LEADERS CUP / DEMI-FINALE

83

74

Score par quart-temps : 17-22, 8-23, 22-19, 27-19

LE RÉSUMÉ

L’heure de la finale est arrivée, face à l’un des monstres de l’hexagone. Place au terrain. 

Premier ballon, Nando et l’international lance la partie, 0-2 et c’est la collection de stars villeurbannaises qui réussissent à leur tour, 7-12, puis 10-17. Coach Fauthoux stoppe la partie et commence les rotations pour impliquer l’ensemble de l’équipe. Les minutes défilent mais la réussite colle à la peau de nos adversaires. Le chrono file à une vitesse folle et nos joueurs restent au contact 17-22 après 10 minutes. 

Les minutes suivantes confirment la tendance, le duo Obasohan-De Colo maitrisent le tempo et le 5 lyonnais donnent du mal à nos joueurs. Conséquence directe, l’écart croît bien trop vite, 23-40 avec une JL muette durant plus de 7 minutes. Tout est si difficile pour nos joueurs, le parcours des deux derniers jours pèsent terriblement. La pause arrive avec 25-45 au tableau d’affichage. 

La Jeu ne lâche rien...

La pause a revigoré nos joueurs qui présentent de belles intentions. L’écart se réduit, péniblement mais se réduit, 42-56, à la 25e. Il faut dire que les champions en titre ne gâchent que trop rarement et profitent de petites balles récupérées ici et là pour maintenir la distance. Jordan Floyd très incisif symbolise le bon passage bressan. Son compère James Palmer Jr, candidat à un titre de MVP du tournoi, enfonce le clou, -11. Dee Bost refroidit bien vite l’assistance avec un 3 net et sans bavure. Les favoris finissent mieux le quart, malheureusement, 47-64, une grosse dépense d’énergie pour finalement ne remonter que 3 points. 

Dans le dernier quart, nos bressans ont continué de se battre, de mouiller le maillot à l’image du trio Benitez / Floyd / Palmer Jr. Ces efforts permettent à notre équipe de revenir au score et échouer à 7 longueurs, 77-84.

Merci Messieurs pour cette belle aventure. 

Les marqueurs : Floyd 23, Palmer Jr 20, Benitez 8, Brimah 8, Mike 7, Massenat 3, Pelos 3, Chassang 2, Julien, Courby, Kokila

Axel Julien : « On a été impacté par leur physique, ça nous a clairement empêché de dérouler notre basket, malgré le fait que l’on sache que ça allait arriver. En première mi-temps on ne fait que subir et contre une équipe comme ça c’est très compliqué». 

Frédéric Fauthoux : « On a joué 5 matchs en 7 jours, je pense qu’on n’a pas supporté le défi physique proposé par l’ASVEL. Je suis déjà heureux d’avoir terminé la compétition sans blessure, tout le monde intacte. J’espère qu’on a énormément appris ce soir, on a pas mal de joueurs pour qui c’était la première finale. On va garder que du positif. J’ai remercié mes gars dans le vestiaire du week-end proposé, j’espère qu’on a énormément appris dans le vice, l’impact que l’on doit absorber. Il n’y a pas à rougir, on a montré du coeur et du courage. C’est vrai qu’on avait un tableau très difficile et eux sont arrivés avec plus de fraicheur. Bravo à l’ASVEL d’avoir gagné ce trophée. 

Crédit photo : Léo Morillon