Étiquette : Pro

Freddy Fauthoux reprend la même composition qu’au départ et on retrousse à nouveau les manches. Et là, l’équipe dégaine, ça ne fait pas semblant. Isiaha Mike & Axel Julien déclenchent des tirs (très) longues distances. Après 4 minutes, encore une fois, Kevin Kokila se fait siffler et écope de sa 4ème faute, ce n’est décidément pas son soir. Malgré tout, les réussites précédentes de la Jeu assaillent de vrais coups de massue aux Strasbourgeois qui voient la Jeu s’éloigner, prenant jusqu’à 20 longueurs d’avance. On aurait pu croire que la SIG avait lâché mais ne nous fourvoyons pas, les guerriers de Massimo Cancielleri ont de l’égo et s’en servent pour créer une réaction en chaine. La Jeu ne tremble pas et tient son duel pour que le score ne reflète pas ce réveil alsacien, 47-64.

Ce dernier quart-temps était bien en rythme, celui qui arrive l’est un peu moins… Des minutes à nouveau hachées avec des erreurs de part et d’autres. Malgré l’avance, les locaux y croient toujours et souhaitent réinstaller le doute dans les têtes adverses. Hugo Invernizzi vient juste confirmer nos propos avec un 3+1 qui crée l’euphorie au Rhénus. Les bressans restent disciplinés face à ça, tant en défense qu’en attaque. Kokila parvient enfin un peu à s’exprimer et s’impose dans la raquette, une rigueur qui évite les vraies frayeurs et confirment la route vers ce qui semble être une victoire. Le vrai coup dur à moins d’une minute de la fin, c’est la sortie de JeQuan Lewis en souffrance après une chute… Un goût amer pour terminer cette rencontre, même si elle se solde par une victoire importante à l’extérieur, 65-83.

Est-ce les équipes qui sont indisciplinées ? En tout cas, après 3 minutes de jeu, huit fautes sont sifflées et les deux équipes ont beaucoup de mal à se remettre dans le rythme. Le spectacle en prend un coup aussi. Johnny Berhanemeskel, en leader offensif, commence à obtenir des ballons importants pour faire une nouvelle fois dans cette rencontre, faire revenir sa formation à une dizaine de longueurs (25^e 58-47).
C’est aux lancers que Valentin Chery et les siens maintiennent le cap tandis que la JL s’en sort sur des secondes chances bien utiles. En tout cas, bel ennui que ce troisième acte où les coups de sifflet ont pris un peu plus le dessus (24 fautes JL, 20 fautes BCM….), la Jeu mène 64 à 56.

Et avec ce jeu des fautes, la cinquième tombe pour Salash alors que Omenaka, Mike et Courby sont aussi sous le coup d’une fin de match. La raquette burgienne risque d’être décimée, car il reste encore du temps (33^e 67-60). JeQuan Lewis se charge de porter les siens sur ses épaules en variant pénétrations et tirs longues distances et surtout en grattant quelques ballons importants (35^e 77-64).
Tajuan Agee qui n’a pas beaucoup joué, apporte tout de même ses neuvièmes points du soir avec un primé, suivi par Loren Jackson. Gravelines-Dunkerque n’a pas encore abandonné (38^e 80-73). Les lancers francs laissés en route pourraient coûter très cher ! Surtout que le BCM revient à cinq petites longueurs, ce qui n’était pas arrivé depuis le début du match. Nos joueurs s’arrachent pour ne pas se faire trop peur, et après de multiples échecs, Jeremy Morgan retrouve la mire pour sceller la rencontre.

Après plus de deux heures de match, la JL Bourg s’en sort victorieuse, 90 à 82.

Au retour si lADA Blois trouve le chemin du cercle avec un 2+1 et +20 au tableau, l’orgueil des Bressans a semble-t-il été touché. Benitez, puis Brown et Mike impulsent une énergie bien plus importante. En moins d’une minute les joueurs de la JL ramènent l’écart à 11, relançant totalement le match. Les locaux, un temps sonné, retrouvent leurs esprits et profitent de bressans un peu brouillons, ratant au passage un dunk, un lay-up sur transition qui aurait fait du bien au tableau. 

Les hommes de Freddy ne lâchent strictement rien, à l’image d’un Bryce Brown déterminé à ramener les siens,  -6 après un nouveau tir de folie à 3 points, 70-64, 27e, puis 80-71 après 3 périodes. 

Les premières possessions bressanes ne sont pas très prolifiques et le match semble échapper face à des Blésois sûrs de leur fait. Les coéquipiers d’Hugo Benitez, essayent, multiplient les initiatives, mais le score ne veut évoluer en faveur des bressans. Blois s’impose de 9, 102-93. 

Les marqueurs : Mike 20, Brown 16, Benitez 12, Lewis 9, Kokila 7, Omenaka 6, Morgan 6, Salash 5, Risacher, Julien

Au retour de la pause, JeQuan Lewis fait son apparition, de quoi faire souffler et apporter un peu d’énergie. C’est d’ailleurs ce dernier qui décale Zaccharie pour un 3 très longue distance… Ekinox respire, il y a maintenant 18 unités qui séparent les deux formations. Le jeune prospect de la JL fait le show et délivre quelques passes aveugles bien senties. Fin du 3e, 76-50. 

Maksim Salash n’a pas raté son intégration, l’intérieur biélorusse multiplie les prises d’initiative avec souvent beaucoup de réussite, c’est d’ailleurs le premier joueur à atteindre la barre des 20 points. Il est d’ailleurs ovationné et son nom scandé à sa sortie dans le dernier quart-temps. Côté parisien, la seule éclaircie vient du meneur en provenance de la fac d’Oklahoma, Grant Sherfield. 

Le rookie aligne quelques missiles plutôt prometteurs, on devrait continuer d’en entendre parler cette saison. Omenaka quitte le parquet sur une jambe et demie laissant le jeune Moulaye Sow faire sa première apparition en pro. Victoire finale 94-73. 

On reprend le jeu avec 19 points d’avance. C’est confortable. Et ça continue de l’être. Les Bressans se baladent un peu, on sent les Portelois en difficulté avec un match qui se veut à sens unique par période. Au tour de notre canadien Isiaha de s’enflammer. 3 points, layup, présent partout en défense, c’est son moment du festival. Heureusement qu’on en a profité car la fête s’arrête progressivement. Défensivement, les nordistes retrouvent des couleurs alors que les Bressans en perdent. Un 7-0 et quelques stops donnent d’autres nuances à ce match. 27 partout dans ce 3ème quart-temps. 54-73.

Le passage à vide continue après l’inter quart-temps… Les espoirs commencent à naître dans les yeux des Portelois et c’est justifié. Il n’y a que Maxime Salash pour servir les intérêts rouge et blanc, et très bien servir Axel Julien de loin aussi. Et puis et puis… on retrouve l’énergie du lancement de match. Et là ils nous régalent. Avec notamment un shoot stra-to-sphé-rique d’Axel Juliennnnn. Les efforts de Bastien Vautier (18 pts) pour contenir la Jeu n’ont pas payé. Un retour en grande pompe d’Isiaha Mike et de sa troupe (66-99), un vrai lancement de saison comme on aime !!