Pire défense du championnat, la Chorale de Roanne obtient pour le moment un bilan inverse à celui de notre équipe (2v-7d). Comme la JL, l’équipe coachée par Jean-Denys Choulet a connu un bon nombre de blessures qui ont chamboulé la hiérarchie. Ne serait-ce que la rechute de l’ancien bressan Maxime Roos ou la plus récente élongation du burgien de naissance, Antoine Diot qui reprend progressivement avec son équipe.
Le staff a pour le moment du mal à trouver le bon équilibre de son équipe. Il y a quelques semaines, Tavian Dunn-Martin fut remercier et remplacer par un grand connaisseur du championnat, ancien MVP, D.J. Cooper. Le meneur américain est venu au chevet du club pour apporter sa vision de jeu inégalable (12 points et 11.5 passes de moyenne). Avec Diot à ses côtés (6 points et 3.9 passes de moyenne), le groupe possède désormais un paire de meneur de très forte expérience. Mais comme souvent, il faut du monde pour récupérer les caviars envoyés par les meneurs du jeu. Très souvent souligné, l’axe 1-5 est souvent celui le plus desservis. Pas d’exception à Roanne puisque Yannis Morin profite de ces offrandes avec perfection (14 points et 5.8 rebonds). D’autres coéquipiers sont aussi bien lotis par leurs meneurs. Sur les ailes, Jordan Tucker (11.1 points et 3.3 rebonds) et Kelly Grady (13.3 points et 2.9 passes) font donc parler de leur adresse pour apporter du scoring dans un système très offensif. Au poste 4, Lewis Sullivan tente de tenir la liaison (9.7 points et 5.7 rebonds de moyenne). Mais il semble bien seul avec un E.J. Anosike en difficulté (4.7 points et 2.3 rebonds) qui n’arrive pas à prendre l’impact de Max Roos ou encore Cyril Langevine (5.4 points et 4.7 rebonds) loin des performances de ces dernières saisons. C’est pour cela que l’intérieur sud-soudanais Nuni Omot (29 ans, 2m06) vient grossir les rangs de la formation ligérienne avec sa silhouette longiligne et athlétique, avec l’espoir d’être la bonne pioche pour celui qui a participé à la dernière Coupe du Monde.
Avec une partie de ses étrangers qui vivent un début d’exercice compliqué, les Roannais essaient de trouver de l’énergie via des joueurs comme Kadri Moendadze toujours en progrès (6.9 points et 2.6 rebonds) ou avec le jeune arrière Alexandre Bouzidi qui grappille du temps de jeu (2.9 points).
Cependant, avec trois descentes, la nécessité de gagner des rencontres pour se mettre rapidement à l’abris semble être plus importantes que les précédentes années. Roanne continue de travailler, et vient en Bresse pour espérer retrouver des jours meilleurs.