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Quelques heures seulement après la brillante victoire contre Paris, la JL a un rendez-vous important avec son aventure européenne. Cette fois-ci, ce sera en Roumanie pour affronter Cluj-Napoca, l’équipe qui précède la Jeu au classement de l’Eurocup. L’objectif de terminer dans les deux premiers du groupe prendrait encore plus d’épaisseur avec une victoire. Pour ce faire, Freddy Fauthoux ne pourra compter sur Zaccharie Risacher. Touché par un virus hivernal, diminué lors de la victoire contre Paris, le jeune prospect est cette fois, resté en Bresse pour se soigner.

C’est un début de match très offensif que les acteurs de la rencontre nous proposent. Si les joueurs locaux s’empressent de scorer, 5-1, le retour de flamme bressan ne se fait pas attendre 11-25 après un peu plus de 6 minutes, dans le sillage d’un Isiaha Mike percutant, 14 points, 3 rebonds, 3/3 depuis le parking. L’autre joueur en vue n’est autre que JeQuan Lewis. Le vif meneur bressan ne tient pas en place, il score et crée de belles opportunités pour le reste de l’équipe, 8 points, 3 passes en ce début de match. 17-37 après 10 minutes, « a French masterclass » selon le commentateur d’Euroleague TV ! 

Le coaching staff aindinois continue dans ses rotations, mais rien ne semble altérer la bonne dynamique de notre équipe. Le coach de Napoca est obligé de stopper le jeu après un 10-6 bressan, et un score de 23 à 47. Comme à Ulm ou Cholet, la JL a généré un écart conséquent, il faudra le faire fructifier et se méfier d’un retour. Les coéquipiers du français Adam Mokoka s’accrochent pour revenir dans la partie, mais sont pour l’instant trop maladroits à longue distance. Mi-temps 35-55. 

Match au sommet et ambiance de haut niveau à Ekinox ce samedi soir. Pour les retrouvailles de Jeremy Morgan avec son ancien coach et six de ses ex-coéquipiers, les premières minutes du match sont intenses. JeQuan Lewis dégaine de loin et la Jeu prend les rênes d’une rencontre qui s’annonce très physique. En effet, les contacts sont au rendez-vous, mais le trio arbitral décide légitimement de laisser jouer afin de proposer un vrai duel de haut de tableau (5^e 11-06).
La JL Bourg commet tout de même quelques erreurs de relances, mettant les Parisiens en selle. Michael Kessens et ses coéquipiers sont beaucoup plus agressifs vers le panier alors que nos Bressans trouvent des solutions après la mise en place de longs systèmes. Un premier quart-temps de qualité, 18 à 20.

Paris joue avec une solide intensité défensive et met fortement en difficulté nos Rouge et Blanc qui ne parviennent pas à trouver la faille. Après être revenu à parité, Gauthier Denis par deux primés consécutifs, creuse le premier écart de la rencontre (14^e 22-32).
Isiaha Mike tient alors sa troupe dans le match tandis que Nadir Hifi est clutch derrière l’arc. Mais le coup de chauffe arrive par Risacher qui va postérieur la défense francilienne. Le match est âpre, la Jeu est dans le coup (17^e 33-38).
Jusqu’à la pause, les deux formations vont essayer de soit faire le break d’un côté, soit revenir au contact de l’autre. Le retard burgien se stabilise, 35 à 42 après vingt minutes de jeu.

Il y a des débuts de rencontre beaucoup plus plaisants que celui-ci. À base de 1 contre 1 et de pertes de balles, la JL Bourg et Trento ne parviennent pas à enclencher ce face-à-face. Au point que nos Rouge et Blanc n’ont uniquement que scorer sur la ligne de lancers-francs après cinq minutes (5^e 05-02).
Tout le monde attend impatiemment en tribune que ce match prenne son envol et cela en prend la tournure dès la sortie du temps mort publicitaire lorsque Kamar Baldwin réussit le premier primé de la rencontre puis que les Bressans enchainent avec des pénétrations fructueuses. Pour autant, ce premier quart-temps restera le moins prolifique de cette première partie de saison, 15 à 10.

Les coachs tentent de trouver des solutions dans leur cinq pour mettre un peu plus de rythme. Mais les attaques sont hachées par des fautes donnant sur tentative de tir et cette dynamique peine à se mettre en place. Surtout que Trento défend plutôt bien et empêche nos joueurs d’artiller à longue distance. Le spectacle arrive enfin sur le parquet d’Ekinox lorsque Lewis envoie Omenaka au alley-oop, donnant quasi dix points d’avance aux siens (13^e 23-14).
Les Italiens sont tout de même à la peine, et n’arrivent pas à percer le mur mis en place par les intérieurs burgiens. C’est uniquement par séquence que les deux formations se mettent à jouer et c’est Axel Julien qui parvient à mettre le plus facilement de rythme sur les relances de jeu (17^e 29-20). Côté transalpin, l’adresse à 3 points est beaucoup plus présente et leur permet pour le moment de rester au contact, même si Prentis Hubb provoque un peu la chance avec un tir à dix mètres avec la planche. Ce dernier run remet quasiment les compteurs à zéro, 35 à 33 à la pause. Mais on entrevoit tout de même une meilleure confrontation en seconde mi-temps.

Que d’enjeux autour de cette rencontre de la 15e journée. La JL souhaite faire un grand chelem sur cette série de 4 déplacements, valider sa présence à Saint-Chamond pour la prochaine Leaders Cup. Cholet aspire à retrouver de l’allant, les scouts NBA attendent beaucoup de l’opposition entre notre Zaccharie Risacher & Tidjane Salaun. Place au basket.

Quel début de match. Pour l’affiche du samedi soir choisie par Skweek, le spectacle est au rendez-vous. La Jeu rentre bien dans son match, mais Cholet aussi notamment via son meneur américain TJ Campbell auteur d’un 3/3 à longue distance, 15/16. Les deux jeunes ailiers ne manquent pas de se mettre en avant, chacun dans son registre, déjà 7 unités pour Risacher. Les deux attaques prennent le dessus sur les défenses, conséquence directe, le score enfle vite, 24-28 après 10 minutes. L’autre homme dont on n’a pas encore parlé, Isiaha Mike 7 points, 5 rebonds, 10 d’évaluation.

Les hommes de Freddy Fauthoux savent voyager notamment en réalisant de grosses séries défensives. C’est ce qu’ils s’appliquent à faire, repoussant les volontés choletaises à plusieurs reprises. De l’autre côté du terrain, le jeu bressan est fluide, avec deux meneurs bien inspirés à la manoeuvre, Lewis et Axel Julien comptent respectivement 7 et 4 passes décisives. Pour en profiter, c’est Kevin Kokila qui se montre particulièrement gourmand. Le pivot franco-angolais ne gâche rien en plus, 14 points à 7/9. Sous la pression bressane, Cholet ne peut plus répondre, 34-57 à la mi-temps, 30 à 78 à l’évaluation. 

Nouvelle soirée Eurocup pour le club aindinois. Après Ulm (Allemagne) et Le Mans, c’est un nouveau match à l’extérieur au programme. Cette fois-ci ce sera à Wroclaw, l’un des clubs emblématiques du territoire polonais, pour le premier match de la phase retour. Face à une équipe affaiblie par les blessures, un bon coup sera à jouer, histoire de valider le succès glâné à Ulm. Attention, Axel Julien est resté en France pour un impératif personnel et réintégrera le groupe dès que possible. 

Quel début de match ! L’entame est peu ou prou parfaite, les polonais perdent 5 ballons rapidement, convertis par nos bressans, 11-2 rapidement au tableau. Encouragé par un kop bien présent derrière son banc, le club local ne veut pas abandonner le match de ci-tôt comme cela a pu se passer ce weekend (défaite 52-108). Résultat, ils reviennent sur la 2eme partie du quart-temps, 16-20.

En ce début de second quart, la Jeu est en quête d’un nouveau souffle, les deux réussites à longue distance de Jeremy Morgan ne sont pas suivis. Dans le sillage de Massa et Salash, la Jeu retrouve de l’allant, 22-33. Les hommes de Freddy Fauthoux ont le match en main, 33-42 après 20 minutes.