Catégorie : Compte-rendu

Betclic Elite #31 – La JL finit fort !

BETCLIC ELITE / JOURNÉE 31

82

101

Score par quart-temps : 26-21, 30-27, 18-25, 8-28

LE RÉSUMÉ

Déplacement « piège » selon les mots du coach Freddy Fauthoux à Levallois pour les joueurs de la JL Bourg. Les joueurs des Mets, déjà relégués en Pro B, n’ont plus rien à perdre mais surtout tout à gagner. Après une défaite 110 à 96 face au Mans, les joueurs des Hauts-de-Seine retrouvent le Palais des Sports Marcel Cerdan pour affronter les Rouge et Blanc. 

La JL Bourg quant à elle est plus que jamais dans la course au Top 4 en Betclic ELITE. Après la défaite en Finale d’EuroCup, nos joueurs ont su se remettre la tête à l’endroit face à Strasbourg dimanche dernier (77-74). 

Mais l’équipe ne pourra pas compter sur 2 joueurs-clés, Axel Julien et Jeremy Morgan blessés. L’occasion peut-être, de découvrir pour les non-suiveurs, des joueurs de notre Centre de Formation sur le terrain.

La JL Bourg entame mal son match. Levallois profite des largesses défensives pour scorer dès le début. Zaccharie Risacher, qui vient d’annoncer sa candidature à la draft NBA manque d’adresse, 0/7 au tir donc 0/3 à 3 points. Les joueurs des Hauts-de-Seine sont efficaces, mais les Aindinois arrivent à revenir au score grâce notamment à Maksim Salash et Bodian Massa. 5 points d’écart à la fin du premier quart-temps, les Rouge et Blanc ont limité la casse malgré une fin de période dominée par les Mets.

Les Metropolitans imposent leur tempo et la JL subit. Frédéric Fauthoux tente de remobiliser son équipe en faisant rentrer EJ Rowland et JeQuan Lewis. Abdoulaye Loum et Nick Ward sont en forme ce soir et engrangent des lay-up faciles. Les Rouge et Blanc sont moins efficaces que leurs adversaires du soir et l’écart monte (51-36). Alors que la lanterne rouge de Betclic ELITE mène de 15 points, un sursaut commence à se faire ressentir côté JL Bourg, à l’image de Bryce Brown qui à longue distance ramène son équipe au score. Petit-à-petit, la JL Bourg revient au score, avec des beaux mouvements offensifs comme le pull-up jump shot réussi d’Hugo Benitez juste avant de rentrer au vestiaire. 8 points de retard à la mi-temps, après avoir été menée de 15 points, l’espoir est permis (56-48).

Le sursaut de la JL Bourg

En ce retour des vestiaires, la JL peine à retrouver du rythme, notamment en attaque. Seul Isiaha Mike parvient à répondre aux assauts de Nick Ward. Le canadien inscrit 5 points de rang. Avec le panier de Bryce Brown, la JL revient à 6. Pendant ce temps là, les commentateurs californiens de NBA TV s’exercent à prononcer un maximum de noms de prospects français à défaut de s’extasier sur l’adresse de ce match. Courby à longue distance, -1, ce run bressan fait du bien au moral, d’autant qu’en parallèle, Paris Basket est en grande difficulté contre Cholet à domicile. 

Les intentions défensives bressanes sont plus marquées, forcément cela change la physionomie du match. La Jeu est en embuscade après 30 minutes, 74-73. 

Bryce Brown se mue en créateur, décale JeQuan à longue distance, filoche et égalité.  S’il n’est pas dans un grand soir dans son adresse au tir, Zaccharie montre à quel point il peut être utile dans d’autres compartiments du jeu, en témoigne son interception à l’issue d’une grosse pression défensive, ou son activité incessante au rebond. Yessss, enfin, après quelques échecs, la flèche est plantée et c’est mérité, 3 points Risacher. À 5 minutes du terme, Isiaha Mike score à 3 points, 82-84, c’est maintenant qu’il faut faire l’écart. Les bressans l’ont compris et accélèrent avec de nombreuses contre-attaques, c’est diablement efficace, 82-91 et 3 minutes à jouer. Dans la course au classement final, Paris s’est aussi refait une santé, a remonté son débours de 20 points. Benitez et Sow scellent la victoire de la JL, un 15-0 pour terminer la partie ! Yes ! 

Victoire 82-101 et premier double-double pour Zaccharie, 14 points, 10 rebonds. 

 

Les Marqueurs : Mike 15, Salash 14, Risacher 14, Brown 13, Benitez 11, Courby 7, Kokila 6, Lewis 5, Rowland 2, Sow 2

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Espoirs #31 – Puissance 4

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Betclic Elite #30 – 21ème victoire adjugée pour la JL

BETCLIC ELITE / JOURNÉE 30

77

74

Score par quart-temps : 19-18, 20-18, 16-23, 22-15

LE RÉSUMÉ

Le championnat reprend ses droits pour la fin de l’exercice 2023-2024 et la réception de Strasbourg. Un match qui peut, en cas de succès, concrétiser un peu plus le top 4 de notre équipe et ouvrir quelques opportunités alors que Paris et Villeurbanne s’affronte en fin de journée.
Les SIGmen débutent avec une bonne adresse longue distance, guidés par leur meneur Quinton Hooker. Isiaha Mike répond dans le même domaine et maintient les Rouge et Blanc au contact (6e 12-15).
La JL s’ajuste en défense après ce démarrage poussif d’un milieu d’après-midi, mais n’a pas une folle adresse et ne parvient donc pas à prendre la main, malgré les occasions. C’est finalement une contre-attaque initiée par un stop du capitaine et un dunk de Bodian Massa desservi par Brown qui fait passer notre équipe en tête, 19 à 18.

Sans Axel Julien ni Jeremy Morgan blessés, l’équipe bressane est diminuée sur ce face-à-face. Elle va devoir trouver d’autres ressources pour faire face à Phil Booth et compagnie qui déroule leur jeu. Pourquoi pas EJ Rowland qui avec son entrée, est un grand contributeur du 8 à 0 Burgien remettant dans la course ses coéquipiers (25e 34-31).
Après cinq minutes sur les chapeaux de roue, les défenses reprennent le pas. Pour tirer l’épingle du jeu, il faut avoir des visionnaires comme Hugo Benitez qui délivre un véritable caviar à l’ancien Strasbourgeois Massa. De quoi permettre à la Jeu de faire toujours face à la pause, 39 à 36.

L'envie burgienne surmonte l'adversaire

La SIG a l’envie de rejoindre les Playoffs et en perçant plusieurs fois la défense dans l’axe, elle agace Freddy Fauthoux. Cela lui offre l’opportunité de reprendre les devants au retour du vestiaire (25e 45-48).
Pour autant, la JL n’abdique toujours pas et ce sont Massa et Benitez qui sanctionnent en tête de raquette pour maintenir la Jeu au contact puis allient du jeu collectif. Boris Dallo à longue distance au buzzer, offre tout de même un petit écart à dix minutes de conclure cette rencontre, 55 à 59.

Les Alsaciens s’appuient sur leurs talents individuels après de grosses défenses pour poursuivre la prise en main de ce match. Et pourtant, ils laissent à nos joueurs la chance d’y croire encore. Zacc Risacher sanctionne par deux fois lignes de fond, à 2 et 3 points, et laisse cette fenêtre de tir ouverte (34e 61-62).
Les ultimes minutes risquent de mettre du temps à s’écouler puisque la pénalité plane sur la tête des deux formations. La Jeu est la première à rejoindre la ligne des lancers francs et à récupérer la mène. Aller provoquer des fautes et ne pas trembler va donc être la clé finale. Sans oublier le fait de bien défendre pour ne pas donner le moindre point sur une action (38e 72-67).
Kokila se bat comme un mort de faim pour gratter le moindre rebond offensif qui fait dérouler le chrono. Et pourtant, la SIG arrive à grappiller des points avec une série de quatre lancers. À un peu plus de trente secondes du terme, la JL va devoir se mettre en sécurité. Le vétéran EJ Rowland s’incruste dans la peinture et décroche un 2+1 salvateur, mais pas encore gagnant car Tyrus McGee saisit l’opportunité en sortie de temps mort d’aligner à 3 points et de ne pas abdiquer. Moins de 9 secondes, un court point de plus pour notre équipe et bien évidemment des lancers-francs à venir pour Isiaha Mike. L’ultime possession des visiteurs est finalement avortée et c’est dans un match accroché que nos joueurs vont chercher ce vingt et unième succès de la saison, 77 à 74.

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Espoirs #30 – Belle victoire face à Strabourg

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Eurocup Finale – Merci les gars !

EUROCUP / FINALE

81

89

Score par quart-temps : 26-22 / 20-21 / 17-21 / 18-25

LE RÉSUMÉ

Place au match 2 à Ekinox, avec au moins, une ambiance bien différente de celle du match de mardi soir à Paris. On peut dire que celle-ci est très hostile à l’encontre des Parisiens et donne un sacré coup de pouce aux Bressans qui se sentent pousser des ailes en ce début de match. Après le vilain 0/9 à 3 points du match aller, la Jeu commence par un 4/5 dans le domaine avec la réussite de Lewis, Mike et Morgan. L’effet est inverse (5e 16-09).
Ce qui inquiète les supporters bressans, ce sont les prises de décision arbitrale dans ce premier acte. Alors que les deux formations défendent fortement, la sanction tombe plus facilement à l’encontre de nos joueurs. De quoi donner des lancers francs à Paris qui peut recoller au tableau d’affichage… Pour autant la JL arrive à mieux dérouler son basket et trouve des opportunités qui n’avaient pas été présentes à l’aller. Les sanctions à longue distance se poursuivent via Julien et Salash, preuve de la capacité à apporter du danger de partout. TJ Shorts gère toujours d’une main de maitre son équipe, qui, grâce à son meneur peut rester dans ce duel intense, 26 à 22.

Le son est tel que même les coups de sifflet ne sont pas audibles. La JL essaie de faire son trou, mais dans une finale, ce n’est pas si simple. Surtout quand vous avez un arbitre qui vous siffle tout contre vous, et inflige une faute à Morgan puis une technique, qui porte son compteur à quatre fautes déjà. On peut dire qu’on n’est vraiment pas aidé, même quand les Parisiens font le signe qu’ils ont fait faute… Attention à ne pas sortir non plus du match et laisser les Franciliens reprendre le contrôle (15e 36-31).
C’est un mano à mano qui se déroule ce vendredi soir. En grattant des ballons, le PB profite de Simon pour réduire la marque. La Jeu sait aussi faire des stops et répondre aux envolées adverses. À la pause, c’est avec trois longueurs que nos Rouge et Blanc ont le droit de rejoindre le vestiaire, 46 à 43.

Paris, plus réaliste

Le retour sur le parquet marque la remise à zéro des compteurs par Tyson Ward qui retrouve enfin la mire dans ces finales. Forcément, après vingt premières minutes avec une bonne adresse, celle-ci diminue pour nos joueurs après cet arrêt. Il va falloir trouver d’autres alternatives, car le Paris Basketball réinstalle son jeu et continue de dominer le rebond offensif. Une nouvelle fois, le compteur de fautes s’envole. On voit un énième 4 à 0 sur ce tableau. Forcément, cela aide les visiteurs à reprendre le contrôle. Bodian Massa sort de sa boite pour donner de l’espoir à tout un peuple (25e 52-53).
Paris la joue à la roublardise pour faire craque la JL. Des petits coups pour que ceux-ci soient rendus et qu’au final, ils reviennent à l’encore des burgiens. Nadir Hifi sort à son tour de la boite pour aligner des filoches. Les Franciliens font le trou dans ce trois quart-temps. Mais face à ses anciens coéquipiers, Jeremy Morgan ne veut rien lâcher et maintient toujours en vie son équipe qui n’est pas morte avant l’ultime, 63 à 64.

 

La JL sort son ultime arme défensive qui avait fonctionné à l’Adidas Arena : la zone. À quitte ou double pour ne pas prendre l’eau de loin et donner des possibilités d’avoir des tirs au poste bas. Étouffante va être cette dernière bataille de la soirée. D’ailleurs trois de ces tirs viennent sanctionner les Bressans qui subissent le réalisme parisien et notamment de Jantunen (33e 67-75).
Un coup de massue marqué par un 9 à 0 qu’il va falloir maintenant impérativement corriger car le temps tourne. Un coup de retour à quatre points, la JL encaisse toujours des paniers de l’autre côté. Dur dur. Très dur de voir ce chrono s’écouler en défaveur de nos joueurs qui ne déméritent pas. Au final, l’addition va être lourde mais c’est bien le Paris Basketball qui va remporter cette BKT Eurocup. Score final 76 à 87.

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Crédit photo : ©Vincent Chabrier

Eurocup Finale – Rendez-vous au match 2 à Ekinox

EUROCUP / FINALE

77

64

Score par quart-temps : 23-11 / 31-20 / 12-13 / 12-21

LE RÉSUMÉ

Place à la finale et à la première manche à la toute nouvelle Adidas Arena entre les deux meilleures formations de la phase régulière de l’Eurocup qui se retrouvent, logiquement on aimerait dire, ce mardi soir. Les débats sont équilibrés, avec des locaux qui prennent les devants grâce à un TJ Shorts déjà bien en jambe, lui qui vient d’être auréolé d’un titre de MVP de la compétition (5e 12-07).
Pour le moment, la Jeu est maladroite à longue distance avec plusieurs gamelles, tandis que Paris qui connait bien son antre désormais, fait plus rapidement mouche à 3 points. Les hommes de Freddy Fauthoux essaient de mettre du rythme face à la défense intense des Parisiens qui les repoussent du panier et qui bloquent les pénétrations faciles. La réussite fuit toujours le groupe bressan qui voit son adversaire continuer d’avancer. En jouant quasiment tout le premier acte avec ses étrangers, les locaux prennent logiquement la mène, 23 à 11.

Pour relancer la machine, quoi de mieux que le jeu de transition burine et JeQuan Lewis qui débloque enfin la réussite à 3 points avec deux missiles consécutifs. Pour autant, l’impact de Shorts continue de faire grandir l’écart. Car pendant ce temps, l’adresse ne faiblit pas d’un poil. Ajoutés les 5 fautes à contre la Jeu et les comptes sont faciles (15e 35-19).
Nos Rouge et Blanc ont besoin de se révolter et coach Freddy écope d’une technique, pestant contre les coups de sifflet qui ne viennent que d’un côté. La réussite francilienne est folle. Plus de 50% dans tous les domaines. L’addition peut n’être que salée à la pause face à la meilleure attaque de la compétition qui déroule son jeu, 54 à 31.

Un meilleur visage en 2e

La pluie ne semble pas vouloir finir retombée dans la salle parisienne. La Jeu tente de nouvelles choses, mais subit toujours l’intensité locale. Pour autant, elle fait longuement jeu égal sur le quart-temps avec un 6 à 6 depuis la reprise (26e 60-37).
De passage en zone, nos joueurs parviennent à limiter l’impact de leur vis à vis. En attaque, on retrouve un peu plus de jeu déroulé, même si cela ne paye pas totalement, 65 à 43.

La seconde mi-temps burgienne semble tout de même plus à l’équilibre. Il est difficile de faire face et de ne pas lâcher, sachant que dans 72 heures, il y aura une deuxième  soirée à Ekinox (35e 71-49)

 Zaccharie  Risacher, l’ailier burgien vient montrer l’étendu de son talent en postérisant la défense adverse. Nos Rouge et Blanc pourraient revenir un peu plus près si cette maudite adresse à 3 points ne venait pas les fuir, comme sur cette phase offensive où quatre tirs consécutifs ne veulent pas transpercer le filet. Mais l’attitude est là. C’est ce visage bressan qui est demandé. Finalement, le résultat sera moins conséquent qu’il n’aurait pu l’être. Un run final réduit la marque à 77 à 64.

Rendez-vous à Ekinox, tous en blanc, tous en rouge, pour montrer qu’ici c’est Bourg-en-Bresse et que l’ambiance n’y est pas égalable. Paris n’a pas encore gagné la guerre…

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Crédit photo : ©Vincent Chabrier

Betclic Elite #28 – La JL Bourg en play-offs

BETCLIC ELITE / JOURNÉE 28

81

66

Score par quart-temps : 24-12, 21-10, 17-23, 19-11

LE RÉSUMÉ

A quelques heures du plus grand rendez-vous de l’histoire du club, se dresse un match important de championnat, la réception de Blois. Freddy Fauthoux l’a martelé à ses joueurs, la préparation de la finale passe par un match solide contre l’adversaire du jour, sur fond de consolidation du TOP 4. 
 
Il faut croire qu’il a bien été entendu par ses joueurs. Au premier temps-mort pris par Blois, après 3 min 30, les coéquipiers de Rion Brown n’ont toujours pas trouvé la mire, la JL pointe déjà à 10 avec deux missiles de JeQuan Lewis. Sans surprise, Coach Fauthoux rentre très vite dans ses rotations, 10 joueurs en jeu en moins de 6 minutes. La JL mène largement au score, seule ombre au tableau la moisson de rebonds offensifs adverses, déjà 7 en seulement 10 minutes. 24-12 au score. 
 
Encore en course pour le maintien, Blois ne se laisse pas abattre, trouve des solutions à l’intérieur via le potentiel Brice Dessert, résultat l’écart n’augmente plus et oscille entre 8 et 12 unités. La Jeu ne se met pas à l’abri. On sent un peu de crispation dans le public d’Ekinox. La mi-temps arrive sur le score de 45-32. On retiendra la perf’ de Bryce Brown 11 points à 3/4 à 3 points. 
 

À la tournure défensive

L’entame de la 2e mi-temps est solide et avec un peu de réussite, l’écart monte à 20 unités, 56-36. Tout le monde a noté le sourire de JeQuan Lewis après son tir lointain validé avec la planche. Les séquences suivantes sont plus délicates, l’adresse fuit nos joueurs, forcément ça motive nos adversaires. Particulièrement agressifs, les blésois font leur retard, -7 après un nouveau panier du solide Brice Dessert, déjà auteur de 16 points. Ce que l’on retiendra aussi, c’est la maladresse aux lancers sur ce quart, un petit 2/8 qui explique aussi ce retour. La Jeu conserve l’essentiel, 62-55 et 10 minutes à jouer. 
 
La maîtrise est bressane dans ces dernières minutes. Comme souvent dans le jeu de notre équipe tout part d’une haute intensité défensive, conséquence, plus aucun panier facile n’est laissé, l’image de ce contre venu de nul part du « Petit » Julien sur un intérieur en partance pour le cercle. Les minutes s’égrènent lentement, bien que la menace ne soit pas imminente, on sent le public fébrile, à raison. À 110 secondes du terme, Bodian valide un panier près du cercle, l’écart est porté désormais à 15 points. Bourg est soulagé, la qualification pour les play-offs officielle ! C’est debout avec son équipe que le public termine la rencontre. 
 
 
Les marqueurs : Rowland 15, Brown 14, Lewis 11, Massa 9, Benitez 7, Kokila 7, Julien 6, Salash 6, Mike 4, Courby 2, Risacher, Sow

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Crédit photo : ©Jacques Cormarèche

Espoirs #28 – Large victoire face à Blois

ESPOIRS / JOURNÉE 28

96

80

Score par quart-temps : 26-18, 25-20, 27-21, 18-21

LE RÉSUMÉ

Victoire de nos Espoirs face à l’ADA Blois 96-80. Les hommes d’Arnaud Tessier sont à la 7ème place du classement. Les hommes de l’ADA Blois 13ème au classement n’ont pas démérité mais doivent s’incliner face aux assauts répétés de Khadim Kane et Ayuba Bryant Jr, 19 et 17 points respectivement. À noter aussi les bonnes évaluations de Khadim Kane 28 et d’Anatole Humeau 25. 

Prochain match face à Strasbourg à domicile dans 2 semaines, le 20 avril.

Les scoreurs : Kane 19, Bryant Jr 17, Humeau 13, Maury 12, Sow 11, Nijean 9, Doric 8, Hanifi 7.

Crédit photo : ©Yoann PUZENAT

Eurocup 1/2 – ILS L’ONT FAIT

EUROCUP / DEMI-FINALE

89

63

Score par quart-temps : 21-19 / 21-20 / 21-16 / 24-04

LE RÉSUMÉ

Ambiance ultra sonore à Ekinox. Après les multiples Marseillaises et les différents chants qui ont accompagné la dernière heure d’échauffement, tout le monde est près pour la bataille finale. Les esprits sont crispés sur le parquet et la tension est à son comble, avec des défenses dures, mais fautives côté turc, avec quatre fautes en moins de deux minutes de jeu. Comme des morts de faim, nos joueurs entament la partie avec un 7 à 0, provoquant les premières pertes de balles stambouliotes. Rapidement, la partie redevient équilibrée avec l’entrée de Kyle Allman qui conclut plusieurs bonnes actions des visiteurs (5e 11-08).
Le trop d’engagement des deux formations porte donc rapidement le tableau des fautes à la pénalité de chaque côté. Ce premier quart-temps prend alors la tournure d’un concours de lancer franc. Chacun se doit de baisser en agressivité. Malgré les relances, nos Rouge et Blanc n’arrivent pas à réaliser un véritable break. Les réponses viennent de toute part lorsque le jeu se libère un peu. 23 à 21 après un premier quart puissant.

Istanbul essaie de couper les offensives burgiennes par les fautes, cependant, ils ne pourront pas jouer à cela tout au long du match afin d’éviter de donner des points sur la ligne à la JL. Le mano à mano prend place dans ce match décisif et Isiaha Mike réussi le premier primé burgien de la rencontre (15e 33-30).
Le match se chauffe et la provoque fait rage. Au point que lorsque Besiktas passe en tête, Bodian Massa est sanctionné d’une disqualifiant alors que Angel Delgado écope d’une antisportive et technique. Vestiaire pour les deux pivots. Il reste plus de deux minutes avant la pause et désormais, il reste à savoir qui va basculer en tête. Pour rappel, les visiteurs ont pris la mène. Mais à la faveur d’une petite révolte, c’est bien nos joueurs qui gardent la main, 44 à 41.

La lumière est venu de captain Courby

Respirons un grand coup et repartons pour cette bataille. Si une équipe parvient à prendre le larde, il se pourrait bien que ça devienne définitif, tant chaque possession est une lutte. Jeremy Morgan, pourtant à terre durant le deuxième quart-temps, apporte deux pénétrations importantes. Dans quasiment le même temps, Kevin Kokila obtient deux fautes (offensive et défensive) qui le ramènent sur le banc (4 au total). Il va falloir jouer small-ball pendant au moins quinze minutes… Derek Needham en profite pour continuer d’artiller à longue distance. Mais Jonah Matthews obtient le même sort quelques instants plus tard. C’est un sacré match ! (25e 56-52).
Le plus gros écart du match est réalisé une nouvelle fois par la Jeu (+8), dans un bon sillage de Maksim Salash qui s’adapte bien à ses vis-à-vis moins mobiles. Désormais, le besoin de le conserver le plus longuement est crucial. Les joueurs à tomber pour quatre fautes s’enchainent cette fois côté Turc avec Simonovic et Konan. Freddy Fauthoux et Dušan Alimpijević vont avoir leur vrai duel tactico-tactique. Tous les joueurs sont cuits et pourtant il reste encore dix minutes, 65 à 59.

Un match de basket est fait pour être à suspense. Tout dans le jeu est fait pour que, lorsque deux grandes équipes s’affrontent le sort se décide au bout de la partie. Avec un tir à 3 points de capitaine Max Courby, venu à la rescousse d’une raquette où Mike et Salash ont tant donné, Ekinox chavire comme son équipe au-dessus de la barre des dix points d’avance. Et pourtant, et pourtant, le temps n’est pas encore à l’avantage de la Jeu (32e 72-60). Il suffisait peut-être de le dire, car en deux minutes, aucun point n’est inscrit, jusqu’à ce nouveau missile de MAXIME COURBYYYYYY ! Puis le couvercle est posé par Zacc Risacher (35e 78-60).
Tous les temps morts sont usés côtés Istanbul, la Jeu n’a plus qu’à conclure, car l’adresse à 3 points n’est vraiment plus au rendez-vous en face. Après Matthews, Simonivic rejoint son banc. Il n’y aura pas de nouvel upset turc. Surtout que le coach pète un boulon, littéralement, entre sur le terrain menaçant les arbitres. Deux techniques après la comedia dell’arte… mais une dernière cartouche pour lui afin de révolter son équipe ! Oui mais voilà, c’est plié. Plus rien ne peut arriver à nos Rouge et Blanc qui réalise un EXPLOIT INDESCRIPTIBLE. Ils envoient le club pour la première fois de son histoire en finale de la BKT Eurocup après un 24 à 4 pour conclure. MERCI LES GARS POUR CE QUATRIEME QUART, POUR CE MATCH !

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Crédit photo : ©Vincent Chabrier

Betclic Elite #27 – À contre-rythme, la JL triomphe

BETCLIC ELITE / JOURNÉE 27

66

60

Score par quart-temps : 18-23 / 16-12 / 19-13 / 13-12

LE RÉSUMÉ

C’est après un voyage retour hier après-midi vers la Bresse que nos Rouge et Blanc se sont préparés à cette rencontre face à la JDA Dijon. Un match dans l’optique de conserver une place dans le top 4 pour notre équipe qui subit les premiers à-coups de Vitalis Chikoko dans la peinture. Le pivot prêté par l’Élan béarnais réalise un gros chantier sous le cercle, mais est vite sanctionné par les fautes (5e 12-12).
Les Dijonnais retrouvent pour cette rencontre David Holston, mais sont toujours privés de Claver et Hunt. Côté burgien, le staff a préféré ne pas prendre de risque avec JeQuan Lewis et Maksim Salash, le temps qu’ils récupèrent dans l’optique de la rencontre de mercredi. Cependant, ces deux rotations manquent alors que la Jeu est en maladroite dans un bon nombre de domaines (lancers francs, longue distance) dans ce premier quart. Après dix minutes, ce sont les visiteurs qui prennent les devants, 18 à 23.

Les occasions sont présentes pour effectuer un retour avec des systèmes qui déroulent bien. Mais quelques gamelles ne viennent pas conclure ces bonnes phases, et les Bourguignons en profitent pour faire grimper l’écart. Heureusement que Bryce Brown trouve des opportunités pour alimenter le compteur burgien (14e 26-30).
Leyton Hammonds est dans une bonne soirée et il le démontre plusieurs fois en maintenant ses coéquipiers en tête. Pour autant, la Jeu a trouvé des ressources avec les remplaçants Massa et Benitez, pour revenir quasiment au contact à la pause, après dix minutes peu offensives, 34 à 35.

À la tournure défensive

Avec un tir d’Hugo Benitez, la JL Bourg parvient enfin à prendre l’avantage dans cette rencontre. Les efforts vont devoir se poursuivre en ce sens alors que de petits détails, liés à la fatigue, se font ressentir, comme ces passes à l’adversaire sur transition. En tout cas, le meneur bressan reste concentré et score les sept points de son équipe en seconde mi-temps. Le mano-à-mano s’installe (25e 44-44).
On sait d’ores et déjà que le score final ne sera pas fleuve. En quatre minutes écoulées, seulement trois points au total sont inscrits. C’est à celui qui trouvera un peu d’adresse qui remportera ce face-à-face. Après trente minutes de jeu, notre équipe a pris un petit ascendant après un tir longue distance du capitaine Courby, 53 à 48.

Il y a des suspenses sur des rencontres où les paniers s’enchainent, et où le premier qui rate laisse potentiellement filer la victoire. Aujourd’hui, c’est tout l’inverse, chaque panier marqué est un pas de plus vers la victoire. Tant les cercles se refusent aux joueurs et les possessions à rallonge viennent rapprocher le glas final (35e 58-52).
Evans et Holston trouvent enfin la mire à 3 points pour remettre Dijon dans le coup. En face, la JL s’y essaie aussi mais ça ne rentre pas. Bodian Massa redonne du souffle à Ekinox en dunkant après un rebond offensif collectif. Il faut encore tenir deux minutes (38e 61-58).
Avec deux stops, nos joueurs font le plus dur. Un bon système offensif libère Isiaha Mike à 3 points pour faire le break. Une balle perdue et Massa vient conclure cette lourde bataille. Une bonne opération au classement à l’aube d’un match encore une fois historique. 66 à 60.

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Crédit photo : ©Jacques Cormarèche