samedi, c’est la formation d’un certain Freddy Fauthoux qui se présente en demi-finale. Dès les premiers instants, la JL Bourg impose son rythme et crée l’écart (24 à 9). LaMonte Ulmer a pris le relais au scoring (20 points et 3 rebonds), mais bien évidemment, captain Zack roule sur la rencontre (25 points et 10 rebonds). L’équipe prend jusqu’à une vingtaine de points d’avance contre une équipe qui est un peu diminuée par les blessures. Un relâchement dans le dernier quart voit l’entité levalloisienne revenir à six petites longueurs à une minute du terme. C’est donc aux lancers francs que le duo de Zack scelle le succès burgien, 86 à 79. Pour la deuxième fois de son histoire, la JL Bourg rejoint la finale.

Cette fois, les Burgiens ont toutes leurs chances d’aller chercher un titre. Comme eux, les Strasbourgeois ont effectué un parcours du combattant alors qu’ils étaient loin d’être favori.
Durant plus de vingt-cinq minutes, la Jeu en impose. Comptant 8 points d’avance à quatre minutes de la fin du troisième quart-temps, l’équipe tient son match. Oui, mais voilà. Mike Green (26 points) et Jarell Eddie (26 points et 6 rebonds) sortent l’arbalète. Avec un incroyable 7/10 à 3 points, Eddie renverse complètement la rencontre. Face à son ancienne formation, Zack Wright (18 points, 5 rebonds et 3 passes) joue juste. Quant à Peacock, à bout de souffle, avec les crampes, le capitaine donne tout et score encore 28 points à 6/8 à 3 points. Dans l’une des plus belles finales de la Leaders Cup, nos Burgiens échouent sur la plus cruelle des marques, 98 à 97. Un coup de massue après un parcours féérique.

Acte 3 : le rendez-vous est pris avec un derby

Saint Chamond. Après avoir éjecté le grand favori monégasque et le tenant du titre dijonnais, la JL Bourg doit affronter une nouvelle formation d’Euroleague : LDLC Asvel en finale. L’histoire continuera donc de s’écrire avec un derby en ce dimanche 19 février 2023.

Allez la Jeu ! 
#WeRedy

Vincent Collet, l’homme qui a fait tomber deux fois la JL Bourg

Sur le banc avec Le Mans en 2006 et avec Strasbourg qu’il avait repris quelques semaines auparavant en 2018, Vincent Collet a été la bête noire de la JL Bourg durant ces deux finales. Ce dimanche soir, l’actuel entraîneur de Boulogne-Levallois et de l’Équipe de France ne se trouvera pas sur la route burgienne. Un signe ? L’issue du derby de ce soir nous le dira.

Boban Savovic et Fred Sarre, l’envie de gagner

Ils auront été présents lors des trois finales. Sur le terrain en 2006, déjà sur le banc aux côtés de Savo Vučević et ce dimanche avec Freddy Fauthoux, Boban disputera sa troisième finale. S’il ne pourra pas apporter sa patte au shoot, le monténégrin espère bien aider au mieux son équipe. Un cas identique pour Fred Sarre qui, en tant que coach puis GM du club, aura un regard expert sur ce face à face.

Axel Julien et Alexandre Chassang, la passe de 2 ?

Les deux bressans sont les tenants du titre de la compétition. Longtemps bourreau de l’ASVEL avec Dijon, les deux compères voudront conserver leur couronne. Pour le dernier, face à son club formateur, l’envie sera démultipliée.

Antoine Diot, sans pitié

Le Burgien retrouvera donc son club formateur pour un titre. Celui qui a déjà éliminé ses deux anciens clubs (Boulogne-Levallois et Le Mans) voudra effectuer la passe de trois ce dimanche. 

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