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Si comme en début de rencontre, le retour des vestiaires est équilibré, la Jeu remet rapidement un coup de collier. En retrouvant de l’adresse longue distance, Risacher et ses coéquipiers font augmenter l’avance d’un grand pas (26^e 62-33).
Après la déroute saint-quentinoise le week-end passé, c’est un tout autre visage, galvanisé, que nos joueurs montrent à leurs supporters dans ce derby. Antoine Eito tente d’impulser des pénétrations, une action rare pour son équipe ce soir. Mais cela impulse un petit regain pour les visiteurs qui parviennent à revenir aux environs du score de la pause, avant un missile de dix mètres de Brown, 70 à 45.

On ne sent pas que l’ÉLAN Chalon va pouvoir renverser cette rencontre. La JL a été piquée et elle veut démontrer qu’elle vaut bien mieux que ça. L’intensité n’est pas relâchée puisqu’avec de nouveaux tirs primés, elle frôle encore la barre des trente points. Coach Fauthoux peut rapidement laisser au repos certains de ses joueurs, en vue d’une seconde semaine qui se profile à Ekinox (35^e 82-54).
Les dernières minutes ressemblent plus au All Star Game avec des concours de tirs à 3 points et des passes qui vont d’un bout à l’autre du parquet. En tout cas, l’essentiel est là. La JL Bourg retrouve la victoire en championnat et s’accroche au top 3. 90 à 68.

Au retour des vestiaires, les visiteurs continuent leur travail de sape défensif, limitant encore et encore les attaques aindinoises. Il faut s’employer pour trouver des solutions, souvent en fin de possession. Un temps derrière, la Jeu reprend une courte distance en tête, alors que les ratés aux lancers se poursuivent un peu trop (25^e 45-41).
Zaccharie Risacher participe grandement au regain de forme rouge et blanc, avec essentiellement de gros tirs à zéro degré, mais aussi des pénétrations en mode funambule. Après avoir été menée puis réobtenue jusqu’à huit points d’avance, la JL mène 53 à 49.

C’est un peu le jeu du chat et de la souris qui prend place dans le début de cet ultime quart-temps. À toi, à moi, sur les réussites comme sur les échecs. Encore une fois, poussés cette fois-ci par Isiaha Mike, nos joueurs se créent un écart. Thessalonique ne lâche pour autant pas son intensité défensive et se trouve toujours dans les clous de sa moyenne de points encaissés de 69,8 points (35^e 60-54).
Mais cet objectif semble fondre rapidement lorsque Risacher inscrit cinq nouveaux points consécutifs en quelques secondes. La formation grecque va donc devoir subir le moins possible pour venir l’emporter à Ekinox et surtout trouver un remède dans le tir longue distance. Dans le temps qui s’écoule, les coéquipiers de Roberto Gallinat mélangent les défenses de zone et grappillent leur retard. Sauf que la sanction de Morgan sur cette même zone n’est pas loin de ternir les espoirs de l’équipe (39^e 70-62). Un dernier tir lointain de Toliopoulos pour y croire, avant une antisportive de Harrell qui scelle définitivement la rencontre et le retour de la victoire pour notre JL, 72 à 65.

Nos gars peuvent repartir de l’avant avant un premier derby ce samedi !

On pouvait espérer un sursaut d’orgueil, mais il tarde à arriver. 2/17 à 3pts à 23 minutes de jeu, c’est dur. Enfin un petit enchainement de 6-0 avec un primé de Risacher et deux marteaux de Godwin Omenaka. On entrevoit le vrai visage de cette équipe. Pourvu que ce soit le lancement de la résurrection. Mais St-Quentin en décide autrement, entre défense serrée, contre-attaque & offensives qui se concrétisent, le SQBB est sur un vrai nuage. (64-41)

Il ne se passe plus rien, on regarde nos adversaires dérouler complètement impuissant. Zaccharie Risacher continue de mettre de l’énergie pour sauver l’honneur mais rien n’y fait. Au milieu de toute cette frustration et cette tension, les esprits s’échauffent après une disqualifiante de Kévin Kokila, la fin de match semble encore plus compliquée qu’annoncée. Il est temps que ça se termine. (92-61) Vivement le prochain pour rebondir maintenant. Rendez-vous mardi en Eurocup, pour 4 matchs à domicile de rang, cela fera du bien de retrouver notre salle. 

Come back sur le parquet et un 3 points nous assomme direct. On a beaucoup de mal à faire flancher cette équipe lituanienne. Bryce Brown vient réduire l’écart avec une flèche à 45°. Mais la sanction ne suffit pas, on ne convertit pas ces mini-occasions pour pouvoir revenir. L’un des cadors de la soirée, Deividas Sirvydis (27pts) fait beaucoup de mal à la stratégie mise en place par Freddy Fauthoux. C’est dur, -11 points, plus que 10 minutes. (72-61)

Axel Julien joue la malice, celle qui lui va si bien. Une reprise de balle, une faute provoquée, pour laisser Jeremy Morgan déclencher derrière la ligne. Le début de ce quart-temps nous rassure un tout petit peu, peut-être pouvons-nous encore y croire ? Pour ça, on a besoin de stops défensifs. Sauf qu’ils continuent de se balader en attaque, on est encore trop tendre. Les sursauts bressans existent mais ils sont trop éphémères, la confiance accumulée des violets semble trop installée. Et pourtant, nous ne sommes jamais loin ! EJ Rowland souffle sur les braises de l’espoir avec un caviar incroyable à 1 minute de la fin, Zaccharie Risacher aussi avec de vrais tirs longues distances. Mais dans de dernières minutes interminables, les chances existent mais s’amenuisent… Pour nous emmener vers une seconde défaite en Eurocup, 100 à 96. 

La route continue, retour en France et direction St-Quentin à présent pour une rencontre samedi à 21h00.

C’est un drôle de match, véritablement. D’une première mi-temps ultra offensive, à un retour des vestiaires qui semble enfin être équilibré. Et surtout avec des Bressans plus agressifs vers le cercle, notamment bien aidé par le retour de Jeremy Morgan et Zacch Risacher (25^e 53-52). 
En envoyant deux bombinettes à 3 points, le Bressan d’origine qu’est Antoine Diot, remet la machine roannaise en marche au meilleur des moments. Car pendant que les gamelles s’enchainent côté Rouge et Blanc, le maitre à jouer fait extrêmement de bien aux siens. De quoi recréer un bel écart, 63 à 71.

La tournure du match a totalement changé dans cet ultime acte. En cinq minutes, le score est de 5 à 2 en faveur de nos joueurs. Un contexte qui continue d’arranger les hommes de Jean-Denys Choulet qui gardent la main. Mais en deux temps trois mouvements, la Jeu recolle encore une fois. A deux doigts de passer en tête avec un dunk raté de Kokila, c’est Omot qui dégaine de loin pour faire encore souffler la Chorale (36^e 72-76).
Aux lancers-francs, la JL laisse de belles chances de pouvoir reprendre les commandes. Il va falloir désormais passer par des stops, comme celui effectué qui offre un tir à 3 points en contre-attaque à Morgan. Et les occasions sont là, par deux fois, les Bressans manquent de passer devant. Mais quand ça ne veut pas… Jusqu’à ce tir de Kokila qui fait enfin chavirer Ekinox (39^e45 81-80). Sauf qu’une antisportive de Julien à 7 secondes du terme vient ternir un peu plus la fin. D.J. Cooper fait 1 sur 2 mais la possession est roannaise. Prolongation ou succès des visiteurs ? Ce sera la deuxième option avec Cooper qui déclenche de trois mètres derrière la ligne à 3 points et vient climatiser Ekinox. Défaite au buzzer, 81 à 84.