Bourg, Villeurbanne, les deux clubs ont connu des difficultés en ce début 2023, et n’étaient clairement pas dans les favoris ces dernières semaines. D’ailleurs ce sera un duel entre deux équipes hors TOP4. Côté JL, dans cette saison de série, le retour de la confiance est venu avec la première réception de Limoges. Depuis les hommes de Freddy ont aligné 5 succès, Monaco et Limoges deux fois et Dijon en demi. Les aindinois affichent un tout autre visage et une confiance à effrayer n’importe quelle équipe de l’hexagone. Les joueurs de la Principauté pourront en témoigner à visage découvert. Le ballon vit, le collectif de l’automne est retrouvé, et l’équipe devient très dure à défendre quand en plus James Palmer Jr et Jordan Floyd attaquent à ce niveau. L’illustration de ce collectif c’est l’altruisme d’un Alexandre Chassang qui n’hésite pas à faire l’extra-passe bien qu’ouvert, pour au final 5 passes, 3 rebonds, 1 contre, 9 d’évaluation et aucun tir tenté. On pourrait parler aussi du sacrifice d’un Axel Julien en mission défensive sur Holston, de l’abnégation d’un Max Courby ou de la hargne d’un Pelos au combat.
Pour se hisser en finale, les villeurbannais n’ont pas tremblé et ont déroulé. Cela a commencé vendredi soir et une victoire probante contre les Mets92 portés par le seul et bien trop seul Victor Wembanyama. Le résultat, une victoire 72-65 sans grand stress avec un grand Nando De Colo 18 points, 5 passes. En demi-finale, c’est un autre adversaire à l’effectif réduit, Le Mans et ses 6 pros. Il n’y a pas eu match, large victoire 90-65. Dans l’affaire, TJ Parker n’a pas eu à tirer sur ses hommes, seul Antoine Diot a joué plus de 20 minutes.
A Lyon-Villeurbanne, le retour de la gagne n’est pas le fruit du hasard, il est lié à l’arrivée d’un général sur le parquet, le bien connu Dee Bost. Depuis, son association avec Nando de Colo fait des étincelles et la méga-star française n’en finit pas de régaler. Tenir ce duo sera l’une des clés, mais pas la seule. Le coaching staff bressan, avec Freddy Fauthoux à sa tête, connait parfaitement les habitudes de la maison lyonnaise et puis pour Freddy, affronter Villeurbanne en finale, ne fera que rappeler les glorieuses heures paloises du passé. Revenons au parquet, la rotation de l’ASVEL est longue et les dangers multiples, de Kahudi à Lighty, de Noua à Youssoupha Fall, tous les postes sont doublés par deux internationaux. C’est l’ensemble du collectif qu’il faudra contenir comme face à Monaco pour espérer brandir le trophée tant attendu.