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Sanctionnée dans la raquette avec déjà 3 fautes pour Kokila et 4 pour Massa, Freddy Fauthoux est contrainte de pianoter dans ses dispositions offensives. Pour le moment, cela tient plutôt bien, mais on sent aussi les Nanterriens pousser vers l’avant. Zaccharie Risacher permet tout de même de conserver toujours la main grâce à son impact des deux côtés du parquet (25e 53-42).
Nos joueurs repassent un petit coup d’accélérateur pour retrouver un peu plus de quinze longueurs d’avantage. Mais Justin Bibbins et sa troupe sont vaillants de ne lâche pas la partie si facilement. Via le meneur américain de nouveau touché à l’arcade, un retour express est effectué  à la fin du 3e acte. De quoi maintenir l’écart avant dix minutes de folie pour une place en demi, 66 à 56.

Jusqu’au bout, la tension va peser sur cette belle. Les fautes pourraient bien jouer leur lot de surprise dans cette rencontre où la sanction des cinq fautes pesant sur pas mal de monde. Après trois minutes de jeu, il n’y a toujours pas de grand changement au tableau d’affichage puisqu’avec le jeu des lancers francs, chacun s’y retrouve. Desi Rodriguez retrouve un peu d’adresse et élance une nouvelle remontée qui semble être la plus prolifique depuis le début de ce match 3 (35e 74-68).
Cependant, à peine entré en jeu, Maksim Salash déclenche à 3 points pour faire souffler tout une équipe et casser le rythme adverse. Côté Francilien, le dernier temps mort est pris et il va falloir désormais tout donner pour les quatre minutes à venir. Les tirs primés s’enchainent avec une nouvelle fois Salash, puis Bibbins en face et enfin Lewis en transition (38e 85-71). Un énième break de nos Rouge et Blanc qui est cette fois fatal à Nanterre. L’addition va être lourde pour les visiteurs, mais c’est bien la Jeu qui retourne en demi-finale pour le remake de la saison passée face au champion en titre, Monaco. Succès 90 à 74 après une belle bataille et avec du beau jeu.

Une révolte est attendue pour les hommes de Freddy Fauthoux en seconde mi-temps, notamment défensivement. Mais maintenant que Nanterre à la confiance, il va falloir faire front. Pendant plus de deux minutes, les occasions sont présentes, sauf que l’adresse ne revient pas. Vraiment pas… et pour être honnête c’est désormais ce qui manque à la JL pour espérer un retour (25e 47-58).
Le score n’évolue pas énormément pour les cinq minutes restantes du quart-temps. De quoi même terminé sur un 12 à 12 qui fait toujours les affaires des hommes de Pascal Donnadieu, dominant cette partie grâce à l‘impact de Fall Faye, 51 à 62.

Après un lourd 5 à 25 sur 3 points, Brown et Mike envoient deux missiles qui font recoller la JL Bourg à trois longueurs. Un 8 à 0 enfin salvateur pour nos joueurs qui, en une minute, semblent avoir fait mieux qu’en trente dans l’énergie. À sept minutes trente de la fin, les compteurs sont remis à zéro, mais nos joueurs sont d’ores et déjà dans la pénalité. Un concours de tir se met en place, avec le retour de Bibbins touché à l’arcade, mais bien présent avec un bandeau (35e 72-72).
À moins de quatre minutes du terme, Hugo Benitez fait passer la JL Bourg en tête avec un nouveau tir longue distance. Mais ce sont les fautes qui peuvent un peu plus inquiéter les deux formations puisque les lancers francs vont coûter chers.
Le money time s’annonce très chaud et le tournant du match pourrait être la cinquième faute de Fall Faye. Soit pour donner des cartouches à nos joueurs, soit pour révolter Nanterre (37e 80-76).
Oui mais voilà, les Franciliens sont usés, fatigués. Les rotations plus courtes de l’effectif ont eu raison d’une équipe qui a pourtant déroulé son basket sans véritablement se mettre à l’abri. Le physique du pivot est un manque alors que sa rotation est blessée. En un quart-temps, nos joueurs ont plus marqué de points que sur les deux précédents. Cette le coup de grâce et donc un incroyable renversement de situation comme savent nous en donner les Playoffs. Le match 1 est pour la Jeu, 92 à 82.

Rendez-vous est pris ce samedi du côté du Palais des Sports Maurice Thorez pour le match 2.

Limoges muscle son plan de jeu et reprend l’avantage avec réussite sur un missile de Nikolic. Et oui, même si ce CSP 2024 n’a plus rien à espérer, il veut terminer cet exercice sur une note positive, qui plus est devant son public. Il ne faut pas céder maintenant, Hugo Benitez l’a bien compris. Lui qui régale ses coéquipiers ce soir 8 passes au final, il décide de prendre les choses en main, 2 paniers à 3 points de rang, 58-53. Cela booste aussi le reste de ses coéquipiers qui dans son sillage font le métier, 59-61, puis 59-67 (30e). Mal embarqués dans ce quart, Salash et sa bande ont même creusé l’écart. Zaccharie, JeQuan et Kevin sont eux gênés par les fautes, déjà 4 pour les deux arrières, 3 pour le pivot. À Roanne, ce sont les locaux qui mènent au score, la JL est virtuellement 3ème.

Dans ce match de séries, l’incertitude est grande, la JL fait régulièrement l’écart, donne l’illusion de maîtriser pleinement son match. Puis Limoges, au forceps, avec 2 paniers de suite pourrait nous faire douter. C’est souvent via le meneur Tyree Appleby qui le vent se fait sentir, à l’image de ce nouveau panier au large, couronné d’un lancer bonus, 80-85 à 130 secondes du terme. Lang puis Nikolic scorent derrière l’arc, 86-86. Rien n’est fait pour nos joueurs à 40 secondes du terme. Les bressans déroulent leur système, Salash en bout de chaine ne tremble pas, 86-88 et 21 secondes à jouer. Jean-Marc Dupraz le coach du CSP arrête logiquement le jeu. Faute offensive sifflée contre le CSP. Maksim Salash va sur la ligne, 2 sur 2. Une belle victoire glanée à Beaublanc, la 25ème de la saison, nouvelle marque référence pour le club. 

Les marqueurs : Massa 22, Salash 16, Brown 12, Risacher 8, Julien 7, Benitez 6, Mike 6, Lewis 6, Courby 4, Rownland 2, Kokila 1

Le SLUC met beaucoup plus d’intensité défensive pour le début de la seconde mi-temps. Dans le sillage de Clément Frisch inscrivant huit points consécutifs, c’est désormais la barre des dix points qui est atteint pour les visiteurs. La Jeu rectifie le tir en grattant quelques ballons et déroulant en contre-attaque avec de nouvelles fois Mike à la conclusion. Nouveau break réalisé en quelques instants (24e 66-49).
Frisch porte toujours les siens avec une adresse insolente. Ses coéquipiers prennent aussi la confiance et un nouveau run est réalisé par les Lorrains. La réussite à changer de camp et pourtant la Jeu a toujours la main sur cette rencontre, 70 à 61.

Maksim Salash, en duo avec Mike dans la peinture, redonne du boost au groupe qui, via une nouvelle accélération dans le jeu, a changé la donne. D’autant que l’éclaircie semble passée du côté des Nancéiens qui ont reperdu le fil (35e 88-67).
La victoire est donc assurée désormais et Freddy Fauthoux peut donner du temps de jeu aux espoirs et notamment Léon Sifferlin qui joue ainsi ses premières minutes en pro puis à Benali Hifi. Zacc Risacher nous sort un dunk arrière en contre-attaque pour terminer le boulot. La Jeu s’était déjà assurée la quatrième place, elle reste toujours en course pour la troisième ce soir en dominant Nancy, 103 à 78.