Catégorie : Compte-rendu

Le retour des vestiaires voit les dijonnais tenter leur va-tout. L’écart se réduit à 13 unités, il faut tenir. Les intérieurs de la Jeu sont trop vite pénalisés, Godwin 4 fautes en moins de 10 minutes, et Kevin 3 en 12, Freddy doit s’appuyer sur le jeune Moulaye Sow. Le quart se termine enfin 14-13, les rouges conservent 17 unités d’avance à l’entame des 10 dernières minutes. 

La Jeu a déroulé lors de ce dernier quart, les dijonnais n’ont jamais trouvé les clés pour perturber l’équipe aindinoise. Les cadres bressans se sont tendus le match facile, permettant même à Freddy Fauthoux d’offrir un passage dans l’élite à Victor Maury & Anatole Humeau. Victoire 84-66, une énorme opé commando réussie comme on les aime ! Bravo Messieurs ! 

Les marqueurs : Brown 19, Salash 17, Mike 15, Rowland 12, Julien 7, Kokila 5, Morgan 5, Courby 2, Omenaka 2, Maury, Sow, Humeau

Le retour des vestiaires ne permet pas aux aindinois de retrouver le niveau de réussite du début de saison, pour convertir les tirs ouverts. A l’image d’EJ Rowland, en verve ce soir, les hommes de Freddy ne lâchent rien, trouvant les ressources pour freiner au maximum les velléités espagnoles. Le pressing fonctionne et la Jeu revient -13 au buzzer de la 30e sur un layup d’Axel Julien. Jeremy Morgan en tête, nos joueurs montrent du caractère, de quoi se permettre d’espérer un retour. 

Au forceps, la Jeu s’efforce de revenir dans la partie et revient à -9 à l’entrée de la dernière minute. La victoire de Vilnius hier, remontant 7 points en 24 secondes nous rappelle que tout est possible dans ce fabuleux sport comme aimait le dire Frédéric Sarre. Les rouges n’ont plus le droit à l’erreur pour réussir le coup parfait. -9, -8, et deux lancers à suivre pour Zaccharie Risacher, la JL est à -6 , 45 secondes du terme. Pas d’exploit. La JL ne s’imposera pas, 84-76. La Jeu repasse en deuxième position, celle du chasseur, de quoi laisser s’exprimer tout le caractère de notre effectif.

Nos joueurs peuvent repartir la tête haute et aborder la suite, un déplacement périlleux au Palais des Sports de Dijon, samedi 18h30. 

Les marqueurs : Morgan 13, Rowland 12, Risacher 11, Mike 11, Kokila 9, Brown 9, Salash 5, Julien 2, Benitez 2, Omenaka 2, Courby

Le troisième quart-temps n’est pas aussi affolant que les précédents. Plusieurs possessions ne finissent pas au fond du cercle, et on peine à retrouver une belle cadence. Côté Bourg, on tente de pilonner à l’intérieur, côté Limoges on passe par le tir à 3 points. Pas toujours avec réussite. Surtout, nos Rouge et Blanc sont beaucoup plus efficaces dans leurs contre-attaques. C’est d’ailleurs ce qui leur permet de stabiliser ce petit matelas d’avance (25^e 51-42).
Le CSP sort à son tour une zone en défense. Si celle des Burgiens n’avait pas eu une totale efficacité, celle des visiteurs casse bien les phases d’attaque. Freddy Fauthoux prend le temps d’ajuster son plan. Mais Simisola Shittu et les siens ont fait le job pour recoller, 56 à 53.

Une nouvelle fois, la JL reprend un peu d’avance. Même si elle est dominée au rebond offensif, elle arrive à faire des stops importants, malheureusement qui sont conclus par des échecs au plus près du panier. Mais Isiaha Mike et Jeremy Morgan savent sortir de leur boite quand il faut pour toujours se maintenir la tête au-dessus de l’eau (35^e 66-60).
Il faut dire que Limoges est parvenu à emmener notre équipe sur un autre terrain, après leurs 26 points en début de rencontre. Cela devient même très rugueux lorsque Shittu vient faire une énorme faute (antisportive, voir plus) face à Kokila qui s’apprêtait à dunker. Le money time s’annonce à suspense. À moins que… la chance ne vienne sourire aux Bressans. Comme sur ce tir primé avec la planche de Morgan, après avoir été une première fois contré (38^e 72-64). En quelques minutes, nos joueurs se sont remis la tête à l’endroit. Le Petitou ne connaîtra pas la défaite face à son meilleur ennemi et la Jeu conserve sa place sur le podium de Betclic ELITE. Succès 77 à 67 !

Après la traditionnelle mi-temps, nos joueurs subissent un sacré contre coût. Plutôt brouillons, ils permettent à Cluj-Napoca de se relancer et surtout de trouver un nouvel élan avec un 13 à 3 (26^e 58-51).
D’échec en échec, de balle perdue en balle perdue, la Jeu balbutie son basket et voit de plus en plus son adversaire revenir dans le rétro. Bryce Brown tient la maison à flot, avec des tirs du parking, mais pour combien de temps ? 66 à 56 à dix minutes du terme.

C’est un tout autre rythme de match pour notre équipe qui à cinq minutes du terme, n’a toujours pas inscrit la moitié des points de sa première mi-temps. En allant obtenir des tirs longues distances alors que Cluj ne semble pas arriver à recoller, elle vire toujours en tête malgré une raquette décimée par les fautes (5 pour Salash, 4 pour Kokila et Mike) à quelques minutes du terme (36^e 78-68).
Jusqu’à maintenant, il faut bien le dire, les Transylvaniens de DJ Seeley n’ont eu pas l’adresse escomptée à 3 points. Au contraire de Brown qui maintient toujours la Team JL. Mais tout sait arriver à qui sait attendre… Au point que l’ancien Gravelinois, accompagné par Eddie, rapproche pour la première fois leur formation à cinq longueurs (38^e 83-78). Le souffle final… Et cette bataille du primé reprise par Morgan puis Eddie et Seeley encore ! À 26 secondes du terme, Cluj-Napoca n’a jamais été autant dans le match (39^e30 87-85). Si Benitez fait 2/2 aux lancers, le sort semble vouloir s’acharner sur la Jeu. Avec une faute avant la remise en jeu, un lancer franc et la possession est offerte à Seeley et les siens. S’il met son lancer, il n’est pas loin de remettre la parité avec un tir à 3 points. Le suspense peut prendre fin plusieurs minutes plus tard (alors qu’il ne reste que des secondes) après une série inter-mi-nable de fautes et de lancers. On avait eu le droit à 2h10 de match il y a peu, ici ça sera 2h20. Et à la fin de ce long film Hitchcockien… c’est la JL qui gagne, 92 à 88, ouf !

Toujours invaincue, notre équipe reste en tête de son groupe de BKT Eurocup !!

Jeremy Morgan dégaine, Alpha Diallo également, lui qui était plus en reste jusque là. On s’attendait tous à un match très offensif c’est peut-être sur cette 2ème période que ça va enfin commencer. On dirait bien que ça y est, Monaco parvient enfin à installer son jeu et ça fait la différence, on peine à trouver la moindre solution et on commet des fautes qui nous emmènent déjà dans la pénalité. Nos tentatives flirtent avec le cercle, mais flirtent uniquement. Le duo James – Okobo taquine fort. Bonne nouvelle, c’est le réveil de nos Max, tous les deux derrière la ligne avec adresse ! Malgré une domination monégasque, on parvient à limiter les dégâts (52-48). 

Et le match continue de se compliquer… Une fois que Monaco a trouvé un rythme, c’est toujours si dur de les arrêter, et là c’est le cas. Deux sauveurs nous font encore espérer, Maxime Courby & Bryce Brown, les artilleurs, mais 2 joueurs ne peuvent suffire face à cette armada. Surtout que de leur côté, tout le monde s’est mis au diapason pour assurer une route sereine vers la victoire. L’exploit sur le rocher ne sera donc pas pour cette fois (78-67). Un score qui ne reflète pas vraiment le combat entre les deux équipes et en plus on aperçoit le long de la touche Godwin Omenaka qui repart en boitant. Une fin de match assez amère… mais on retient une belle prestation qui aura fait souvent douter le cador incontesté du championnat.

Dans ce match plaisant, la JL trouve de l’adresse extérieure notamment via la paire Brown/Mike. Cependant, l’écart ne se creuse pas, les italiens trouvant eux aussi les clés pour scorer, notamment via le puissant Paul Biligha. Aucune des deux formations ne parvient à faire le break. La Jeu ne possède que 3 points d’avance après 30 minutes grâce à un dernier 3 points dans le corner de Zaccharie Risacher, 59-62.

Les deux équipes se neutralisent, Trento butte sur la zone bressane tandis que la Jeu a perdu temporairement son adresse. Bryce Brown de retour sur le parquet fait directement parler son talent et décoche une nouvelle flèche, Salash fait de même, 63-71. Trento ne tient que par sa capacité à dominer le rebond, s’offrant de nombreuses doubles chances. Benitez se joue de la défense, fixe deux défenseurs avant de trouver encore Salash. Quel plaisir de voir Hugo évoluer à ce niveau durant ce moneytime. Le biélorusse porte même l’écart à +10 à moins de 2 minutes de la fin. La JL Bourg file vers une nouvelle victoire européenne, 72-79 avec une défense de fer dans le dernier quart, 13 points encaissés. Après Venise & Brescia, nouvelle victoire en terre italienne pour la Jeu qui commence à se faire un nom de l’autre côté des Alpes. De quoi inspirer nos joueurs à quelques jours d’un match à Monaco ! 

L’agressivité nanterrienne n’a rien à voir avec celle proposée durant les vingt premières minutes au point que Jeremy Morgan doit batailler pour trouver une solution à 3 points en seconde chance. Après un retour à neuf points, les joueurs des Hauts-de-Seine se relâchent et subissent un 8 à 0 (23^e 48-31). Du cafouillage offensif de ce retour des vestiaires à la domination, il ne semblait avoir qu’un pas.
Nanterre 92 résiste tout de même à ce nouveau run, alors que Justin Bibbins inscrit son premier point de la soirée avec un lancer, preuve que des arrières burgiens se sont acharnés à la tâche défensive pour le faire déjouer. Surtout, jusqu’alors, il n’a distribué qu’une passe, lui qui est le meilleur passeur de son équipe (28^e 56-39). Zaccharie Risacher poursuit de son côté sa bonne soirée en étant actif dans tous les domaines du jeu. La jeune pépite burgienne permet notamment à la JL Bourg d’accroître son avance, 63 à 44.

Après Gravelines (18 points), Zacch’ déploie son nouveau record en carrière en portant les siens dans ce match. Et quel match il nous fait ! Le temps se décompte rapidement dans cette fin de soirée et si nos joueurs relâchent un peu la pression, ils ne seront que guère inquiétés (36^e 75-58).
Coach Freddy peut faire tourner son effectif. Le jeune Moulaye Sow a le droit à une nouvelle entrée en pro après la belle victoire des siens en début d’après-midi. Tout comme Ayuba Bryant Jr qui suit le pas. Cinquième succès bien mérité pour notre équipe qui termine son marathon de la semaine sur un 4/4, 85 à 67. Bravo les gars !

Le néo-Bressan reprend la seconde mi-temps avec la même réussite. Deux missiles font déjà stopper le jeu à Oliver Vidin. Mais la pluie continue de tomber dans Ekinox puisque Bryce Brown fait à son tour filoche. La défense aindinoise est solide, agressive, Slask ne parvient plus à trouver la moindre occasion pour rester dans le match (26^e 63-49).
Après un 10 à 0 qui aurait pu être bien plus conséquent, place à la temporisation. Un bon troisième acte, 67 à 53.

C’est un peu porte ouverte dans cet ultime acte. Les cadres sur le banc côté Burgien et l’apprentissage de la compétition pour d’autres. En défense, la Jeu subit sur quelques lacunes. Pour autant, elle reste maîtresse au tableau d’affichage grâce au retour de Benitez qui réalise sa meilleure partition européenne en carrière (35^e 80-64).
Plus de doute, notre équipe poursuit sa semaine intensive (qui se poursuivra samedi en Betclic ELITE) par un succès. De quoi bien lancer son Eurocup, 90 à 74 !